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Cuba : le grand tour |
cliquer sur la « vignette
photo » pour accéder à l'album
photos correspondant. Bonne
visite. |
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« Je n’ai jamais vu de plus beau
pays, des feuilles de palmiers
si grandes qu’elles servent de
toits aux maisons, sur la plage
des milliers de coquillages, une
eau si limpide et toujours la
même symphonie étourdissante des
chants d’oiseaux.»
Christophe
Colomb parlant de Cuba en 1492! |
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Cuba, je plaide coupable!
Si j’ai effectué plusieurs
voyages à Cuba, c’est bien
évidemment pour explorer la plus
vaste île des Caraïbes mais
également pour remonter le temps
et plonger dans l’univers de la
« revolución » Cubaine, sur les
traces de Fidel Castro,
d’Ernesto « Che » Guevara et de
Camillo Cenfuegos!
Difficile voire impossible
d'entrer dans un magasin, une
maison particulière même le
moindre mur public ou de
propagande est là pour le
rappeler, Cuba possède une idole
: le Che! Sans oublier que l'un
des deux héros les plus célèbres
de l'histoire cubaine, n'est pas
cubain mais argentin.
Un pied en Amérique latine, de
profondes racines africaines,
une histoire indissociable de
l'Espagne et des États-Unis,
Cuba a réussi un fabuleux
métissage.
Chaque voyage, au départ de la
Havane, m’a permis de traverser
des paysages magnifiques,
vierges, entre forêts,
montagnes, plages, vallées… et
des villes coloniales de
caractère.
D’abord avec les moyens du bord,
en stop, entassé dans des
camions soviétiques, puis les
premières voitures de location
sont apparues! La première fois
j’ai du prêter mon stylo au
fonctionnaire pour remplir le
formulaire qui précisait que je
devais m’acquitter de la
révision du véhicule si
j’atteignais le kilométrage
indiqué… sous peine d’amende…
Une autre époque !
En toute liberté, au volant de
« ma » voiture, j’ai alors pu
traverser des paysages de rêve.
De l’Ouest à l’Oriente, de Maria
La Gorda à Baracoa, j’ai tout
visité à raison d’un voyage tout
les deux ans. De la Havane à la
Baie des Cochons, les monuments
dédiés à Che Guevara et la
Révolution à Santa Clara, les
belles plages de Santa Lucia, la
ville Patrimoine de l’Unesco de
Trinidad, les charmes endiablés
de Santiago… Entre cigares, rhum
et salsa envoutante … j’ai tout
vécu, tout gouté … notamment les
meilleures langoustes à Puerto
Esperanza!
Puis les façades décrépites du
célèbre Malecón se sont
restaurées, la belle Habana
Vieja c’est modernisée, Fidel a
laissé sa place à Raúl et un
cubain m’a dit : « Fidel c’est
Fidel, mais Raúl ce n’est pas
Fidel ». J’ai compris qu’il
était temps pour moi de ranger
mes souvenirs.
Plus qu’un voyage, c’est une
entrée dans l’histoire que m’a
offert Cuba… |
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La Havane |
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Je suis toujours
arrivé à la Havane par le vol d'Air France
qui atterrit en début de soirée à
l'aéroport international José Marti (du nom
d'un homme politique considéré à Cuba comme
un héros national, le plus grand martyr et
l'apôtre de la lutte pour l'indépendance).
C'est donc un peu frustrant d'arriver de
nuit! même si à cette heure, le démon salsa
fait des merveilles!
J'ai pour habitude de loger dans un petit
hôtel de Habana Vieja, haut lieu
stratégique, qui permet, à peine posées les
valises, de prendre le pouls de la ville
parfois éclairée de nuit. Aujourd'hui
totalement restaurée, les rues de la vieille
Havane se parcourent comme les pages d'un
livre d'histoire et son centre historique
est inscrit au patrimoine mondial de
l'UNESCO depuis 1982. |
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Pour en avoir un bon aperçu, je ne
connais pas meilleur itinéraire que de
remonter la calle Obispo, qui avec les rues environnantes
racontent l'histoire mouvementée de Cuba.
