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Stuart Highway :
la route des explorateurs |
cliquer sur la « vignette
photo » pour accéder à l'album
photos correspondant. Bonne
visite. |
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Bizarrement, l’Australie
n’a jamais fait partie de mes
destinations de prédilection
mais j’avais une envie :
traverser ce « pays-continent »
du sud au nord en suivant la
célèbre Stuart Highway, la route
des explorateurs, à bord d’un
camper van.
Un voyage passionnant à travers
le cœur de l'Australie, sur plus
de 6000 km, qui s'éloigne
souvent du tracé rectiligne de
la Stuart Highway - seulement
3245 km ! - afin de mieux
découvrir des superbes paysages,
une faune et une flore unique au
monde.
La Stuart Highway a été
nommé d'après l'explorateur
John McDouall Stuart qui fut
le premier Européen à traverser
l'Australie du sud au nord.
Si le tracé actuel ne suit pas
l'itinéraire initial que Stuart
a emprunté dans les années 1850
et 1860, surtout dans sa partie
méridionale, la Stuart Highway
commence en réalité à Port
Augusta, 305 km au nord
d'Adélaïde, le voyageur a
différents choix de route pour
rejoindre ce point de départ.
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Cela n’en demeure pas moins un
voyage passionnant à travers le
cœur de l'Australie.
La « Route des Explorateurs »
nous emmène dans les terres
agricoles du sud, à travers le
désert rouge du centre, pour
finir vers le nord tropical et
ses magnifiques zones humides.
C'est un long voyage en voiture
à travers les différentes zones
climatiques de l'Australie, un
voyage de contrastes et de
beautés naturelles.
Avant de rejoindre la Stuart
Highway, j’ai décidé de faire un détour
par les beaux paysages des
Flinders Ranges.
Bienvenue au pays des Kangourous ! |
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Flinders Range National Park |
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Après mon périple sur
Kangaroo Island, je reprends le ferry à
l'aube en direction du continent,
malheureusement, quand le jour se lève... la
pluie tombe! Et je traverse Adélaïde sous
des trombes d'eau. |
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Après une bonne journée de
route, je m'arrête aux portes du
parc dans la charmante petite
citée de Hawker, lieu historique
du Old Ghan Rail Trail. Un
restaurant porte d'ailleur son
nom. Malgré le vent, le réveil
est somptueux et flamboyant sur
l'Outback australien.
Même si ce n'est pas le vrai
Outback australien, la région du
Nord Mid South Australia est une
belle région rurale faite de
pittoresques villages de
campagne et de sites
historiques. |
Parmi les innombrables sentiers de
randonnée, la vedette des balades mène à la
plate-forme de Wangarra qui offre une
vue panoramique sur l’amphithéâtre naturel
formé par Wilpena Pound.
Malheureusement la météo capricieuse aura raison de ma patience
et je rejoindrai la Stuart Highway un peu
plus tôt que prévu ! |
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Stuart Highway |
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Nous sommes maintenant en
direction du nord sur la
mythique Stuart Highway !
La « Route des Explorateurs »
nous emmène dans les terres
agricoles du sud, à travers les
déserts du centre, puis vers le
nord tropical et ses magnifiques
zones humides.
C'est un long voyage en voiture
à travers les différentes zones
climatiques de l'Australie, un
voyage de contrastes et de
beautés naturelles.
En quittant Port Augusta, il ne
faut pas longtemps avant que le
paysage devienne plat avec des
lacs salés chatoyantes à
l'horizon, ou parfois, à
proximité de la route. |
Je délaisse à l’ouest un plateau montagneux
dans la brume matinale qui sera la seule
aspérité au panorama avant Coober Peddy puis
c'est le point de vue du lac Hart après
Pimba, la première « roadhouse », un lac de
sel étincelant... |
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Coober Pedy |
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Coober Pedy est juste une petite cité
poussiéreuse, pas très belle, qui émerge au
milieu d’un paysage aride et lunaire.
Cependant, on est fasciné par cette ville
minière, autoproclamée « la capitale
mondiale de l’opale », unique dans l'Outback
australien du Sud.
Sur près de 5000 km², des milliers de puits
de mine trouent la plaine autour de la
ville.
À l’entrée de la ville, un « blower »,
un système d’extraction des gravats installé
sur un camion, dont le principe inventé à
Coober Pedy en a fait le symbole de la
ville. |
Coober Pedy est un nom
autochtone qui signifie
«hommes blancs dans un
trou ». Le nom décrit
parfaitement l’endroit où
80% des habitants vivent
sous terre - dans des
habitations troglodytes :
les dugouts - pour échapper
à la chaleur en été et aux
nuits glaciales en hiver, où
il n'est pas rare que des
filons d'opale irisés y
fassent office de papier
peint.
