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Islande : le grand tour |
cliquer sur la « vignette
photo » pour accéder à l'album
photos correspondant. Bonne
visite. |
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Le grand tour de l’Islande, c’est un
road trip de plus de 4500 km
avec des paysages uniques :
volcans, montagnes enneigés,
glaciers, champs de lave, zones
géothermiques, bains naturels,
cascades incroyables, fjords
immenses et plages de sable noir
composent des paysages sauvages
qui, selon le ciel et
l’éclairage, évoquent le début
ou la fin du monde. Sans oublier
la faune sauvage, véritable
paradis pour ornithologues
entres autres… les multiples
attraits de l'Islande semblent
se répéter à l'infini.
Mais circuler en Islande, c’est un peu
l’aventure. Tout est sauvage,
dès qu'on sort de la route
circulaire peu de routes
secondaires sont aménagées, il
faut parfois vraiment mériter
son voyage. Le terrain et le
climat peuvent parfois réserver
de mauvaises surprises !
Justement, le climat ! S’il devait y
avoir un fil conducteur à ce
voyage ce serait la pluie tant
elle a été omniprésente du début
à la fin, de l’arrivée à
l’aéroport de Keflavik au
départ. Un temps tellement
pluvieux et bouché qu’à certains
moments il suffisait de lever la
main pour toucher le ciel !
Arrivé au beau milieu de la nuit
sous la pluie par un vol loin
d'être complet ! quand on dit
que l'Islande croule sous les
touristes... je saute dans la
navette qui me conduit à
l'agence de location de
voiture... au retour je
m'apercevrai qu'il est plus
rapide d'y aller à pied (3 mn)
en coupant à travers les
parkings !... j'avais choisi
Goldcar un peu au hasard et
surtout parce que le tarif pour
un Duster était plus que correct
en comparaison des autres
prestataires. Le choix s'est
avéré judicieux puisqu'il n'y a
eu aucun problème, pas de
surcoût de dernière minute,
voiture prête à mon arrivée, GPS
présent alors que je n'avais pas
coché l'option, véhicule en très
bon état qui m'aura été bien
utile sous la pluie, sur les
pistes cabossées et même pour
dormir !...
et justement quelques kilomètres
plus loin, première nuit à The
Base by Keflavik Airport, une
auberge de jeunesse très bien
située pour une arrivée tardive
ou un départ matinale.
Bienvenue en Islande ! |
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De Reykjavik aux
chutes d'eau de Gullfoss |
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Après un bon petit déjeuner,
premier contact avec
l'arrière-pays islandais, sous
la pluie, qui malheureusement ne
me quittera pratiquement pas
tout au long de ce voyage.
Une fois sorti de Reykjavik la
nature à l’état brut, seules
quelques maisons et églises
parsemées apparaissent au milieu
de champs occupés par des
chevaux. |
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Posée sur une colline, la jolie
église en bois de Mosfell
et si l'on en croit le panneau,
l'église actuelle a été
construite en 1888, mais le
reste étant en islandais... |
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Le parc national de
Thingvellir situé à 45 km au
nord-est de Reykjavik, témoin de
la beauté mais aussi de
l'histoire de l'Islande.
C'est dans « l'amphithéâtre
naturel » de Thingvellir que
s'est tenu l'Althing, le premier
parlement du monde.
Le paysage est composé d'un
champ de lave pris en tenaille
entre deux falaises parallèles :
grande fissure tectonique qui
illustre la séparation et la
dérive des plaques continentales
d'Eurasie et du continent
américain.
La chute d'eau d'Oexararfoss,
aux eaux cristallines, accueille
les pièces et les vœux des
visiteurs. |
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Un groupe d'oiseaux appelés
limicoles, littéralement «
oiseaux de rivages ». |
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Un petit oiseau bien
sympathique, avec, une fois
n'est pas coutume, la femelle
plus colorée que le mâle : le
Phalarope à bec étroit. |
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Un couple de Plongeon
catmarin aussi appelé
Plongeon à gorge rouge, avec un
poussin. |
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Mes premiers chevaux islandais,
vraisemblablement les
descendants directs des montures
amenées en bateau par les
Vikings lors de la colonisation
de l'Islande. |
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Si Geysir est l’un des
geysers les plus puissants au
monde qui a donné son nom à
l'étrange phénomène naturel des
geysers, c’est le Strokkur
qui éjecte une colonne de vapeur
bouillante, à plus de 20 m de
haut, et ceci toutes les 5
minutes.
