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Voyage désert Atacama au Chili

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Désert d'Atacama : le plus aride!

cliquer sur la « vignette photo » pour accéder à l'album photos correspondant. Bonne visite.
 
 

 
 

Après mon périple sur l'ile de Pâques, je prends un vol de Santiago du Chili à Calama, ville qui n’a pas d’autre intérêt que de posséder l’aéroport le plus proche de San Pedro de Atacama… ma prochaine destination.

Chili, désert d'Atacama

 

Frontalière du Pérou et de la Bolivie, l'extrême nord du Chili présente des paysages variés : volcans, lagunes, « salares », et l'un des déserts les plus secs du monde : le désert d'Atacama, constitué de paysages lunaires en oasis, en passant par des dunes sublimes. Il y en a pour tous les goûts!

San Pedro de Atacama demeure le cœur d'une région aux paysages fantastiques : la cordillère de Sel avec les vallées de la Lune et de la Mort, les villages précolombiens de Quitor et Tulor, au Nord les incroyables geysers du Tatio, au Sud le Salar d'Atacama et ses immenses réserves de lithium, au Sud-Est les lacs Miscanti et Miñiques, à l'Est la route de la cordillère bordée de sommets à plus de 5.000 mètres puis la Réserve nationale Los Flamencos avec le Salar de Aguas Calientes et celui de Tara puis le Paso Jama à la frontière argentine.

 
 

San Pedro de Atacama

 
Chili, désert Atacama : galerie photos route vers San Pedro  

Au volant de mon pick-up truck flamboyant, (rouge avec placardée sur les portes et le toit en noir sur fond jaune l’immatriculation du véhicule), j’emprunte la route qui va de Calama à San Pedro de Atacama et traverse déjà une région qui donne le ton : une terre raclée par les vents jusqu'à l'os.

Après un contrôle policier, San Pedro de Atacama émerge comme un mirage qui se reflète en tremblant sur l'asphalte en fusion. Le village sans être totalement dans le désert d'Atacama, en présente néanmoins de nombreuses caractéristiques de par son climat de désert d'altitude, son aridité, ses salines, etc…

Situé au Nord du Chili, à 2 438 mètres d'altitude au pied de la cordillère des Andes et à quelques kilomètres de la Bolivie et de l'Argentine, San Pedro de Atacama cultive deux aspects antinomiques, une sorte de Doctor Jeckyll et Mister Hyde du tourisme…
 
     
 

D’un côté, un village dynamique qui ne manque pas de charme avec ses petites rues bordées de maisons en adobe qui conduisent à une petite place arborée, la plus commerçante étant la rue Caracoles avec ses échoppes de souvenirs (vendant des produits typiquement andins… made in China… tout fout le camp !), ses spécialités andines, dont la tisane de feuilles de coca, bien utile en altitude (un bon prétexte !)…  avec comme toile de fond le volcan Licancabur. Le jour est un four. La nuit, il gèle.

Toute la région est passionnante du point de vue paysagiste, historique, archéologique, géologique, astronomique... et mérite bien une étape de plusieurs jours.

 

Chili, désert Atacama : San Pedro de Atacama

Revers de la médaille, la beauté des paysages environnants attire des voyageurs du monde entier et la citée est vite devenue une destination touristique incontournable où une improbable agglomération de routards tout droit issus d'une communauté cévenole téléportée au milieu de nulle part, arbore fièrement t-shirt ou autre panoplie vestimentaire à l’effigie du Che (il est passé par là !) avec iPhone vissé à l’oreille (sûr qu’il se retourne dans sa tombe !). On se demande comment un si petit village peut absorber autant de visiteurs et certaines rues alignent les agences de voyages (peu scrupuleuses) qui proposent toutes les mêmes visites aux mêmes heures sur les mêmes sites… Bonjour l’ambiance !

