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Île de Pâques
: l'île mystérieuse |
cliquer sur la « vignette
photo » pour accéder à l'album
photos correspondant. Bonne
visite. |
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L'Île de Pâques (Rapa
Nui en polynésien, Isla
de Pascua pour les chiliens)
- île perdue dans le Pacifique -
est l'une des plus isolées du
monde, à 3.700 km des côtes
chiliennes, 2.000 km des îles
Pitcairn et 4.200 km de Papeete.
Elle témoigne d'un phénomène
culturel unique au monde.
Installée aux environs de l'an
300, une société d'origine
polynésienne a développé ici, en
dehors de toute influence, une
tradition de sculpture et
d'architecture monumentales
puissante, imaginative et
originale. Du Xe au XVIe siècle,
elle bâtit des sanctuaires et
dressa des personnages
gigantesques en pierre, les
moai, qui, créant un paysage
culturel sans égal, fascinent
aujourd'hui le monde entier.
Déjà l’atterrissage entre le
volcan Rano Kau et la
petite ville d'Hanga Roa
est grandiose, chargé d’émotion
et d’impatience. Les premiers
pas sur le tarmac… les appareils
photos qui crépitent pour
immortaliser l’arrivée sur cette
île mythique et tout le monde
qui semble se dire « nous y
sommes ! ».
L'accueil est chaleureux, entre
colliers de fleurs et musique
maori. Mais, mon premier
objectif est de récupérer le
ticket d’entrée du parc
national de Rapa Nui,
inscrit sur la liste du
patrimoine mondial de l'UNESCO
depuis 1995. En fait ce précieux
sésame n’est semble-t-il,
contrôlé que lors de deux
visites : le volcan Rano
Raraku où les moai
ont été façonné et le village
cérémoniel d’Orongo dédié
au culte de l'homme-oiseau. Et,
mauvaise surprise, ces deux
sites ne sont accessibles qu’une
seule fois pendant son séjour,
d’où l’intérêt de bien choisir
le moment.
Je prends mes quartiers pour une
semaine « Chez Joseph », un
établissement situé à proximité
du centre dans un environnement
agréable, bien que les chambres
semblent mal proportionnée
(salle de bain minuscule pour
une surface totale importante).
Sans doute un des meilleurs
rapports qualité/prix de l’île.
José me met immédiatement en
contact avec les loueurs de
véhicules et comme un quad coûte
le même prix qu’un petit 4X4, je
ressorts de chez Paola avec un
Suzuki Jimmy prêt à faire le
tour de l’île au pas de course
tant l’impatience d’avoir un
premier aperçu est grande.
Et la première journée se
termine confortablement
installé, face au site
archéologique d'Ahu Tahai
et à l'océan. Un verre à la
main, je savoure les derniers
instants du jour... Et avec de
la chance, l’imagination fera le
reste… ce soir, le ciel et les
moutons nuageux s'enflamment de
couleur orange et pourpre.
Fascinant! |
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Hanga
Roa |
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Hanga Roa est la seule
ville et la capitale de la
province chilienne de l'île de
Pâques.
L'avenue principale de
l'île, Avenida Atamu Tekena, est
le cœur de la ville. La plupart
des services : magasins, hôtels,
restaurants, et supermarchés,
s’y trouvent regroupés. De plus
elle est plutôt agréable,
décontractée et constitue un bon
point de départ pour découvrir
les différents centres
d’intérêt.
L’Ahu Tautira, situé à
l’entrée du pittoresque petit
port de pêche, et surmonté de
deux moai, constitue sans doute
la première rencontre du
voyageur avec ces géants de
pierre! |
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Impossible de ne pas
remarquer l’apparence
originale de l’Iglesia
Hanga Roa, qui vaut le
coup d’œil pour ses
sculptures qui mêlent
influences chrétiennes et
pascuanes traditionnelles.
Ici, comme dans les îles
polynésiennes, les
cimetières sont des
endroits très bien
entretenus, souvent repeints
de frais, dans des couleurs
vives.
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Le Musée Anthropologique
Sebastián Englert
explique la présence
historique du peuple
polynésien sur l'île de
Pâques et son mode de vie
traditionnel, jusqu'à
l'arrivée des Européens et
leur influence sur l'île.