Lorsque Geysir jaillissait
encore régulièrement, la colonne
d’eau bouillante pouvait
atteindre jusqu’à 70 mètres de
hauteur. Cependant, les
éruptions ne sont pas
fréquentes, et sont parfois
espacées de plusieurs années. Il
faut être patient !
Cet ensemble qui regroupe
des sources chaudes, un dôme et
un cône volcanique, constitue le
champ géothermique de Geysir. |
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Le circuit dit du « cercle
d'or », comprend le site de
Thingvellir, Geysir et surtout
les chutes d'eau de Gullfoss,
« les chutes d’or ».
Un sentier offre un fantastique
panorama sur sa double chute. La
rivière Hvítá s'engouffre avec
un bruit assourdissant dans un
canyon, formant une cataracte
haute de 32 mètres et large de
70 mètres et un nuage de brume
impressionnant. |
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Du
«
cercle d'or
» aux
chutes d'eau de
Seljalandsfoss |
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La ferme de Keldur est l’une des plus
vieilles fermes médiévales du pays.
C’est un lieu historique, l’un des
personnages de la saga de Njáll, Ingjaldur
Höskuldsson, vécut à Keldur de 974 jusqu’à
environ l’an 1000. Aujourd’hui la ferme fait
partie de la collection des bâtiments
historiques du musée national.
D’importants tremblements de terre et
l’érosion des sols contribuèrent à
endommager la ferme qui connut plusieurs
reconstructions. Aujourd’hui, elle est
composée de quatre bâtiments aux toits de
tourbe et d’une église datant de 1875. Elle
est considérée comme une des plus anciennes
habitations encore debout d’Islande. |
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La cathédrale de Skálholt
est immense et toute blanche,
elle n'a été construite que
récemment, entre 1956 et 1963,
pour célébrer le millénaire de
l'évêché.
Difficile de croire que ce
village de 150 habitants ait une
telle importance. Autrefois
haut-lieu culturel, spirituel et
éducatif pour l’Islande entière,
aujourd’hui, il n’en reste plus
grand chose, sinon un paysage
sans fin et un étonnant passage
souterrain, qui reliait jadis
l’église aux habitations du
village. |
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L’église de Selfoss est
probablement le bâtiment le plus
pittoresque de la ville.
Située près de la rivière Olfusa
elle a été construite entre
1952-1956. |
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Les chutes de Seljalandsfoss
sont parmi les plus connues,
courues et photographiées
d’Islande.
De face, elles n'ont rien de
spécial mais un sentier permet
de passer derrière le rideau, et
de là, la vue est magnifique,
l’effet impressionnant et la
douche de 60 mètres de haut
assurée ! ce qui permet
également d’apprécier l’ampleur
du bassin et de la cave creusées
dans la falaise. |
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L’« islandais » est un
cheval de selle de petite
taille, d'une grande robustesse,
aux robes très variées, qui
forme l'unique race chevaline
originaire d'Islande.
Ces animaux sont
vraisemblablement les
descendants directs des montures
amenées en bateau par les
Vikings lors de la colonisation
de l'Islande. Les importations
de chevaux étant interdites sur
l'île depuis le Xe siècle,
l'islandais n'a donc pas subi de
croisements depuis les années
900. |
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Les Islandais sont toujours restés très
fiers de leurs chevaux qu'ils citent
régulièrement dans leurs sagas. |
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Les
îles de Vestmann |
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Après 30 minutes de ferry, on
accoste sur Heimaey, la
plus grande île de Vestmann,
et la seule habitée d’ailleurs
(4.000 habitants environ) ou il
plane encore le souvenir des
temps tumultueux de l’époque des
Vikings.
En plus d’un grand bol d’air,
depuis le pont du bateau,
l’arrivée est grandiose, le
ferry passant très près des
grandes falaises. Effet garanti
! |
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Avec ses modestes 226m
d’altitude, la montée au sommet
du volcan Eldfell n’est
pas difficile et de la haut la
vue panoramique sur l’île est
sublime, mais on peut avoir du
mal à tenir debout tellement ça
souffle fort.