Encerclant la ville, les
mines d’opales témoignent
d’une richesse hasardeuse.
Depuis la découverte en 1915
par un adolescent de 14 ans
de la première opale, les
aventuriers du monde entier
sont venus chercher fortune
dans les mines d'opale,
faisant de la ville un lieu
multiculturel d'environ 45
nationalités différentes. |
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Une ancienne mine désaffectée datant du
début du XXè, l’Old Timers
Mine, a été reconverti en un passionnant
musée qu’il est possible de visiter seul en
suivant un parcours fléché équipé d’un
dépliant regroupant une mine (!!!)
d’informations.
Un impressionnant labyrinthe de galeries
minières et de grottes d’habitation
historiques.
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Autres curiosités, les églises de Coober
Pedy sont à l’image de la ville : cachées
sous terre pour se protéger de la chaleur
infernale du désert.
Creusée dans le grès, la chapelle
orthodoxe troglodyte serbe est sans
aucun doute le plus impressionnante des cinq
églises souterraines de la ville. |
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À découvrir également,
Tom’s Working Opal Mine,
une mine d'opale en
activité, qui s’est surtout
reconverti dans l’extraction
de touristes !
Malgré sa notoriété et son
côté dépaysant, un sentiment
de tristesse et de vie qui
s’assèche se dégage
furtivement de la ville.
Une
sensation qui trouve sa
réalité : il n’y a pas
grand-chose à faire à Coober
Pedy et une journée est
largement suffisant pour en
faire le tour.
Bienvenue dans l'Outback,
le vrai !
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Petits conseils entre amis :
dans l’Outback les mouches sont
un fléau qu’il ne faut pas
négliger...! à peine sorti du
véhicule vous êtes assaillis par
une nuée de ces « charmantes
bestioles », elles sont partout
et très envahissantes, alors au
risque d'être ridicule, munissez
vous d'un filet fixé sur votre
chapeau qui vous protégera le
visage et n'oubliez pas... le
ridicule ne tue pas !
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Stuart Highway |
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En montant toujours plus au nord, nous
remarquons un changement de couleur dans le
paysage. Yesss, nous approchons du
magnifique centre rouge!
Marla est une petite ville avec une
énorme « roadhouse », Marla Travellers
Rest. C’est généralement un endroit très
fréquenté, surtout avec par les « truckies »,
les conducteurs de « road train »... Un bon
endroit pour cotoyer ces célèbres monstres
de la route.
C’est le moment de passer la frontière, où
il n’y a pas grand-chose à voir à
l'exception d'un petit panneau : « Welcome
to the Northern Territory ». Bizarrement,
dans l’autre sens le panneau est beaucoup
plus important. |
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Quelques kilomètres plus loin, Kulgera
possède le pub le plus central de
l’Australie... une bonne (!!!) raison de
s'arrêter pour boire un verre !
Les roches colorées, les arbres et les
fleurs donnent de jolies cartes postales… on
est proche du but !
Erldunda est un endroit idéal pour
passer la nuit car situé à l'angle de la
Stuart Highway et de Lasseter Highway qui
conduit tout droit à Uluru et Kata Tjuta
National Park.
J’ai gardé un excellent souvenir du camping
ombragé, de mes voisins australiens
intarissables sur leur périple dans le bush
et da la soirée qui s’en suivie à la Tavern,
le tout baigné de souvenirs fantasmagoriques
d’un endroit entouré de magnifiques paysages
désertiques. |
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Lasseter Highway |
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Maintenant, nous voilà sur la Lasseter
Highway, nommé d'après le chercheur d'or
Lewis Harold Bell Lasseter, qui nous emmène
à l'ouest d'Erldunda au parc national d'Uluru
/ Kata Tjuta.
Alors que le paysage dans les régions du sud
de la Stuart Highway est un peu ennuyeux,
nous remarquons un changement de paysage et
de végétation. Il ya des petite dunes de
sable, des buissons de spinifex, des chênes
du désert, et la terre est vraiment rouge.
Le Mont Conner est un plateau en fer
à cheval qui fait partie du même ensemble
rocheux qu'Uluru et Kata Tjuta. Il paraît
que de loin, on le confond souvent avec
Uluru ! |
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Changement de couleur dans le paysage, « roadhouse »
abandonnée, bande blanche laissée par un lac
de sel asséché, dernier vestige d’un océan
intérieur qui se trouvait là il y a bien
longtemps.
Nous approchons du but… le magnifique centre
rouge!
Les taches blanches sont des lacs de sel
asséchés, derniers vestiges d’un océan
intérieur qui se trouvait là il y a bien
longtemps. |
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Uluru / Kata-Tjura
National Park |
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Yulara est la station
(très) touristique à l'extérieur
d'Uluru / Kata Tjuta National
Park car on ne peut pas
séjourner à l’intérieur du parc.