Le tout étant
essentiellement présenté
sous forme de panneaux très
bien documentés et
magnifiquements illustrés de
dessins ou photos
d'époque... une traduction
en français est disponible à
l'entrée.
Ceux dont la lecture
rebute... passeront leur
chemin!
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Ce musée, extrêmement
intéressant, tente de
répondre aux questions sur
la construction et le
transport des moai, non
seulement en regardant la
partie technique, mais aussi
sur les raisons possibles
pour lesquelles ils ont été
érigées.
Indispensables à celui qui va se plonger
pendant quelques jours dans le lointain
passé des pascuans, et utiles pour la bonne
compréhension du récit, voici quelques mots
de vocabulaire :
• Moai : géants de pierre, installés
en ligne ou seuls.
• Ahu : plates-formes ou
promontoires, construits en pierre, sur
lesquels les moais se dressent.
• Pukao : couvre-chef taillé dans une
pierre rouge qui coiffe le moai. |
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Complexe archéologique
d’Ahu Tahai |
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Les plus célèbres vestiges archéologiques de
Rapa Nui et emblème de l'île sont les
Moai, gigantesques statues de
pierre, disposés le plus souvent dos à
l'océan, dont on pense qu'ils représentent
les ancêtres sacrés, veillant sur les
villages et les aires de cérémonies et
protégeant ainsi le peuple contre le monde
extérieur.
Leur hauteur varie de 2 à 20 m et la plupart
d'entre eux ont été sculptés dans les
scories volcaniques, en utilisant de simples
pics, les toli, faits de dur basalte.
On leur faisait ensuite descendre les
pentes dans des cavités préalablement
creusées à cet effet.
Certains d'entre eux portent un couvre-chef,
formé de larges blocs circulaires d'une
pierre rouge, connu sous le nom de pukao
; cette distinction correspond probablement
à un statut rituel spécifique. |
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Identifié comme l'un des plus
anciens sites de statues sur
Rapa Nui, le complexe
archéologique d’Ahu Tahai,
comprend un ensemble de trois
ahu restaurés : Ahu Vai Uri,
à gauche ; Ahu Ko Te Riku,
à droite avec la coiffe ; et
Ahu Tahai, au centre.
Situé à proximité de Honga Roa
et facilement accessible à pied,
le complexe archéologique d’Ahu
Tahai est particulièrement
photogénique, notamment au
crépuscule quand le soleil
sombre entre les statues. |
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Ahu Vai Uri est
composé de cinq statues,
dont une seule est intacte,
une est décapitée et peut à
peine être reconnue et les
autres gravement
endommagées.
Ahu Tahai présente un
seul grand moai
intact mais à l’aspect bien
érodé. Il porte le nom de
l’ensemble du complexe. |
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Ahu Ko Te Riku dispose
d'une belle statue unique,
en bon état, qui arbore de
magnifiques yeux blancs
avec les iris noir et
coiffé d’un pukao.
La partie blanche de l'oeil
est faite de corail blanc -
punga - tandis que
l'iris est un disque taillé
en scorie rouge - hani-hani.
A ce jour, un oeil, présenté
au Musée Anthropologique
Sebastián Englert, a été
découvert à Ahu Nau Nau
et un autre beaucoup plus
petit a été dégagé à l'Ahu Tongariki.
La taille des cavités
étaient vraisemblablement
réalisés quand, le moai
était proche de son ahu ou
déjà érigé car les statues
en cours de fabrication ou
de transport ne possèdent
pas de cavité.
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Ahu Hanga Kio E |
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Le long du littoral nord le solitaire Ahu
Hanga Kio E. |
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Paysages du Nord- Ouest |
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Les volcans de l’île ont l’air
préservés de l’action humaine mais autrefois
recouverts de forêts, leurs flancs sont
désormais pelés et infertiles.
Les légendes racontent que les anciens
habitants de Rapa Nui coupèrent tous les
arbres, pour pouvoir acheminer les statues
monumentales vers leur destination finale,
souvent la côte, où elles furent érigées sur
des plateformes.
Mais c’est sans doute le résultat de
l’action conjuguée de l’homme et d’une
nature peu clémente. |
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Ana Kai Tangata |
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Située au sud de Hanga Roa, la grotte d'Ana
Kai Tangata est creusée dans les
falaises noires.