Les échoppes désespérément vides
contrastent avec les vitrines chics
voisines, une juxtaposition de styles,
d'immeubles parfaitement rénovés et d'autres
en état de délabrement avancé.
Du Parque Central, on peut admirer de
nombreux édifices, dont le Capitolio, la
réplique exacte avec un mètre de plus du
capitole de Washington.
Ensuite
redescendre El Prado, la plus belle avenue
de la Havane est bordé d'édifices dont
certaines façades sont rongées par le temps
et d'autres en pleine restauration. Elles
témoignent du passé fastueux du quartier.
Aujourd'hui on vient flâner sous les
frondaisons ou jouer aux dominos sur ses
bancs de marbre. |
Arrivée sur le célèbre Malecón! 9km de digue
le long desquels vibre toute l'âme de la
Havane. C'est là que l'on vient pêcher,
sauter dans les vagues, s'embrasser, jouer
de vieux airs, s'enivrer et qu'on s'endort
parfois... et toujours on y revient! A
l'heure où les derniers rayons du soleil
viennent lécher les façades délabrées, les
couleurs délavées reprennent tous leurs
éclats. |
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Capitolio y Parque Central |
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Carnaval |
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Castillo de la Real Fuerza |
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Castillo Morro |
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Castillo Morro |
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Cathédrale San Cristobal |
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Callejones y Avenidas |
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Paseo del Prado |
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Habana Vieja |
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Caillejon de Hamel |
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Malecón |
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... personnages ... |
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Plaza de Armas |
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Plaza Asis |
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les « carros americanos » |
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Les vieilles voitures américaines des années
50 sont un véritable « trésor national ».
Reliques d'un passé faste, elles continuent
d'arpenter les routes de l'île pour le plus
grand plaisir des yeux. La Havane et
Trinidad sont sans doute les deux endroits
où l'on en croise le plus et les plus
photogéniques.
Ces vieilles voitures américaines que les
cubains appellent généralement les « carros
americanos » ont également une valeur
historique pour Cuba, elles sont les témoins
de l’existence de l’époque
prérévolutionnaire cubaine. Leur présence
offre une ambiance antique et moderne mêlée.
Conscient de leur intérêt, Castro les a
finalement intégrées au patrimoine national. |
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Vallée de Viñales |
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Comme il existe une terre à cognac, il
existe une terre à tabac et cette région
produit le meilleur tabac du monde. |
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Alejandro Robaïna possède l’une des
plantations de tabac les plus célèbres de
Cuba, c’est le seul avec Fidel à avoir un
timbre à son effigie.
La vallée de Viñales découvre un sublime
paysage de terre rouge d’où surgissent
d’impressionnants rochers : « les Mogotes ».
Dissimulées dans des paysages
extraordinaires, les huttes de séchage du
tabac (casa de tabaco) sont en quelque sorte
les symboles de la province la plus
occidentale du pays, le rendez-vous des
promeneurs et des aficionados de nature.
Les routes, mal entretenues, sont souvent
encombrées par les marcheurs, les stoppeurs
et toutes sortes d’animaux attelés ou en
baguenaude… et conduire à Cuba relève
parfois de la performance !
Si les serres ultramodernes côtoient de plus
en plus les huttes à toit de feuilles de
palmiers, les tracteurs sont rares… |
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Après quelques kilomètres enchanteurs au
milieu des mogotes, tout au bout d’une
avenue bordée de pelouse : la mer !
A Puerto Esperanza le temps suspend son vol.
Mes premiers CDR (Comité de Defensa de la
Revolución) qui deviennent tantôt des lieux
de contrôle et de surveillance du voisinage
tantôt des relais de vaccination ou
d’évacuation lors d’ouragans.