L’éruption de ce volcan, en
1973, a complètement modifié la
géographie de l’île, qui s’est
agrandie de 20% et a vu
plusieurs centaines de maisons
enfouies sous les cendres et la
lave.
Il reste d’ailleurs encore
quelques endroits chauds un peu
à l’écart du chemin.
Vue sur les champs de lave environnants,
mais aussi, de l’autre côté de la mer, les
silhouettes majestueuses des
volcans-glaciers Eyjafjallajökull et
Mýrdalsjökull… |
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Sur le port, la réplique de l'église
en bois debout d'Haltdalen,
de l’époque de la colonisation
de l’Islande (vers l’an 900). |
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les villages, souvent
minuscules, se résument à
quelques habitations colorés,
sympathiques que quelques
propriétaires agrémentent de
leurs fantaisie et bonne humeur. |
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La colonie de Macareux moines
des îles Vestmann, avec plus d’1
million de couples et leur
progéniture, est la plus grande
au monde et représente près de
20% de la population mondiale de
l’espèce. De mai à début août,
au sud de l’île, au cap de
Stórhöfði, il y a des pentes
herbeuses et des falaises
difficiles d’accès où l'on peut
observer les macareux moine.
Le macareux qui passe l'hiver au
large, revient chaque année
nicher sur les côtes de l'Europe
du nord. |
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Impossible de ne pas croiser de
moutons dans un pays qui
compte deux spécimens pour un
Islandais. |
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Egalement présent sur cette île, les fameux
chevaux islandais. |
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L'Islande est le plus haut lieu
de reproduction des oiseaux
marins : eiders, macareux,
sternes arctiques, échassiers et
passereaux... un paradis pour
les ornithologues !
Plus de 200 espèces d'oiseaux
volent au-dessus de l'île,
certains y vivent, d'autres s'y
arrêtent simplement le temps
d'une saison.
L'Huîtrier pie est un
oiseau de rivage.
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Des
îles Vestmann à Vik |
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La chute d'Íráfoss est peu visitée
car elle n'est pas directement accessible de
la route principale.
Les chutes plongent d'une quarantaine de
mètres dans un panache étroit.
Et à proximité, la très photogénique
église d'Asolfsskali. |
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Une autre cascade
incontournable, Skógafoss,
« chutes de la Forêt », est
formée par le rivière Skoga qui
se jette depuis la falaise dans
un rectangulaire de 25m de large
sur 60m de haut.
S'il est possible de s'approcher
très près en bas, quelques 500
escaliers conduisent au sommet
d'où la vue sur la chute (entre
autre) est spectaculaire. |
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Le Sólheimajökull, appendice glacière
du Mýrdalsjökull, est un glacier
d’une dizaine de kilomètres de longueur qui
témoigne bien des effets du réchauffement
climatique.
À partir du parking on peut constater
l’étendue des dégâts.
Le glacier a reculé de façon spectaculaire
pour laisser place à une petite lagune et
donner naissance à la rivière Jökulsá á
Sólheimasandi, qui se jette dans l'océan
Atlantique. |
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Pour encore accentuer l’atmosphère de
désolation, tout le paysage est recouvert
d’une couche de cendre noire provenant de la
dernière éruption de l’Eyjafjallajökull,
le célèbre volcan situé à quelques
kilomètres de là. Ici pas de vision
idyllique d’un beau glacier tout blanc ! |
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Avant d'arriver à Vik : un joli
paysage, un huitrier pie et des
moutons.
Le bélier d'Islande se distingue
par la forme de ses cornes et la
qualité de sa laine.
Tout ce beau monde passe la
plupart de l’année au chaud dans
des fermes, (on en dénombre
environ 4000), et lorsque les
beaux jours arrivent, les
bergers ouvrent les portes des
étables ce qui permet aux
moutons de profiter des vastes
étendues herbeuses de l’île.
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La première chose que l’on remarque
lorsqu’on arrive à Vík c’est son
église, construite en 1934 sur une colline
qui domine le village.
Et si on la voit, il est conseillé d'aller y
faire bruler un cierge car c'est la région
la plus pluvieuse d'Islande.
Son toit rouge et ses murs blancs sont
sublimés par le contraste avec la couleur
des montagnes qui l'entourent. |
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De là, on embrase le fantastique
panorama proposé entre le
Reynisfjall, l’imposante falaise
accolée au village, les superbes
plages de sables noirs et ces
célèbres pitons rocheux au
large. |
Trois pitons rocheux, hérissés
de pointes, les Reynisdrangar,
« les rochers des trolls »,
surveillent la côte au large de
Vík.