De Yulara il y a environ 18 km
jusqu’à Uluru et environ 50 km
pour rejoindre Kata Tjuta.
Le village de Yulara possède des
hôtels, beaucoup d’hôtels, un
centre commercial, des hôtels,
des magasins de souvenirs, des
hôtels, un centre d’informations
qui ressemble à un magasin de
souvenir, des hôtels, un
(immense) terrain de camping où
les emplacements sont facturés
au prix d’un motel, un
restoroute, des stations
services … bref tout pour le
plaisir des touristes ! Les
voyageurs ont le droit de lui
préférer Curtain Springs ! |
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Posée en plein cœur de l'Australie, là où
le silence est assourdissant, la terre rouge
à l'infini et le ciel intensément bleu,
Uluru - Ayers Rock pour les
occidentaux - la célèbre formation de
grès rouge mondialement connue.
En 1985, le gouvernement australien restitua
ces terres aux Anangu, les aborigènes
vivant dans la région et propriétaires
traditionnels, et depuis 1987, ce lieu est
inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
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Le spectacle le plus couru est le coucher du
soleil, à ce moment là Uluru offre des
dégradés de rouge et d'oranger à couper le
souffle, avant de virer au gris au moment du
crépuscule.
Le lever du soleil est aussi un
spectacle intéressant bien que
moins extraordinaire. Dans les
deux cas ne compter pas être
seul au monde ! |
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Le Base walk, une
balade d’environ 10 km qui
se fait en moins de 5
heures, fait le tour du
rocher et permet de
découvrir la flore et la
faune adaptées aux
conditions climatiques
extrême du désert. Cette
marche permet également de
découvrir les sites sacrés
où se déroulent des rites
aborigènes, de nombreuses
grottes, des fontaines
alimentées par l'eau de
pluie qui servent de réserve
d'eau naturelle pour les
hommes et les animaux du
bush.
Le Mala walk, environ
2 km, nous emmène sur les
lieux de cérémonies des
Anangu.
Le Mutijulu walk,
environ 1 km, où nous
découvrons un trou d'eau
permanent alimenté par les
eaux de pluie.
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L’ascension d’Uluru, bien que
déconseillée par les Anangu pour
des raisons de croyances, est
faisable, mais plutôt costaude,
malgré une chaîne installée pour
faciliter la progression, une
bonne condition physique est
recommandée car la roche est par
endroit très pentue.
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A environ 30 km d'Uluru, Kata Tjuta -
Monts Olgas pour les occidentaux -
qui veut dire « nombreuses têtes » en
aborigène, est un ensemble de 36 dômes de
granit rouge dont le plus haut culmine à 546
m.
Ici aussi, les levers et couchers de soleil
sont étonnants et les spectateurs moins
nombreux !
Deux balades permettent de découvrir le
site : la Vallée des vents - valley of the winds -
qui traverse sur 7 km les défilés que
forment les différents dômes, pas trop dure
et spectaculaire. |
La Walpa Gorge constitue un
refuge naturel de plantes et
d'animaux du désert, sympa en
fin d’après midi en attendant
d’aller se positionner pour le
coucher du soleil. |
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Kings Canyon National Park |
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Toujours à l'écart de la Stuart
Highway et à 300 km d'Uluru par
une belle route goudronnée se
trouve
Kings Canyon, situé dans
le parc national de Warrtaka
et toujours dans le Territoire
du Nord.
Les parois du canyon qui
surplombent la rivière Kings
Creek, ont plus de 100 m de
hauteur. Une partie des gorges
est un lieu sacré pour les
aborigènes et il est fortement
déconseillé de circuler en
dehors des chemins prévus.
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En pleine journée, les
profondeurs du canyon offrent un
jardin luxuriant, grouillant de
vie, où serpente paisiblement, à
l’ombre, la rivière. |
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Comme une véritable oasis en
plein cœur du désert où l'on
retrouve plusieurs espèces
endémiques d'Australie.
Le Gommier de Camaldoli
ou Gommier des rivières
- Eucalyptus camaldulensis -
est un arbre du genre
Eucalyptus, originaire
d'Australie où il est
largement répandu au bord
des rivières de l'intérieur
du pays.
L'Acanthize à croupion
jaune - Acanthiza
chrysorrhoa - est une espèce
de passereaux endémique
d'Australie.
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Le lendemain matin, en repartant du
headquarters de Kings
Canyon, (qui regroupe le centre
d'informations, un excellent camping, une
station service et deux restos hors de
prix), ma route croise un petit troupeau de
brumbies.