Les parois sont décorées par de magnifiques
peintures rupestres, autre témoignage de
l'histoire de l'île.
Plusieurs autres grottes arborent des
peintures murales figurant des divinités,
des oiseaux et des symboles de fertilité. |
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Paysages de la côte Sud |
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L’île n’est pas entourée d’une barrière de
corail mais de falaises, dont certaines
atteignent presque 300 mètres de haut, qui
sont livrées aux assauts des houles
océaniques. |
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Ahu Akahanga |
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La côte sud est parsemée de
sites archéologiques, des Ahu
et Moai brisés ou
renversés.
Parmi les plus intéressants, l’Ahu
Akahanga propose des moai
qui gisent face contre terre
avec plusieurs pukao
disséminés autour de la
plate-forme disloquée.
L'île a été occupée autour de
300 apr. J.-C. par des
Polynésiens, probablement venus
des Marquises, qui y ont apporté
avec eux une culture de l'âge de
pierre. Tous les aspects de
cette culture indiquent qu'aucun
autre groupe humain n'est venu
se mêler à eux avant l'arrivée
des Européens. |
Entre le Xe et le XVIe siècle,
la communauté présente sur l'île connut une
forte expansion, avec des villages dispersés
pratiquement tout le long de la côte. Ses
monumentales figures de pierre, les moai, et ses autels
monumentaux, les ahu, témoignent du
niveau élevé atteint par cette société, qui
connaissait aussi une forme d'écriture
pictographique, le rongo rongo, qui
n'a pas été déchiffrée à ce jour.
Toutefois, la communauté connut une crise
économique et sociale au XVIe siècle, due à
la surpopulation et à la dégradation de son
environnement. La population se divisa alors
en deux groupes séparés de clans qui se
faisaient perpétuellement la guerre. La
classe de guerriers qui se forma à cette
occasion donna naissance au culte de
l'Homme-oiseau, basé dans les petites îles
situées au large d'Orongo, qui
remplaça la religion liée aux statues, et
porta à l'abandon ou à la destruction de
beaucoup de moai et de ahu.
Le nombre important de statues renversées
témoigne de la violence des conflits ayant
opposé les insulaires. |
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Volcan Rano Raraku |
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Peut-être l'apogée du voyage initiatique !
Le volcan Rano Raraku occupa une
place très importante dans l'histoire de
Rapa Nui, dans la mesure où l'ensemble, ou
presque, des 887 statues de l'île ont été
sculptées ici.
Les moai laissés inachevés dans la
roche en témoignent encore aujourd'hui.
La pouponnière des dieux !
C’est le seul endroit où l’on trouve encore
des moai enfoncés dans le sol,
d'autres entièrement terminés, sans doute
dans l’attente de leur acheminement vers l’un des
ahu de l’île, et d'autres encore restés
inachevés, comme si leur sculpteur s’était
volatilisé sans pouvoir terminer son œuvre. |
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Les statues incomplètes dans la carrière
sont remarquables tant par leur nombre que
par l'inaccessibilité de certaines qui se
trouvent en haut du cratère. La hauteur de
la plus grande, 21,6 m, presque le double du
plus grand moai jamais terminé et
pesant environ 270 tonnes… laisse songeur
sur leur destination finale.
Certains des moai incomplets semblent
avoir été abandonnés après que les
sculpteurs aient rencontré des inclusions de
roche très dure à moins qu’ils n’aient
jamais été destinés à être séparés de la
roche dans laquelle ils ont été sculptés... |
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À l'extérieur de la carrière un
grand nombre de moai,
dont certains partiellement
enterrés jusqu’aux épaules, ont
fourni la plupart des images les
plus célèbres de l'île. Ils se
distinguent du fait que leurs
yeux ne sont pas creusés, qu’ils
n'ont pas de pukao et ils
n'ont pas été endommagés dans
les guerres civiles de l'île.
Après une marche pour atteindre
le cratère du volcan,
l’intérieur dévoile une petite
lagune, l'un des trois lacs de
cratères d'eau douce de l'île et
encore d’autres statues. |
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Paysages du Centre |
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Rapa Nui est une minuscule île volcanique
qui s’est formée à partir de trois volcans,
aujourd’hui éteints.