La légende veut qu'un bateau, un
trois-mâts gigantesque, se soit
échoué sur la plage. Deux trolls
essayèrent de ramener le bateau
sur la plage. Mais tout à leur
besogne, ils ne virent pas le
soleil se lever et furent
pétrifiés. Lorsque les aiguilles
de Reynisdrangar sont lovées
dans la brume, l'histoire de ces
trolls prisonniers pour
l'éternité semble bien plus
qu'une légende. |
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Le désert de Eldhraun, «
désert de lave du feu », est le
résultat d'une coulée de lave
formée au cours de l’éruption du
Laki en 1783. Depuis son
refroidissement, l’Eldhraun
s’est couverte de mousse,
particulièrement dans la plaine
littorale où le climat est plus
clément, qui peut s’accrocher
sur des roches stériles, et
fournit ensuite le sol pour les
plantes supérieures, qui
commencent à coloniser
l'endroit.
Ici aussi, en y regardant d’un
peu plus près, la nature semble
vouloir reprendre ses droits. |
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Le Goéland bourgmestre,
reconnaissable à la marque rouge
sur la mandibule inférieure de
son large bec, est le seul
goéland de grande taille à vivre
dans le grand nord. |
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De
Vik à Höfn |
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Les islandais ont un folklore
empli de créatures mythiques
comme les elfes, les trolls ou
les gnomes.
Tous ensemble forment le peuple
caché dont la cascade de Foss
a Sidu et l’affleurement
basaltique de Dverghamrar,
« les falaises du nain », sont
l’habitat de prédilection. |
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Skaftafell est le plus
grand parc national islandais
qui englobe le Vatnajökull,
ainsi que quelques merveilles de
la nature islandaise.
Le glacier Vatnajökull qui, avec
ses 8 400 km² et près de 1 km
d'épaisseur par endroits, est la
star de l'île.
Les deux langues glaciaires :
Morsarsjokull et
Skaftafellsjokull dominent
la route n°1 et encadrent des
îlots de verdure. |
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Un petit chemin mène une autre
merveille : le
Svínafellsjökull.
Un accès par les rochers permet
de prendre un peu d’altitude et
d’avoir une très belle vue sur
l’ensemble de la langue
glacière. La couleur de l'eau
provient entre autre des dépôts
de cendres noires qui se sont
amassés au fil des éruptions sur
le glacier.
Au soleil, le glacier révèle de
sublimes couleurs d'un bleu
éclatant ! |
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C'est un peu par hasard que j'ai
découvert le Kviárjökull,
une langue glaciaire de l'Öræfajökull,
un glacier secondaire issu du
Vatnajökull qui se situe un peu
plus en retrait de la route.
L'accès se fait par un simple
chemin de terre, très fréquenté
par les tours opérateurs qui
amènent les touristes pour une
balade sur et sous la glace,
ensuite un sentier permet de se
rapprocher du glacier. |
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L’église de Hof (1884) et
son cimetière attenant est la
dernière église de tourbe
construite à l'ancienne
d’Islande.
La tourbe, matière organique
formée par l’accumulation de
végétaux, était utilisée, au
Moyen Age, faute de bois.
On construisait les murs des
fermes en briques de tourbe et
la charpente était recouverte
d’herbe. Ce matériau était
choisi pour son fort pouvoir
isolant. De quoi se protéger des
hivers rigoureux islandais. |
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Beaucoup moins touristique que
Jökulsárlón, Fjallsárlón
est un lac glaciaire issu du
glacier Fjallsjökull.
La vue est imprenable sur la
calotte glaciaire jusqu’à
plusieurs kilomètres en amont.
Une balade le long du lac et ses
icebergs est un must absolu tant
le site respire la tranquillité.
Seuls les craquements des
icebergs et les battements
d’ailes des grands labbes ou
autres cris de sternes viennent
troubler cette quiétude ! |
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Depuis peu, des tours en zodiac sont
organisés sur le lac (et oui,
business-business) mais est-il indispensable
de contribuer à la pollution de ce lieu
magnifique ? |
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La lagune glaciaire
Jökulsárlón, située au pied
du Vatnajökull, où surnagent
d’énormes blocs de glace qui se
détachent constamment du front
du glacier et fondent lentement,
formant le lac puis poursuivent
leur route jusqu’à la mer.