Le fameux brumby (pluriel : brumbies)
- Equus caballus - est un cheval sauvage,
descendant des chevaux Waler, élevés lorsque
l'Australie était une colonie britannique
pour servir dans l'armée britannique en
Inde, puis utilisés par l'armée australienne
lors de la première guerre mondiale. |
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Un peu plus loin, alors que
je m'arrête pour
photographier des
Allocasuarinas, un genre
d'arbres à fleur, parfois
appelés filaos ou
chênes-femelles, endémiques
d’Australie, c'est un
dingo qui apparaît au
milieu des arbres.
Le Canis lupus dingo est un
chien sauvage d'Australie,
provenant probablement d'une
population de chiens
retournés à l'état sauvage
et ayant ainsi formé une
sous-espèce, plutôt qu'une
espèce distincte.
Il restera dans les parages
un bon moment.
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Puis ce sont des très beaux et très bruyants
cacatoès qui tentent de lui ravire la
vedette.
Le Cacatoès de Leadbeater -
Lophochroa leadbeateri - est une espèce
endémique d’Australie qui vivent en couples
ou en petits groupes.
Ce sont des oiseaux agréables, ayant un
caractère sympathique, et qui sont très
joueurs. |
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Alice Springs |
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Alice Springs est l'une
des villes les plus célèbres de
l'Outback australien.
Aussi bien sur le plan spirituel
que géographique, Alice Springs
est en plein cœur du Centre
rouge, encerclée par un désert
de sable rouge qui s'étend sur
des centaines de kilomètres et
bordée par la chaîne des
MacDonnell Ranges, formée
pendant le Temps du Rêve par des
chenilles géantes, selon la
légende du peuple autochtone
Arrernte.
Depuis Anzac Hill, une
colline où se dresse un monument
aux morts, la vue sur Alice
Springs est grandiose et au
coucher du soleil les MacDonnel
Ranges s’enflamment ! |
Les fresques murales racontent l’histoire de
l’Outback australien, de la colonisation à
aujourd’hui et le plus vieux bâtiment du
centre d’Alice Springs, Old Stuart Town
Gaol, est une prison qui fonctionna de
1909 à 1938. |
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Malgré la multiplication des
moyens de communication
moderne, le centre reste
aujourd’hui encore un
territoire rude où la nature
dicte sa loi aux hommes.
Isolement, distances
démesurées et climat
extrême… Ici, on se sent
bien loin, autant
géographiquement que
culturellement, de
l’effervescence des
mégalopoles du sud.
Il ne faut pas oublier que
dans le Territoire du Nord,
même les services les plus
indispensables, ceux que
nous avons l’habitude de
prendre pour acquis en
ville, se transforment en
casse-tête face à
l’immensité du territoire et
la dispersion de la
population.
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Pour mieux comprendre
l’isolation contemporaine
d’Alice Springs, rien ne vaut
une visite aux installations de
la « School of the Air »,
l’école des ondes et la plus
vaste salle de classe du monde :
1,3 million de km², la
superficie du Territoire du
Nord ! Et pour scolariser les
enfants de ces hommes et ces
femmes qui habitent les
dernières frontières, pas
d’autre solution que de donner
les cours par radio ! |
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Et du musée « Royal Flying Doctor »,
qui présente l’histoire de la base
opérationnelle des « médecins volants » où
docteurs et infirmiers se déplacent en avion
pour répondre aux urgences médicales des
quatre coins du territoire.
Ils constituent une bouée de secours
essentielle aux éleveurs locaux qui vivent
sur des propriétés aussi gigantesques
qu’inaccessibles, et aux aborigènes qui
résident encore dans de petites communautés
isolées. |
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Sur le plan historique, la
grande saga des transports à
travers le continent se
découvre par l’intermédiaire
d’une visite au « National
Road Transport ».
Ce musée
évoque les grandes heures
des transports routiers avec
une belle une collection de
véhicules et d’un « hall of fame » des chauffeurs de
« Road Train », et de l’ « Old
Ghan Train Museum »
consacré au train mythique
qui relia Alice Springs à
Adélaïde dès 1929 qui
satisfera les amateurs de
vieilles locomotives.
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Les monts MacDonnell - MacDonnell Ranges
- forment une chaîne de montagnes longue de
650 kilomètres et vieille de 800 millions
d'années, au centre de l'Australie dans le
territoire du Nord, orientée est-ouest.
Ils sont coupés en deux par la ville d'Alice
Springs et la Stuart Highway et se séparent
ainsi pour former deux parcs nationaux,
baptisés West MacDonnell et East MacDonnell. |
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L’une des attractions les
plus prisées du coin, le
Alice Springs Desert Park,
permet d’observer de près
nombre des oiseaux de
l’Australie centrale dont la
diversité exceptionnelle
serait impossible à
appréhender en pleine
nature, dans trois types
d’habitats : rivière du
désert, dune de sable et
bois.