Mais les voyageurs véhiculés ne manqueront pas de poser leurs sacs à Toconao ou à Socaire pour se rapprocher de sites captivants et d’une atmosphère plus propice à la détente.

 

 
     
 
Chili, désert Atacama : église de San Pedro de Atacama  

Sur la place pavée s'élève l'église de San Pedro : toute blanche, de style colonial et construite avec des techniques artisanales. Elle est dotée d’épais murs en adobe, d'une charpente en bois de caroubier,  un plafond en cardôn (bois de cactus), de solides bandelettes de cuir en guise de clous,  ainsi que d'un retable polychrome.

L'église a été classée monument national.

 
     
 

Le musée archéologique Le Paige doit son nom à un missionnaire jésuite belge, Gustavo Le Paige, qui se passionna pour les cultures indiennes locales et rassembla de 1955 à 1980 un nombre considérable d'objets dûment classés et conservés.

La remarquable collection, bien mise en valeur, offre un bon témoignage des Atacameños qui habitèrent la région pendant onze mille ans. Parmi les pièces les plus riches: céramiques, textiles, ustensiles, objets chamaniques, figurines en or et masques.

 

Chili, désert Atacama : musée archéologique Le Paige

 

 
     

Pucará de Quitor

 
Chili, désert Atacama : Pucará de Quitor  

Les premiers habitants nomades et éleveurs de guanacos sont arrivés dans la région il y a onze mille ans, puis se sont sédentarisés. Ils ont fondé des villages, dont certains en vue d'assurer leur sécurité: c'étaient des forteresses - les Pucarás (ou Pukaras) - sur des buttes stratégiques.

Situé à 3 km du village de San Pedro de Atacama, la Pucará de Quitor en est un bon exemple.

Protégée d'un côté par une falaise, de l'autre par un mur, cette forteresse a été construite au XIIe siècle par les Atacameños puis renforcée sous l'occupation des Incas avant d'être attaquée et anéantie par les Espagnols en 1540.

Des centaines de remparts s’élevaient sur les collines, comme d’immenses nids de pierre mais la forteresse est peu à peu tombée en ruines. Les murs du bâtiment semi-circulaire ont néanmoins été restaurés à partir des années 1980.

Le site est classé monument national.

 
     
 

Chili, désert Atacama : Pucará de Quitor

 

Du sommet la vue englobe toute l’oasis et surplombe la rivière San Pedro et la Garganta del Diablo (la gorge du diable).

 

Chili, désert Atacama : Pucará de Quitor

 

 
     

Village de Tulor

 

Chili, désert Atacama : village de Tulor

 

Miraculeusement conservé par le sable qui l'a recouvert jusqu'en 1982, les ruines du village de Tulor datent de l'époque précolombienne: ce petit village, qui n’est pas un Pucarás, a été construit vers l'an 800 avant J.-C. par les Licanantays.

Entourées d'une enceinte, des huttes d'adobe circulaires, semi-enterrées, portes tournées vers l'est, regardent le Licancabur. Seules les fondations subsistent mais deux maisons ont été reconstituées, plutôt mal d’ailleurs… car le toit de la première s’est effondré!

Les archéologues pensent que 150 à 200 habitants y vivaient, pratiquant l'élevage, l'agriculture, la céramique et le tissage.

Tulor aurait été abandonnée à la suite d'une période de sècheresse avant de devenir une nécropole.

 

 
     

Valle de la Luna

  Chili, désert Atacama : valle de la Luna  

À seulement quelques kilomètres de San Pedro de Atacama se cache un paysage inouï, celui de la Cordillera de la Sal, qui borde le Salar d'Atacama.

Il y a des millions d'années, le mouvement tectonique terrestre a soulevé le fond d'un lac asséché, jusqu'à faire surgir cette « cordillère du sel ».

 
     
 

La vallée de la Lune - Valle de la Luna - a été classée sanctuaire de la nature et porte bien son nom. Elle a la forme d'un amphithéâtre entouré de dunes.