Il n’y a pas d’affiches publicitaires à
Cuba, les seuls placards sont de la
propagande politique ou sociale. |
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Cienfuegos |
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Nommée la « perle du Sud », elle fut fondée
en 1819 par des colons français de Bordeaux
(avec qui elle est jumelée). L’empreinte
française est évidente, de nombreuses rues
portent des noms français, et avec ses
constructions nettement néo-classiques qui
en font un vrai bijou architectural,
Cienfuefos est classée au Patrimoine de
l’Humanité par l’UNESCO depuis 2006. Dont le
théâtre Tomàs Terry qui a été déclaré
monument national. |
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Une autre curiosité de la région, les crabes
qui traversent la route sans crier gare,
plutôt jolis mais assez belliqueux, ne pas
être trop confiant les pinces ça crèvent les
pneus !... |
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Trinidad |
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Trinidad a été fondée en 1514 par Diego Velazquez et elle est arrivée jusqu’ici
intacte. Elle a été classée en 1988
Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO.
Trinidad renvoie une image d’une autre
époque, maisons basses, couleurs pastels,
rues pavées et vieux camions Russe…
Les maisons ont la particularité d’être
construites sur un seul niveau, et d’être
dotées de portes (puertas ventanas)
grillagées en bois ou en fer forgé.
Aujourd’hui la ville vit de son passé
colonial. Des artistes, musiciens, peintres,
écrivains ont élu domicile dans ses murs. |
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Au XIXe siècle, les riches propriétaires
sucriers possédaient ses maisons en pierre
de taille et aux toits de tuiles, décorées
de marbre et de bois. Sur le pas des portes
ou derrière leur puerta ventana, la
gentillesse et la nonchalance des habitants
qui vivent parfois dans de véritables petits
musées particuliers.
A côté des vieilles pierres, Trinidad
détient un autre trésor, certaines des plus
belles plages de sable blanc du pays. Les
plages d’Ancón s’étendent sur une douzaine
(on n’est pas à un près !) de kilomètres.
Ambiance crème solaire, sable blanc,
cocktails à volonté … et nuit de toutes les
couleurs ! Forcément plus touristique et
moins authentique. |
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les «
carros americanos » |
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musiciens |
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salsa |
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... personnages ... |
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plage |
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Coucher de soleil |
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Urubu |
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Santa
Clara |
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Nous sommes en 1958, Fidel Castro s’empare
de Santiago, son frère Raúl prend
Guantanamo, Camilio Cienfuegos lutte à
Yaguajay et la bataille de Santa Clara fait
rage… Les troupes du Che sont bombardées par
l’aviation quand il apprend qu’un train
blindé rempli de munitions doit traverser la
ville en direction de Santiago. A l’aide de
bulldozers et de cocktails Molotov, le Che
et ses compagnons s’emparent du train ! |
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Fait d’armes décisif : un héro est né !
CHE : Cubano, Hermano, Ejemplo !
Le Plaza de la Revolución et le mémorial au
Che furent érigés en 1988, à l’occasion du
20e anniversaire de sa mort, avec
la reproduction de la lettre qu’il adressa à
Fidel avant de partir pour la Bolivie. |
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Plaza de la Revolucion |
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en route pour Varadero |
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Varadero |
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Autant le dire de suite : Varadero, je n’ai
pas aimé ! je n’y suis d’ailleurs passé
qu’une seule fois. Si je l’ai retenu dans
les sites à voir c’est qu’il y a quand même
deux trois spots qui ne sont pas sans
intérêt et, pour les aficionados des belles
plages, du tourisme de masse et des hôtel « todo
incluido » !
Situé sur la péninsule de Hicacos, dans la
province de Matanzas, Varadero est une
longue et mince bande de terre (sable !) qui
avance dans la mer. Les plages de sable
blanc d’une longueur de plus de 18 km en
constituent le principal attrait
touristique. Le Delphinarium, installé en
milieu naturel au bord d’une mangrove, ne
casse pas six pattes à un pélican ! mais de
jolie bêbête et un spectacle sympathique.