À mon avis, outre les
habitats naturels des
animaux fidèlement recréés,
les deux point fort du parc
sont : l’exceptionnel
spectacle des rapaces et la
« noctural house » – maison
nocturne – qui abrite des
créatures aussi rares que
discrètes pratiquement
impossible à observer en
pleine nature !
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Noctural house |
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Cacatoès rosalbin |
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Effraie des clochers
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Mais pour faire connaissance avec la faune
mythique et la splendeur véritable des lieux
et s’imprégner de l’atmosphère inoubliable
de l’Outback, il faudra aller dans la
nature, la vraie.
Symbole du continent australien, le
Kangourou roux - Macropus rufus - est le
plus grand de tous les kangourous et le plus
grand marsupial vivant. On le retrouve à
travers toute l’Australie, évitant seulement
les secteurs plus fertiles dans le sud, la
côte est et les forêts tropicales nordiques. |
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Pas surprenant de
rencontrer un Milan noir - Milvus
migrans - puisque sa préférence va aux
vallées de montagnes et aux terrains
escarpés favorables à la nidification.
Le Milan siffleur - Haliastur
sphenurus - est un rapace diurne, possédant
une large envergure d'ailes et une longue
queue à l'extrémité arrondie et non
fourchue. |
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Stuart Highway |
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De véritables institutions, les
« roadhouse » sont
l’équivalent de nos aires de
repos sur l’autoroute en plus
conviviale, accueillant et
chaleureux ! Comme l’Australie
possède de longue distance avec
peu de localités, des relais
routiers privés ont été placé à
des endroits stratégiques, afin
de pourvoir aux besoins de
premières utilité comme
l'essence, la nourriture,
l'hébergement, les services
d'urgence et des fournitures
générales.
Donc, on y trouve en général :
station service, épicerie, bar,
restaurant, camping, motel… et
bien sûr pause toilettes. |
A part quelques unes, au Nord d’Alice
Springs, qui semblent hors d’âge voire
carrément abandonnées où tenues par des doux
illuminés comme on en rencontre dans l’Outback,
j’ai trouvé qu’elles manquaient un peu
d’âme, car toutes rachetées par des
compagnies pétrolières, dont je tairais le
nom afin de ne pas leur faire de pub, qui
affichent fièrement leurs couleurs où tout
semble aseptisés !
Pour profiter de la vraie atmosphère de l’Outback
Australien, il faut s'arrêter à la
Stuarts Well Roadhouse aussi connue
comme la «Jim's place» et Jim a
beaucoup d'histoires à raconter. |
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Jetées pèle mêle au milieu
du désert, les billes du
diable défient le temps, la
Devil’s Marbles
Conservation Reserve,
protège ces gros rochers
sphériques en granite rouge
dont la légende aborigène
nous apprend qu'il s'agit
des œufs du serpent arc en
ciel.
Terrain de jeux pour
grimpeurs en herbe, elles
offrent aux photographes
mille silhouettes aux
couleurs changeantes au fil
de la journée.
Un site à la
fois beau et mystérieux.
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Les « road train »
australiens sont aux
dimensions du pays :
démesurés !
Taillés pour avaler des
milliers de kilomètres sur
les routes goudronnées ou
des pistes rectilignes qui
séparent la côte sud du nord
ou la côte est de l’ouest de
l’Australie, les « road
train » que l’on croise
régulièrement dans l’Outback
sont des doubles ou des
triples remorques qui
peuvent atteindre les 200
tonnes, pour plus de 50
mètres de longs,
engloutissant des centaines
de litre de carburants.
Ils transportent du minerai,
du bétail, du carburant...
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Alors que le paysage change le long de la
Stuart Highway, le désert laisse la place à
la magnifique végétation tropicale, des
« gentils » illuminés ont habillé des
termitières, tout indique que nous
approchons du Top End. |
C'est aussi une région plus touristique et
comme l'hiver austral est la meilleur
période pour visiter cette région, ce soir
il y a affluence dans les campings.
Je me rabats sur le site du Elsey
National Park, qui abrite plusieurs
sources thermales et piscines naturelles
(aménagées), dont la Mataranka Thermal Pool,
qui attirent de nombreux voyageurs
souhaitant faire une halte au cours de leur
long voyage entre Darwin et Alice Springs. |
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Le camping est bondé, mais il a quelques
places libres sans électricité. Peu importe,
le site possède un resto, un bar et une
happy hour... bienvenue dans le tourisme de
masse!
Au petit matin, un Wallaroo s'invite
au petit déjeuner en passant la tête par la
porte latérale. Normalement c'est interdit
de donner à manger aux animaux sauvages...
mais bon, il a l'air plutôt sympa et pas si
sauvage que ça!