On peut escalader la plus grande dune de sable gris, la Duna Mayor, et admirer, du haut de sa crête, le paysage lunaire et la cordillère.

Sculptées par le vent et le soleil du désert, des formes étranges ont émergé, colorées par les minéraux, que l'aube et le crépuscule font étinceler et enrobent davantage de mystère.

 

Chili, désert Atacama : valle de la Luna

 

 
     

Toconao

  Chili, désert Atacama : Toconao  

Toconao est une oasis au milieu du désert, avec ses vergers, sa jolie église de San Lucas classée monument national, ses maisons en pierre blanche volcanique, la liparite.

C’est en quelque sorte la porte d’entrée à un secteur de la Réserve nationale Los Flamencos.

 
     

Laguna Chaxa

 

Chili, désert Atacama : laguna Chaxa

 

Au Sud de San Pedro de Atacama, une piste longe une immense étendue de sel de 300 000 hectares, la plus grande du Chili, la surface crevassée du Salar d'Atacama.

Le salar est émaillé de quelques points d'eau dont la laguna Chaxa, véritable oasis d’activités, où l'on peut voir trois des cinq espèces de flamants connues (flamant des Andes, le flamant du Chili et le flamant de James), en compagnie d’autres volatiles intéressants.

Ces oiseaux menacés d'extinction viennent s'alimenter dans ces petits lacs aux rives en croûtes de sel. Les flamants ont donné leur nom à la réserve.

 

 
     
 

En fin d'après midi le ciel, les Andes et la lagunes prennent des couleurs extraordinaire, une occasion unique de contempler un coucher de soleil à 360°.

Et surtout, ne pas quitter les lieux avant la fin du spectacle car la lumière réserve de belles surprises jusqu'a ce que la nuit viennent clore le show!

(Si vous repartez de nuit, visualisez bien la piste en arrivant, il y a quelques embranchements, rien de bien méchant, afin d'éviter toutes déconvenues...)

 

Chili, désert Atacama : laguna Chaxa

 

 
     
 
Chili, désert Atacama : flamant des Andes  

Le Flamant des Andes - Parina grande - Phoenicopterus andinus - est l'une des trois espèces de flamant rose vivant au Chili, surtout aux altitudes intermédiaires entre 2.300 et 3.500 m.

Ce grand flamant de 1,40 m a, sa tête, son cou et sa poitrine rouge rosé ; son bec noir et jaune ; ses pattes jaune clair.

Il recherche sa nourriture dans des plans d'eau salée peu profonds et on le trouve en nombre dans le Salar d'Atacama ou dans celui de Surire.

 
     
 

Le Flamant du Chili - Flamenco chileno - Phoenicopterus chilensis - mesure environ 1 m et a le plumage rose saumon, avec quelques taches plus foncées.

Son long bec crochu est noir à l'extrémité, les pattes rose clair.

On le trouve dans des plans d'eau de faible profondeur, notamment dans la réserve Los Flamencos dans le Nord, dans la réserve El Yali au Sud de Valparaiso, sur l'île de Chiloé ou en Patagonie.

 

Chili, désert Atacama : flamant du Chili

 

 
     
 
Chili, désert Atacama : flamant de James  

Le Flamant de James - Parina chica - Phoenicopterus jamesi - possède un corps rose clair avec des taches rose foncé ; son bec jaune et noir ; ses pattes couleur brique.

Son cou et ses pattes sont moins grands que chez les deux autres flamants du Chili et son allure est plus délicate.

On le trouve dans tout le Chili, notamment dans le Nord : désert d'Atacama, Parc national Nevado de Tres Cruces, etc.

 
     
 
L’Avocette des Andes - Caití - Recurvirostra andina - mesure de 45 à 48 cm et se caractérise par un plumage moitié blanc moitié noir, avec un long bec fin noir, recourbé vers le haut à l'extrémité, qui l'aide à trouver sa nourriture, des petits invertébrés.
 