Le lagon n'est pas très large et
les immenses icebergs blancs,
bleus et noirs qui flottent sur
la lagune dans une eau bleutée
semblent tout proche. Mais sa
taille a presque doublé depuis
1975, ce qui le rend, certes,
encore plus impressionnant, mais
également effrayant…encore une
fois, les effets du
réchauffement climatique ! |
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Le long de la lagune, les sternes arctiques
profitent des promontoires que leur
proposent les icebergs et dans l’eau, il
n’est pas rare de voir évoluer quelques
phoques curieux du spectacle que leurs
offrent les bipèdes en visite.
Revers de la médaille, Jökulsárlón est sans
doute le site le plus touristique d’Islande,
et est largement considéré comme le paysage
le plus couru du sud. Le site est également
célèbre pour avoir servi de décor pour le
tournage de plusieurs films. |
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Höfn, « port en islandais
», est un port de pêche situé
sur une péninsule dans le
sud-est de l'Islande et à
proximité du parc national du
Vatnajökull dont on voit au loin
des langues glaciaire !
Plusieurs petites îles se
trouvent à proximité dont Mikley,
Krókalátur et Hellir.
De ce fait, la faune et la flore
de la région sont protégées et
le milieu naturel est splendide,
très peu touché par l’homme. |
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Grand migrateur, la Sterne
arctique est capable de
parcourir des milliers de
kilomètres chaque année. Les
Sternes sont particulièrement
agressives en période de
nidification. |
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De
Höfn à Seyðisfjörður |
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La péninsule de Stokksnes, que la
plupart des guides touristiques ne
mentionnent pas, est composée d'une chaîne
de volcans striés d’or et de suie, posée sur
une immense étendue de sable noire.
C'est dans ce paysage grandiose, qu'un
homme, amoureux des légendes et de
l’histoire fabuleuse des Vikings, a
reconstitué un village de l’an 1000, avec
ses toits de tourbe, sa palissade de pieux
tranchants, des portes sculptées... Un décor
digne d'Hollywood puisqu'il servit pour un
film à grand spectacle sur les Vikings en
Islande. |
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Une des plus anciennes églises
en bois d'Islande,
Stafafellskirkja, construite
en 1866, l'intérieur a été
rénové en 1961 et qui a la
particularité d'être entourée
d'arbres. |
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Intermède de moutons !... |
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S'ils n'ont pas la renommée de leur voisins
norvégiens, les fjords islandais offrent un
spectacle tout aussi spectaculaire.
Les fjords situés à l’Est de l’Islande
assurent la transition entre le Nord et le
Sud et creusent véritablement l’Islande,
certains s’étendent jusqu’à 30 km à
l’intérieur de l’île.
Le paysage se répète inlassablement mais le
spectacle est loin d’être déplaisant.
Eystrahorn est un
promontoire de 756m de haut et
incroyablement raide. |
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Un petit village de pêcheurs
enclavé dans les fjords de
l'est, Djúpivogur « baie
profonde » est surtout connu
pour son record de jamais
enregistrée en Islande en juin
1932: 30,5 degrés.
Juste au-dessus du port se situe
Langabuð, l'un des plus
vieux magasins du pays (1790).
C'est maintenant un musée et
l’office de tourisme. |
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Perdu au beau milieu de l’Atlantique nord,
Fáskrúðsfjörður a de quoi surprendre
: les panneaux de signalisation sont écrits
en français et islandais !
Ce sont en effet des marins français qui ont
amené la langue de Molière jusque dans ce
fjord isolé. Partant de Dunkerque, Paimpol
ou Lorient, ils venaient pêcher la morue au
large des côtes islandaises du 19ème siècle
jusqu’en 1914.
En raison des conditions de navigation
difficiles, certains ont été forcés
d’accoster ici et y ont fondé un village. |
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À la sortie du bourg un mât
arbore un drapeau français,
signalant ainsi, en contrebas de
la route, un cimetière clos où
reposent 49 marins français et
belges, mais bien d’autres n’ont
pas eu de sépulture.