Vous l’aurez compris, à Vardero, nous sommes
à Cuba sans vraiment y être ! très
différents des villes visitées précédemment
et à venir. |
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Delphinarium |
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Plage |
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départ pour Cayo Santa Maria |
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Cayo
Santa Maria y Cayo Coco |
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Cayo Santa Maria et Cayo Coco sont deux îles
au nord de Cuba qui se sont ouvertes au
tourisme il y a moins de 10 ans. Chacune
est reliée à la terre ferme par une bande
d’asphalte spécialement construite à cet
effet, et un poste de police en autorise
l’accès aux seuls touristes et employés des
hôtels : une prison paradisiaque ! Donc, ici
aussi les seuls cubains que vous
rencontrerez sont ceux qui travaillent dans
les hôtels qui, d’après ce que j’ai compris,
ont grandi comme les champignons après la
pluie ! (seulement 2 lors de mon passage).
A Cayo Santa Maria, j’avais logé à Las
Brujas (les sorcières), le seul hôtel qui
n’est pas un tous inclus, où j’avais
rencontré une députée vénézuélienne (info
vérifiée, elle m’a laissé sa carte) qui
s’était imposée pour une séance photo
sympathique ponctué de « je suis Chavez ». |
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Cayo Santa Maria |
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... en route ... |
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Cayo Coco |
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La route côtière qui conduit de Cayo Santa
Maria à Cayo Coco est bizarrement oubliée
des circuits touristiques… et ce n’est pas
plus mal ! Les voitures se font rares.
Rythmes paisible et nonchalance sont au
rendez-vous à peine troublés par le passage
d’un voyageur égaré.
De pittoresques maisons paysannes
traditionnelles, les bohios, aux toits de
palmes ou de tôle et leur minuscule véranda,
sont disséminées entre les maigres cultures.
Malgré les difficultés, les habitants de
Cuba restent simples, amicaux, allègres et
hospitaliers.
Région agricole et importante zone
d’élevage, c’est ici que l’on réussit à
croiser le zébu, réputé pour sa résistance à
tous les climats et le vache Holstein, très
grande laitière, ce qui donna la célèbre
hybride F1. |
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Camagüey |
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Situé à 540 km de la Havane, la province
de Camagüey est la plus vaste de l’île de Cuba.
Région principalement agricole, ce qui
explique que l’on croise de nombreux
vendeurs et vaqueros sur le bord, et parfois
même, au milieu des routes. |
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Camagüey est un des sept premiers villages
fondés par les Espagnols à Cuba. C’est l’une
des villes cubaines les plus chargées
d’histoire. Elle est surnommée la ville des
églises… il y en a 9 ! Les immigrants
espagnols arrivaient, construisaient une
église et s’installaient autour.
Le centre historique de Camagüey constitue
un exemple exceptionnel d’installation
urbaine traditionnelle relativement isolée
des routes principales.
Passage obligé, la calle Republica, une rue
commerçante très animée, jalonnée de
commerces souvent vides et d’ateliers en
tout genre… |
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en route pour Camagüey |
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... balade au hasard ... |
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les édifices |
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... personnages ... |
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Depuis son emplacement actuel en 1528, la
ville se développa sur la base d’un tracé
urbain irrégulier qui comprend un système de
places et de placettes, de rues et de
ruelles sinueuses et de pâtés de maisons
irréguliers. Un labyrinthe de rues
sinueuses, tracé pour égarer les pirates
d’antan et dérouter les touristes
conducteurs d’aujourd’hui qui se retrouvent
immanquablement embarqué à l’opposé de leur
destination finale, prisonnier d’un jeu de
sens uniques particulièrement retord et
d’une signalisation très belliqueuse,
obligeant le visiteur à faire appel à un
habitant pour trouver son chemin et
rejoindre son point de chute.
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Santiago de Cuba |
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Fondée en 1514, Santiago détient le titre de
plus ancienne ville d’Amérique. Deuxième
ville du pays, elle est la plus caraïbes des
villes cubaine, elle a conservé son
caractère colonial avec ses rues étroites en
escalier, ses balustrades, ses grilles en
fer forgé est ses patios.