Les paysages sont austères, les flancs des
collines et des volcans sont complètement
érodés toutes les forêts et autres cocotiers
ont disparu depuis longtemps, en raison de
la surexploitation. |
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Ahu Tongariki |
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L'Ahu Tongariki, le plus grand ahu
restauré, compte 15 moai alignés sur
une plateforme de 150 m de long. Ces moai,
partiellement démolis lors de guerres
tribales, ont été complètement détruits par
un raz de marée dans les années 1960. Les
statues et les coiffes – pukao – ont
été dispersées à plus d’une centaine de
mètres à l’intérieur des terres. Lors de la
restauration, conduite par des mécènes
japonais, seul un pukao a été replacé
sur l’un des moai. |
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C’est au lever du soleil, dans
la fraîcheur et la solitude, que
le site révèle toute son
intensité mystérieuse quand les
statues se découpent sur un ciel
qui s’enflamme de mille
couleurs. |
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Pétroglyphes de Papa Vaka |
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Après l'Ahu Tongariki, en suivant la route
vers le Nord-Ouest, et non loin de la côte, un énorme bloc de
basalte est orné de gravures prolifiques.
Les pétroglyphes de Papa Vaka
représentent des thons, requins, tortues et
hameçons. |
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Ahu Nau Nau |
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Un des plus beaux endroits de l'île, situé à
proximité de la plage Anakena sur la partie
nord de l'île de Pâques, Ahu Nau Nau
est un site archéologique particulièrement
intéressant comprenant 7 moai
restaurés : posés sur un ahu
partiellement enterré dans le sable, quatre
moai avec leur pukao très bien
monté sur la tête, deux de taille moyenne et
le septième constitué des restes d'un corps
dans sa forme originale. |
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Un moai renversé près de
la plage d’Anakena, l’une
des deux seules petites plages
de sable blanc de l’Île de
Pâques. |
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Ahu Akivi |
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L’énigmatique Ahu Akivi, la seule
plateforme située à l’intérieur des terres,
suscite de nombreuses interrogations.
Contrairement à la plupart des autres, qui
tournent le dos à la mer, celle-ci lui fait
face et n'est pas situé sur la côte. Et
durant les équinoxes de printemps et
d’automne, les moai ont le visage
face au soleil couchant et tournent le dos
au lever du soleil.
Ce qui pourrait impliquer une signification
astronomique…
L’alignement des sept moai est parfait, le
travail de restauration phénoménal. |
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Puna Pau |
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Le fameux site Puna Pau, où étaient
fabriqués les pukao, les coiffes
cylindriques qui ornaient la tête des
moaï, avec du tuf volcanique rouge.
Vingt-cinq coiffes sont éparpillées sur les
flancs et à l’intérieur du petit cratère
dans l’attente de leur destination finale… |
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Volcan Rano Kau |
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Le volcan Rano Kau, d'un diamètre de
1.500 m, abrite un lac et propose, depuis le
bord du cratère, un panorama absolument
splendide.
Le cratère du volcan éteint Rano Kau
est partiellement recouvert de roseaux de
totora flottants sur une eau
opalescente.
À certaines heures, quand la lumière inonde
l’intérieur du lac volcanique, le spectacle
semble trop beau pour être vrai ! |
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Village d'Orongo |
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Au sommet du Rano Kau, à l'endroit où la
falaise et le mur du cratère intérieur
convergent, se trouve l'ancien village
rituel d'Orongo dédié au culte de
l'homme-oiseau. Ce culte a pris la suite de
celui des Moai au XVIIe siècle. Chaque
année, au printemps, les participants du
village dévalait la façade et nageaient
jusqu’à l'îlot de Moto Nui afin d’y
récupérer un œuf de sterne fuligineuse,
alors appelé Manatura (Sterna fuscata). Le
premier arrivé devenait alors l’homme-oiseau
pour l’année et acquérait un statut
prestigieux dans la communauté. |
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Les maisons sont réalisées avec
un parement de pierres empilées
horizontalement. Leur toit,
voûté, est recouvert de terre,
de sorte qu’elles ont l’air
souterraines. L’entrée se fait
par un tunnel étroit.