Au milieu, se trouve un monument
surmonté d'une croix, sur lequel
on peut lire en français « Ici
reposent 49 pêcheurs français »,
avec leurs noms et celui de
leurs bateaux. |
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Les bâtiments colorés en bois de la grande
époque des « pêcheurs d'Islande » (chère à
Pierre Loti) ont été rénovés et souvent sont
parées du drapeau tricolore. Jumelée avec la
ville de Gravelines, Fáskrúðsfjörður est
aujourd’hui le symbole de l’amitié
franco-islandaise. |
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Situé au fond d’un des plus beaux et plus
longs fjords de l’Est de l’Islande (17km)
dans un cadre exceptionnel, Seyðisfjörður
est un magnifique petit port de pêche de 750
habitants.
D'après les guides, la route qui y mène
offre des points de vue absolument superbes
sur le village mais aujourd'hui le ciel, que
l'on peut toucher du doigt, en a décidé
autrement !
Sur place on retrouve des
maisons typiquement scandinaves
et donc très colorées qui se
reflètent magnifiquement dans la
mer ce qui fait de ce port l'un
des plus pittoresques du pays.
La petite église d’inspiration
Norvégienne bleu clair est le
symbole de ce village. |
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De
Seyðisfjörður au lac
Mývatn |
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Ce matin, le soleil est radieux, il brille
pour la première fois depuis le début du
voyage... mais ça ne va pas durer !
Quelques arrêt notables sur le parcours
avant le premier gros morceaux de la
journée. |
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Les chutes Dettifoss sont
les plus puissantes d'Europe et
les plus impressionnantes
d'Islande assurément.
La nature s'y impose avec
violence : flots tumultueux,
désert lunaire et basalte rongé. |
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Seulement quelques centaines de mètres
séparent cette chute située en amont de
Detifoss, mais l’ambiance
est totalement différente. Comme une
impression de fin du monde !
Selfoss est sans doute l'une des plus
belles cascades d'Islande. Une multitude de
petites chutes d'eau (d'une hauteur moyenne
de 10m) s'étendent sur une centaine de
mètres formant un arc de cercle.
Chaque chute raconte sa propre histoire. |
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La centrale de Krafla a
été la première à exploiter la
géothermie à grande échelle.
Inaugurée en 1977, cette
centrale géothermique ne cesse
depuis de fournir de
l'électricité.
Pour ce faire, 18 puits
récupèrent de l'eau chauffée
dans les entrailles de la Terre,
qui se transforme partiellement
en vapeur lors de sa remontée
puis de son cheminement vers les
deux turbines du site. |
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Le Krafla est un volcan peu élevé, il
donne son nom à une caldeira de 8 km de
diamètre qui est en grande partie comblée
par un matériel basaltique datant de la
dernière période glacière.
C’est l’un des sites favoris des amateurs de
volcans : des cratères, des cônes
volcaniques, des piscines et de la chaleur
géothermique. |
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La zone géothermique Hverir
donne l'impression d'avoir été
transportée sur une autre
planète : des fumeroles, des
évents de vapeurs, des sources
chaudes colorées et de la boue
bouillonnante. De la vapeur
d’eau chargée de soufre se
faufile dans la croûte terrestre
à pleine vitesse pour jaillir
sous la forme d’une colonne
d’intense fumée blanche.
En résumé, ça fume (très fort),
ça siffle (très fort), ça pue
(très fort) et ça glougloute de
tous les côtés.
Tous ces sites, comparés à Wai-O-Tapu en
Nouvelle Zélande ou Yellowstone aux
Etats-Unis, se visitent quand même très
rapidement. |
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Le lac Myvatn, « le lac des mouches
», situé au nord-est du pays est le 4e lac
d'Islande de par sa superficie. Il est
alimenté par des sources souterraines,
chaudes et froides.
C'est avant tout un paradis pour les
ornithologues avec 115 espèces d'oiseaux et
28 espèces de canards répertoriés dont 13
espèces qui y nichent régulièrement.
Son nom provient des nuées de moucherons qui
hantent les rives du lac en été. |
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Du
lac Mývatn
à Sauðárkrókur |
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Goðafoss,
« cascade des dieux », est sans aucun doute
l'une des cascades les plus spectaculaires
d'Islande. La rivière Skjálfandafljót se
jette d'une hauteur de 12 mètres, mais
surtout sur une largeur de 30 mètres.