Chili, désert Atacama : Avocette des Andes

 

 
     
 
Chili, désert Atacama : Bécasseau de Baird  

Le Bécasseau de Baird - Playero de Baird - Calidris bairdii - petit oiseau (15 à 19 cm) migrateur arrive au Chili pendant le printemps et l'été austral, de fin août à avril et est présent dans tout le pays, aussi bien sur les côtes que dans les Andes ou dans la région des lacs.

Il vit en petits groupes et se nourrit d'insectes, crustacés et vers.

 
     
 

Chili, désert Atacama : lézard de Puritama

 

Le lézard de Puritama - Lagarto de Puritama - Liolaemus puritamensis.

Pluvier à collier interrompu – Charadrius alexandrinus.

 

Chili, désert Atacama : Pluvier à collier interrompu

 

 
     

Socaire

 
Chili, désert Atacama : Socaire  

Un peu plus loin, sur l’itinéraire qui conduit aux lacs de l’altiplano, et seul à des kilomètres à la ronde, le petit village de Socaire compte à peine 300 habitants.

Perché à 3 218 m d'altitude et d'origine préhispanique, il se caractérise par la succession de cultures en terrasses qu'il présente depuis des temps immémoriaux. Un mode de culture andin que l'on voit s'étager autour du village situé à 3 218 m d'altitude.

 
     
 

Chili, désert Atacama : Socaire

  La piste qui mène aux lagunes Miscanti et Miñique, dans la réserve nationale Los Flamencos, est à elle seule un voyage enchanteur.

De plus, c'est l'endroit idéal pour apprécier la beauté naturelle du Salar d'Atacama et une opportunité pour croiser un troupeau de charmantes Vigognes, le plus petit des camélidés d'Amérique du Sud, mais celui qui a la laine la plus fine.

 

Chili, désert Atacama : Vigognes

 

 
 

 

 
 

Lagunas Miscanti et Miñique

 

Chili, désert Atacama : lagunas Miscanti

  À quelques kilomètres de la frontière avec l’Argentine, des lacs de haute altitude sont disséminés sur l’Altiplano, parmi ces merveilles deux se distinguent par leur cadre enchanteur : à 4 200 m les lagunas Miscanti et Miñiques font face aux Cerros Miscanti (5 622 m) et Miñiques (5 910 m).  

Chili, désert Atacama : lagunas Miñique

 

 
     
 

La palette est splendide: le bleu du ciel et des lacs, les touffes d'herbe jaune dans la terre ocre, les roches rouges et noires, la neige des volcans.

Seules traces de vie, des Vigognes ou Vicuña - Vicugna vicugna - qui gambadent au bord du lac et sur les versants des montagnes. C'est le plus petit des camélidés d'Amérique du Sud, avec un poids d'environ 40 kg. C'est aussi celui qui a la laine la plus fine, ce qui lui a valu sa quasi extermination au XXe siècle. Aujourd'hui protégées, les vigognes sont réparties sur les hauts plateaux du Chili, du Pérou, d'Argentine et de Bolivie.

  Chili, désert Atacama : lagunas Miscanti

De juillet à décembre, en hiver austral, les lacs sont gelés et les oiseaux viennent y nicher, dont la rare foulque cornue.

 

 
     

Laguna Cejar

  Chili, désert Atacama : laguna Cejar  

La laguna Cejar est un ensemble de trois petits lacs salés au milieu du salar d'Atacama. La lagune est alimentée par des ruisseaux souterrains venant de la cordillère.

Véritable oasis de vie au milieu du désert, on peut observer de nombreuses espèces d’oiseaux dont les fameux flamants roses et les incontournables touristes, autre spécimen de bipède beaucoup plus envahissant, venu profiter d’un des bassins dans lequel il peut faire trempette!