Le Wallaroo - Macropus robustus - est une
espèce de marsupial très courante sur le
continent australien. C'est un kangourou de
taille moyenne, d'où son nom qui est la
contraction de Wallaby et de kangourou. |
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Nitmiluk National Park |
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Le parc national de Nitmiluk,
une étendue de savane tropicale
traversée par certaines des plus
belles gorges du pays, également
connu sous le nom de
Katherine Gorges.
Le fleuve Katherine se fend un
chemin azur entre de hautes
falaises de grès, une succession
de treize gorges aux parois
abruptes et rougeoyantes.
Il est possible non seulement de
faire une croisière le long des
trois premières gorges mais
également de se baigner, ou de
pousser l’exploration un peu
plus loin en louant un canoë. |
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Nitmiluk signifie «
l’endroit des cigales » en
Jawoyn mais à cette époque
de l’année la faune est
plutôt composée de hérons,
d’aigrettes, de tortues et
même quelques crocodiles…
Pas d’inquiétudes : ces
derniers sont des crocodiles
d’eau douce, « freshwater
crocodiles », ou plus
simplement « freshies »,
considérés inoffensifs pour
l’homme.
Il est quand même préférable
de garder ses distances et
de ne pas trop les embêter…
et nous n'avons eu aucun
ennui !
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Les chauves-souris sont très nombreuses et
omniprésentes. C’est un spectacle
impressionnant car on peut voir une
vingtaine d’arbres dont les branches
croulent sous la chauve-souris.
Ces roussettes qui peuvent atteindre plus
d'1m d'envergure pendent en gigantesques
grappes, piaillant sans cesse, et s'éventant
de temps en temps avec leurs ailes de cuir. |
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En descendant du bateau, en
fin d'après midi alors que
les touristes ont déguerpi,
une maman kangourou et son
petit se montrent
particulièrement
disponibles.
Les femelles ne donnent
généralement naissance qu'à
un seul petit ; lorsqu'elles
sont jeunes, elles donnent
naissance à des femelles et
donneront naissance à des
mâles en vieillissant. On ne
connait pas la raison de ce
phénomène.
Le kangourou met au monde un
nouveau-né à l'état
d’embryon de 4 semaines,
puis il rampe sur la
fourrure de sa mère pour
rejoindre la poche
marsupiale (marsupium)
située sur le ventre.
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Une fois dans la poche, le bébé
nu s'accroche à une tétine et ne
quitte plus son abri jusqu'à ce
qu'il soit capable de se nourrir
seul. Il sort la tête pour la
première fois de la poche vers 5
à 6 mois.
Il pèse alors environ 3,5 kg. Il
quitte la poche définitivement 3
mois après. Les kangourous
tètent leur mère jusqu'à l'âge
d'environ un an et ils sont
adultes à dix-huit mois. |
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Ces très belles chutes d'eau, anciennement
connues sous le nom d'Edith Falls,
font également partie du Nitmiluk National
Park.
La partie inférieure des Edith Falls
est appelée la Lower Pool et forme
comme son nom l'indique une piscine
naturelle, très appréciée des visiteurs.
Pour rejoindre la partie supérieure, il faut
emprunter un sentier de 2,6 km qui propose
de très beaux points de vue sur les chutes
d'eau. |
Le site est accessible depuis
une bifurcation de la Stuart
Highway à une quarantaine de
kilomètres au nord de Katherine.
De là, prenez la piste
goudronnée de 20km qui se
termine sur les chutes. |
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Kakadu National Park |
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En prenant la direction du
parc national Kakadu, la
route traverse des étendues de
bush où trônent majestueusement
un florilège de termitières
géantes.
Des brumbies - chevaux
sauvages – moins enclins à se
laisser tirer le portrait que
ceux croisés au Kings Canyon.
Derrière les marécages et
l’herbe grasse, un soleil rouge
se reflète dans l’eau et colore
la terre. Un kangourou traverse
l’immense plaine humide avant la
nuit. Des oiseaux, parmi les
milliers d’espèces vivant ici,
viennent ajouter la dernière
rime à une poésie parfaite. Nous
sommes à Kakadu, le plus
vaste parc national d’Australie.
Au-delà de l’herbe sèche et en
deçà des rocs surplombant, dans
la chaleur étouffante, des
marécages aux tons marron,
tantôt jaunes. |
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L’eau est paisible, le
silence inquiétant. Seules
quelques mouches,
moustiques, taons et
libellules, viennent
interrompre l’ambiance. Et
pourtant, dans ces eaux
terreuses, vivent des
milliers de reptiles…
Un tour en bateau sur la
South Alligator River au
niveau de Yellow Water,
afin d’apercevoir les
quelques 6 000 crocodiles du
parc. Les plus grands, les
crocodiles d’estuaire appelé
Saltwater ou « Salties » qui
sont les plus dangereux et
qui n'hésitent pas à
attaquer l’homme,
mesureraient plus de cinq
mètres de long.