L'histoire raconte qu'en l'an 1000, le
parlement islandais a fait du christianisme
la religion officielle du pays et pour
symboliser l'abandon de ses rites, le chef
de clan a décidé de jeter dans ces
impressionnantes chutes d'eau toutes les
idoles païennes, d'où son nom. |
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Akureyri est la deuxième
ville d'Islande. Elle se situe à
flanc de colline, au fond d'un
long et beau fjord :
Eyjafjörður.
La ville possède une grande
église, Akureyrarkirkja avec de
très beaux orgues, un port
actif, de coquettes maisons
fleuries et une rue piétonne.
Rien de bien excitant, la ville
est jolie sans être
extraordinaire, c'est juste un
retour temporaire à la
civilisation après avoir
traversé des zones peu peuplées. |
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Des fjords, des fjords et encore des fjords,
nature sauvage entrecoupée de quelques
bribes de civilisation.
De nombreux villages de pêcheurs, même
quelques maisons isolées, ont élu domicile
dans les bras rassurants des fjords
islandais. |
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Géographiquement, le village
de Siglufjörður est un
endroit isolé, situé au fond
d'un petit et étroit fjord du
même nom, au nord de la
péninsule Tröllaskagi.
Même si aujourd’hui, ce typique
village de pêcheurs est relié à
la route principale avec deux
tunnels, il n'y a pas foule dans
les rues et aux terrasses.
Historiquement, c'est la
capitale de la pêche au hareng,
mais tout à une fin, et
l'excellent musée du hareng, qui
occupe trois édifices (rien que
ça!), en retrace l'histoire. |
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Les amoureux de solitude et d'air marin
trouveront un cadre de choix sur le littoral
Nord de l'Islande.
Un panorama superbe d'autant plus agréable à
découvrir que l'endroit est peu fréquenté
par les touristes. Il possède pourtant de
merveilleuses routes côtières et de petites
villes au charme paisible.
Et s'ils n'ont pas la renommée de leur
voisins norvégiens, les fjords islandais
offrent un spectacle tout aussi
spectaculaire. |
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Le Cygne chanteur se
distingue du Cygne tuberculé
dont la taille est similaire par
son bec jaune et noir, par le
maintien plus rigide de son cou
lorsqu'il est en activité ou au
repos et enfin par le bruit
musical que produisent ses ailes
en vol. |
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Les Barges à queue noire sont assez
bruyantes et démonstratives pendant la
période de reproduction. |
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La migration en boucle du Pluvier doré
lui fait parcourir plus de 20 000 km par an
pour bénéficier successivement des étés
boréal et austral.
L'Islande est le plus haut lieu
de reproduction des oiseaux
marins : eiders, macareux,
sternes arctiques, échassiers et
passereaux... un paradis pour
les ornithologues !
Plus de 200 espèces d'oiseaux
volent au-dessus de l'île,
certains y vivent, d'autres s'y
arrêtent simplement le temps
d'une saison. |
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Skagafjörður est un fjord
et une baie du nord de
l’Islande, d’environ 40
kilomètres de long et quinze
kilomètres de large, avec un
seul village typique de pêcheur
spécialisé dans la pêche à la
crevette, qui fait vivre
économiquement une grande partie
des villageois.
Sauðárkrókur est plutôt
plaisant à visiter et une halte
pratiquement indispensable pour
recharger les accus et les
provisions avant d'attaquer les
fameux fjords de l'ouest... |
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De
Sauðárkrókur à Drangsnes |
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La ferme Glaumbaer est reconnaissable
à ses murs en tourbe et ses toits en herbe.
Elle a été habitée jusqu'en 1947, date à
laquelle elle est devenue propriété du Musée
National d'Islande.
Les bâtiments ont été construits à des
périodes différentes, du XVIIIe et XIXe
siècle, mais ils sont tous bâtis dans le
même style caractéristique des régions
rurales d´avant 1900. La ferme est composée
de 16 petites pièces ayant toutes une
fonction : chambre, cuisine, laiterie... |
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En contrebas, le bureau du Musée ainsi qu'un
magasin de souvenirs et un café qui propose
des expositions temporaires. |
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L'église de Glaumbaer
siège juste à côté du musée
présente une architecture
classique islandaise et est
constituée de bois et de tôles.