Capitale de l’Oriente et berceau de la
révolution, Santiago de Cuba est le fruit de
plusieurs siècles de métissage : Espagnols,
Caraïbes, Indiens, Noirs Africains,
Français, Asiatiques… il se dit que l’on y
croise les plus belles « mulatas » du pays
(sin comentarios !). |
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Le long de la route, la zafra, récolte de la
canne à sucre, bat son plein. Si elle c’est
aujourd’hui mécanisée, elle n’en demeure pas
moins un travail arasant. D’est en ouest, ce
roseau de miel reste associé à Cuba bien
qu’il ne représente plus la première source
de devises.
En arrivant à Santiago de Cuba par la
Carretera Central, à la sortie d’un virage,
une silhouette crème coiffée de trois dômes
rouges apparaît miraculeusement (!!!) au
cœur de la vallée. Cette basilique est un
des lieux de pèlerinage les plus populaires
de l’Oriente et de l’île car la Virgen del
Cobre est la sainte patronne de Cuba. |
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Basílica Santuario Nacional de
Nuestra Señora de la Caridad del
Cobre |
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... en route pour Santiago ... |
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Castillo del Morro |
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iguane |
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Catedral de Nuestra Senora de la
Asuncion |
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El Medico |
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... personnages ... |
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C’est autour d’El parque Cespedes que se
concentrent les édifices les plus
intéressants, véritable cœur de Santiago et
centre de l’animation.
La multiplicité ethnique a forgé une culture
musicale d’une grande richesse. La majeure
partie de la musique cubaine vient de
Santiago. |
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Baracoa |
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En direction de Baracoa, la route s’insinue
entre les plantations de cocotiers, de
palmiers et de bananeraies puis cède la
place aux pâturages.
Dans cette région aussi, le terme
« mécanisation » ne signifie pas grand-chose
t le travail du paysan cubain est
complètement manuel.
Après la ville de Guantanamo, tristement
célèbre pour sa base nord-américaine et plus
plaisamment pour la chanson « Guajira
guantanamera », le paysage prend des allures
de bout du monde. La végétation se raréfie
et commence alors une zone semi désertique.
Côte rocheuse parsemée d’innombrables
criques, des collines pellées, des falaises
abruptes et des plages grises bordées par
des cactus… et toujours le sourire des
écoliers dans leur uniforme rouge (la
couleur correspond à leur niveau scolaire)
qui nous ramène à Cuba.
La petite ville de Baracoa s’étend face à la
mer, au pied des monts, dans des paysages de
cocotiers et d’arbres fruitiers. Dans cette
partie de l’Oriente, les derniers
contreforts de la Sierre Maestra viennent
mourir dans l’océan Atlantique en formant un
écrin naturel de montagnes, couvertes d’une
végétation luxuriante.
Première ville fondée par Diego Velázquez en
1512, coupée du reste de l’île pendant
plusieurs siècles, Baracoa est accessible
par la route depuis 1960. Elle a gardé son
charme colonial ainsi que son importance
stratégique avec ses trois forts construits
par les espagnols au XVIIIe contre les
attaques des corsaires. |
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... en route pour Baracoa ... |
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Baracoa |
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... fin du voyage ... |
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Le voyage est terminé ! J’aurai pu raconter
la remonté semée d’embuche sur Holguin /
Sancti Spiritus en suivant la piste qui
longe la côte nord… mais il faut faire des
choix… et le voyage avait commencé à une
époque où la photo digitale n’existait pas
et il se termine après avoir usé plusieurs
reflex numérique.
Cuba a été comme une parenthèse enchantée,
les rapports humains ont été d’une sincérité
exceptionnelle.
Un voyage qui s’achève c’est toujours un
pincement au cœur, c’est aussi la
satisfaction d’avoir découvert, exploré un
Cuba maintenant révolu. Je sais que j’y
retournerai, que j’aurai un autre Cuba à
découvrir, gageons qu’il me plaira autant…
peut être plus… si les cubains historiques
sont en général restés fidèles à Fidel, la
nouvelle génération souhaite s’ouvrir au
monde et pouvoir entreprendre librement.
Hasta Siempre, Cuba ! |
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