Autant dire que l’eau est... salée ! L’expérience est quand même sympa dans cette eau saturée, 40% de concentration de sel, qui fait flotter immédiatement... et en sortant de l’eau on est blanc, même le maillot de bain tient debout une fois sec!

 
 

En fin de journée, quand les bus sont repartis sur San Pedro, on se retrouve seul, à profiter du coucher du soleil sur les volcans Licancabur et Lascar, un pur moment d’extase.

(Prudence en repartant de nuit, la fin de la piste n'est pas indiquée par un "stop" et l'on peut se retrouver sur la route principale sans préavis!...)

 
     

El Tatio

 

L’avenir est à ceux qui se lèvent tôt !

Départ à 4 heures du matin, je roule sur une mauvaise piste, déserte mais plutôt bien balisée, qui monte jusqu'à 4 321 mètres d'altitude en direction de la frontière bolivienne où El Tatio éructe. El, car le volcan est masculin. Tata io, c'est le grand-père montagne qui pleure, la montagne aux geysers.

À 5h25, j’arrive au poste administratif géré par les Atacameños, n°3 dans la file d’attente… pas si mal ! À 5h30 nous pouvons investir le site, et ce n’est pas si facile de trouver le meilleur emplacement dans l’obscurité tant on n’y voit que dalle ! J’opte pour le dernier parking, bon choix !

 
     
  Chili, désert Atacama : geysers d'El Tatio  

Dans la lumière rasante de l'aube s'élèvent vers le ciel quelque 80 colonnes de vapeur allant jusqu'à 6 m de haut : les geysers du Tatio.

L'eau brûlante sort de terre à 85°C. Il fait -15°C au lever du jour. L'écart de température lève de fantomatiques colonnes de vapeur qui emprisonnent le soleil levant.

Le spectacle prodigieux d'un champ géothermique dans la cordillère des Andes. L’eau émerge des roches volcaniques et se transforme en vapeur au contact de l'air froid.

 
     
 

Les minerais dont regorgent la terre et la lumière transforment ce paysage en une palette de toutes les couleurs. Des bassins d’eau tiède ont été aménagés en piscines naturelles où l’on peut se baigner et ressortir avec une jolie peau couleur écrevisse !

Il ne faut surtout pas céder à la tentation et repartir au moment où les bus des tours organisés lèvent le camp.

Même si les cheminées sont moins impressionnantes, le spectacle des geysers avec en arrière-plan les Andes et le ciel bleu est un véritable délice que l’on peut savourer librement et pratiquement seul… au monde !

 

Chili, désert Atacama : geysers d'El Tatio

 

 
     
 
Chili, désert Atacama : Phrygile à tête noire  

Chili, désert Atacama : geysers d'El Tatio

  Chili, désert Atacama :

 

 
 
Une Phrygile à tête noire - Phrygilus atriceps - Black-hooded Sierra Finch - partage mon petit déjeuner!

 

 
     

Retour sur Calama

 

Chili, désert Atacama : retour sur Calama

 

La route du retour offre de beaux paysages et de bonnes opportunités pour voir des Lamas ou Llama - Lama glama - le plus grand des quatre camélidés, avec la vigogne, l'alpaga et le guanaco, présents au Chili, il est domestiqué depuis longtemps pour sa laine et sa viande, ou comme bête de somme.

Et des Alpagas ou Alpaca - Lama pacos - camélidé de petite taille, 1 m au garrot, qui est recherché pour la finesse de sa laine.

 

Chili, désert Atacama : Lamas

 

 

 
     

   
 

Pour l'émotion et l'esthétique, il est difficile de trouver mieux! Ce somptueux désert d'altitude est un paradis pour l’amateur de photos et de grands espaces, et un lieu incontournable pour qui s'intéressent aux civilisations andines : San Pedro est classée capitale archéologique du Chili. Un moment inoubliable à vivre où l'aventure est à perte de vue.

 
     

   
 
     
 
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