Voici
l’Australie ! Celle de
Crocodile Dundee, du bush,
et de l’aventure.
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Saltwater crocodile |
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Martin-chasseur forestier |
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Jacana à crête |
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Aigrettes |
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Petit florilège d'oiseaux divers |
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Ibis d'Australie |
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Pygargue blagre |
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Martin-pêcheur à dos bleu
ou
Martin-pêcheur azuré |
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Martin-chasseur géant |
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Pélican à lunettes |
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Insectes & flore
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Milan siffleur en pleine
action. |
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Avec plus de 100 000 sites d’art rupestre,
l’Australie compte la plus riche collection
d’art pariétal du globe. Et Kakadu abrite
plus de 5000 sites répertoriés, mais
seulement deux sites sont ouverts au public
: Nourlangie Rock et Ubirr au
nord du parc. |
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La civilisation aborigène ignore l'écriture.
Le savoir y est transmis par le biais de la
parole et de peintures rituelles réalisées à
des fins d'initiation. Les représentations
picturales, qui intègrent l'évocation du
Temps du Rêve, sont toujours interprétées
selon le niveau d'initiation de celui qui
peint et de celui qui regarde. |
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Les fresques aborigènes que nous découvrons
sont remarquablement conservées, elles
peuvent dater de plus de 20 000 ans, les
plus récentes ayant moins d’une centaine d’années.
Ensuite, il faut grimper
au sommet des rochers d’Ubirr pour y
découvrir un panorama éblouissant. Des
plaines recouvertes d’une végétation
luxuriante et de nombreux points d’eau à
perte de vue. |
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Stuart Highway |
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Dernière ligne droite de cette traversée
légendaire à travers « l’outback »,
l’arrière-pays australien, à l’image de sa
démesure mais aussi de son âme. Du charme
tempéré d’Adelaïde à la chaleur tropicale de
Darwin, en roulant sur des lignes droites
qui n’en finissent plus, on est souvent pris
de vertige devant cette immensité. Ce n’est
pas simplement une route, c’est un passeport
pour une immersion au cœur de l'Australie et
d’une culture millénaire. Chaque kilomètre
est une succession de rencontres magiques :
chauffeurs de « road train », peintres
aborigènes, piliers de comptoirs,
cow-boys veillant sur un territoire grand
comme la France, ou chasseurs d’opales
composeront une fabuleuse galerie de
portraits inoubliables. |
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Litchfield National Park |
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Sur ma route, le parc national de
Litchfield vaut une bonne journée de
visite. Avec ses terres boisées luxuriantes,
ses chutes d’eau spectaculaires, ses
piscines naturelles étincelantes et ses
hautes termitières, il est devenu une
destination de plus en plus populaire depuis
Darwin. Il n’est qu’à deux petites heures de
route, ce qui est pratiquement la porte à
côté dans le Territoire du Nord. |
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Un champ surréaliste de termitières
dites « magnétiques », semblables à
des pierres tombales, dont beaucoup
dépassent 2 mètres de hauteur. Des armées de
millions de minuscules termites les ont
construites sur un axe nord-sud pour
protéger l’intérieur du soleil brûlant.
Il y a aussi quelques termitières géantes
plus « classiques » ! |
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Au milieu d’une dense forêt pluviale émerge
les Florence Falls, dotées d’une des
plus belles piscines naturelles qui, en
l’absence de crocodiles permet de se baigner
en toute sécurité.
Un Black-footed Rock Wallaby -
Petrogate lateralis –d’ordinaire plutôt
discret le jour, fait une apparition
furtive. La couleur de son pelage l’aide à
se camoufler au milieu des roches. |
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Parmi les chutes les plus spectaculaires du
parc national de Litchfield, les Tolmer
Falls dévalent deux escarpements avant
de plonger dans une magnifique piscine
naturelle. |
Plus plaisant, plus naturel, on s'y rend en
famille ou entre amis pour profiter de l'eau
et se rafraîchir, dans cette région très
chaude et humide qu'est le Top End.
Et parmi les spots les plus populaires pour
la baignade, on trouve les Wangi Falls
où en milieu de journée il est même
difficile de trouver un coin pour sa
serviette! |
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Darwin |
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Au bout de la Stuart Highway, à l’extrême
nord du pays, Darwin, la capitale du
Territoire-du-Nord, cultive son charme de
cité tropicale.
Active et cosmopolite, la ville autrefois
malmenée par l’histoire - en 1974, le
cyclone Tracy, sans doute l’intempérie la
plus légendaire du pays, frappe le jour de
Noël et détruit les trois quarts de la ville
et fait une soixantaine de morts - connaît
aujourd’hui l’une des plus fortes
croissances économiques du pays.