Au bord du cratère se trouve un
ensemble de rochers gravés de
nombreux pétroglyphes
d’hommes-oiseaux pourvus de
longs becs et de mains
saisissant des œufs. |
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L’îlot de Moto Nui, situé
à environ deux kilomètres du
village d’Orongo, est le plus
grand des trois îlots satellites
de Rapa Nui, maintenant réserve
ornithologique, c’était un lieu
essentiel pour le culte de
« l’homme-oiseau », la religion
de l'île entre l'ère « Moai » et
les temps chrétiens.
Pour l’atteindre, les champions
de chaque tribu devaient
auparavant dévaler une falaise
de 300 mètres. |
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Kari Kari Cultural Ballet |
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Le spectacle authentique et très dynamique
du Kari Kari Cultural Ballet, où l’on
ressent toute l'énergie, la fraicheur et la
sensualité polynésienne au travers des
prestations de grande qualité des danseurs
en costumes traditionnels, le tout rythmé au
son des instruments typiques.
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Chevaux sauvages et
élevage! |
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Même si la concurrence avec les 4x4 et
autres scooters est de plus en plus visible,
le cheval reste un moyen de locomotion très
apprécié des insulaires. Et il n'est pas
rare de voir les habitants se déplacer à
cheval dans les rues de Honga Roa.
Même si la plupart des Chevaux évoluent en
liberté mais ne sont pas pour autant des
chevaux sauvages bien qu'ils en ont souvent
le comportement (harde, hiérarchie, battage
de l'eau, bain de boue, ...). Ils portent la
marque de leurs propriétaires. |
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Avec plus de 6200 têtes de
bétail bovin et équin, l’élevage
est une activité importante à
l’échelle de l’Ile et joue un
rôle socioculturel en tant que
capital et sécurité alimentaire
pour la communauté insulaire.
Cependant la majorité du bétail
divague sans véritable contrôle
et paît dans des zones fragiles
du territoire : sols à faible
capacité de charge, sites
archéologiques, plantations,
zones d’intérêt écologique. |
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La
faune! |
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Comme dans la plupart des îles très isolées,
la faune est relativement limitée et se
limite à quelques oiseaux que l'on rencontre
quotidiennement.
Le Caracara Chimango - Milvago
chimango chimango - est un rapace que l'on
trouve en grand nombre sur l’Ile de Pâques,
la femelle est plus grande que le mâle et
c'est, avec la couleur des pattes, que l'on
différencie le mâle (gris clair) de la
femelle (jaunâtres). |
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Diuca-Finch commun |
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Le Moineau domestique ou
House Sparrow (Passer
domesticus) est une espèce de
petits passereaux. |
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C’est fait ! J’ai réalisé le rêve de tout
voyageur depuis Pierre Loti : fouler le sol
de la mystérieuse Île de Pâques.
Cette île est détentrice du secret d’une
culture qui a érigé des centaines de statues
géantes dont personne n'a jamais su percer
le regard énigmatique. Le mystère entourant
les moai tient aux questions restées
sans réponses sur leur fabrication, leur
transport et leur édification. De nombreuses
théories plus ou moins fantaisistes sont
nées autour de cette énigme, que même un
séjour prolongé ne parvient pas à percer,
faisant de cette l’île un lieu
particulièrement légendaire.
L’île de Pâques est unique. Petite, éloignée
de tout et dépourvue des tentations
touristiques habituelles (j’ai déjà ma
réponse !) que je me demande pourquoi je
suis revenu si charmés par ce voyage. Il
faut en effet être en situation de face à
face avec ces géants de pierre chargés
d'histoires et de mystères pour ressentir ce
sentiment de stupéfaction et d’attraction.
On pense aux hommes qui leur ont consacré
leur vie entière. On est surpris du
développement de cette civilisation, de sa
persévérance pendant plus de mille ans, mais
aussi du geste triste de ceux qui en
quelques heures ont renversé 900 statues
pour se dédier à d'autres croyances.
L'île de Pâques, c'est une visite dans le
temps, dans un petit espace d'alpages, de
volcans, de roches noires et rouges
déchirés par le vent... avec la mer à
l’infinie. Une réflexion sur notre culture,
un retour sur nous-mêmes, loin de notre
dévorante vie moderne…
Peut-être une renaissance. |
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