Ville au parfum exotique, entourée d’une
nature intense et luxuriante, elle est
géographiquement plus proche de la Papouasie
Nouvelle-Guinée et de l’Indonésie qu’elle ne
l’est de Sydney ou de Melbourne. |
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Bienvenue au marché nocturne -
Sunset Market - de
Mindil Beach à Darwin, où
l'on peut goûter aux saveurs de
la région Asie-Pacifique dans un
cadre tropical d’une chaleur
douce et une ambiance
décontractée.
Entre mai et octobre, en bord de
plage, les palmes des cocotiers
se balancent dans la lumière du
soleil couchant, l’odeur du
satay braisé et des nouilles
épicées flotte dans l’air et le
théâtre de rue et les concerts
animent la soirée.
Le passé tragique et le climat
intense de Darwin ne semblent
pourtant pas parvenir à affecter
l’atmosphère de la ville et les
états d’âme de ses habitants. Il
y règne une ambiance de détente
caractéristique des tropiques –
un monde où la nature passe la
5ème tandis que les humains
semblent vivre au ralenti ! |
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Avant d’arriver à Darwin,
une halte s’impose au
Territory Wildlife Park,
qui présente dans un cadre
naturel des centaines
d’animaux australiens.
Le grand attrait du site est
l’aquarium. Traversé par un
tunnel transparent, il
permet d’admirer des raies,
des poissons-scies et
surtout des barramundis
- Lates calcarifer - un
poisson de table
emblématique et vénéré comme
une marque australienne par
excellence. Son nom est
dérivé d’un nom aborigène de
la région de Rockhampton
dans le Queensland
australien signifiant
poisson aux grandes
écailles... tandis qu’un
autre bassin permet un face
à face plutôt
impressionnant avec un
crocodile marin de près de 4
m de longueur !...
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Grèbe australien & divers |
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Barramundi
& divers |
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Saltwater Crocodile |
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Rainette
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Dingo |
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Rapaces |
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Balbuzard pêcheur |
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Dans cette région, la « crocodile
industrie » fonctionne à plein régime et
on ne compte plus les parcs spécialisés dans
l’exhibition du fameux reptile ou les
croisières de style « jumping crocodile »,
le tout hautement touristique et qui vaut le
détour uniquement pour se convaincre une
fois pour toutes que la baignade n’est pas
la meilleure activité locale.
Et loin de l’atmosphère onirique et poétique
des récifs coralliens, le plein centre-ville
de Darwin offre quant à lui une expérience
aussi spectaculaire que pathétique de
l’animal le plus emblématique du nord
tropical : le crocodile marin appelé
Saltwater ou « Salties ». |
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Crocosaurus Cove, un
parc animalier entièrement
dédié au reptile aquatique,
propose non seulement
d’observer les crocodiles
dans leurs aquariums, mais
aussi d’assister à leurs
repas ou d’embarquer à bord
d’une cage de verre qui sera
alors immergée dans l’un des
bassins pour un face à face
sans risque avec un vieux
crocodile que les soigneurs
doivent titiller avec une
perche pour qu’il fasse
honneur à sa réputation
d’agressivité.
Visiblement, il a compris
depuis longtemps qu’il ne
mangera pas le « fat boy »
pourtant bien appétissant
qu’on lui propose
faussement !
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La
« noctural house » est
particulièrement intéressante
mais pour les ophiophobes - ceux
qui ont peur des serpents, comme
Indiana Jones et moi - la visite
peu quand même être pénible. |
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Au bout de la route, il y a les arches
paraboliques de la cathédrale St. Mary
Star of the Sea construite en 1962 qui
confirme que
Darwin est bien tournés vers la mer.
L’aspect culturel de Darwin se découvre
aussi dans les salles du très beau Museum and Art
Gallery of the Northern Territory (compter
une bonne demie-journée!).
Parmi ses expositions permanentes, des
collections d’art aborigène mais aussi
d’œuvres en provenance de Malaisie et du
Timor, et des exhibitions naturalistes sur
la géologie, le climat, la faune et la flore
du Territoire du Nord. |
La touche « only in
Darwin » provient quant à elle de la salle
dédiée au passage du cyclone Tracy, et bien
sûr de Sweetheart, cet énorme
crocodile empaillé qui trône maintenant
fièrement au musée. Malheureusement les
photos sont interdites. |
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Cette Australie de l’intérieur est celle des
vastes étendues désertiques rouges, des
kangourous, des « road trains », ces
interminables camions, et des « road
house », ces relais-service perdus au milieu
de nulle part.
Indissociable de l’identité australienne, l’Outback,
cet arrière-pays semi-aride, constitue ainsi
le symbole d’une Australie à la nature
démesurée où trône Uluru, le fameux rocher
monolithique, emblème de tout le pays et
destination touristique incontournable.
Le désert est aussi celui des Aborigènes et
de leur Dreamtime. |
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