On y trouve par contre la
sépulture du premier islandais
né sur le sol américain. |
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Symbole de la péninsule de Vatnsnes,
l’étrange et impressionnant rocher de
Hvítserkur qui semble sorti de nulle
part, à quelques mètres du rivage.
Selon une légende, il s’agirait d’un troll
transformé en rocher au lever du soleil. |
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Le Fulmar boréal niche
sur la moindre falaise mais en
dehors de la période de
reproduction, il évolue
uniquement en haute mer sans
guère se poser.
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De
Drangsnes à
Isafjördur |
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Encore une météo bien pourrie, qui ne se
fera oublier que par la beauté des
rencontres animales. Malgré les protections,
le matériel photo est soumis à rude épreuve
! |
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Ignorée
des circuits touristiques, la vieille
église de Staður bénéficie pourtant d'un
cadre idyllique. Avec son clocher et son
loft en bois, elle a été construite en 1884. |
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Également peu visitée, l'église de
campagne d'Eyri a été construite en
1866. Elle appartient à des propriétaires
privés et est maintenant protégée. |
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Cygne chanteur |
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Avec ses kilomètres de côtes,
l'Islande attire 350 espèces
d'oiseaux dont plusieurs espèces
de canards et de nombreuses
colonies de mouettes en période
de nidification.
Grand Cormoran,
Sternes arctique,
Mouette tridactyle...
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Une des journée les plus pluvieuse, ce qui
n'a pas l'air de déranger les moutons qui
se prélassent
sur la plage ! par contre, nous nous
rabattons dans une ancienne ferme
reconvertie en salon de thé, Litlibær,
avec vue (bouchée) sur le fjord ! |
L’Eider à duvet est le plus gros
canard de l’hémisphère nord. C’est aussi un
élégant, aux allures de Dandy, avec des
joues et une nuque émeraude et un cou
légèrement rosé. |
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Un
Phoque gris fait son
apparition suivi d’un second,
parfait pour chahuter,et pour
nous sortir de notre léthargie.
Les deux espèces de phoques les
plus répandues en Islande sont
le Phoque gris, qui pèse entre
100 et 150Kg, et surtout le
Phoque veau marin, qui pèse
entre 120 et 190Kg. |
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Plus petit que son cousin le renard roux, le
Renard polaire mesure entre cinquante
centimètres et un mètre et pèse environ 5
kg, ses oreilles sont également plus
petites et son museau plus court.
Il existe deux formes de renards polaires :
la « blanche », la plus connue et la plus
représentée dans le monde, avec le pelage
blanc en hiver et gris en été ; et celle
dite « bleue », la plus présente en Islande
avec un pelage brun toute l’année adaptée
aux biotopes côtiers.
Le Renard polaire bleu est l'un des
uniques mammifères endémiques de l'Islande. |
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De
Isafjördur à
Látrabjarg |
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Flateyri, « banc de sable
plat », désigne la presqu'île
sur laquelle a été construit le
village, provenant d'alluvions
laissées par le déplacement des
glaciers vers la mer. |
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Les fameux Fjords de l’Ouest, la
partie de l’Islande la moins peuplée et la
moins touristique, c’est aussi la plus
sauvage, comme un air de bout du monde.
Avec ses dizaines de fjords, résultats de la
lente action des glaciers, ses sommets qui
ne perdent jamais vraiment leur manteau
d’hiver, ses nombreux cols, ses cascades,
ses petits villages de pêcheurs et
d’éleveurs de moutons, la région offre un
cadre enchanteur, particulièrement bien
préservé. |
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Les villages, souvent de simples maisons
éparpillées, sont comme de minuscules oasis
perdues au milieu d'immensités inhabitées,
séparés de plusieurs dizaines de kilomètres
de routes serpentant dans les fjords. Routes
qui parfois sont même fermées en hiver,
laissant les villages seuls livrés à
eux-mêmes. |
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Dynjandi, appelée aussi
Fjallfoss, est l'une des
plus impressionnantes cascades
d'Islande, mais moins célèbre
que les autres de par son
éloignement géographique.
Ce qui fait sa particularité,
c'est qu’en réalité, il s’agit
d’une succession de 7 chutes qui
portent chacune un nom
différent. Du haut d'un ressaut
rocheux de presque 100 mètres,
un large voile blanc s'élance
avec fracas dévalant un mur de
roche. Au bout de sa course, il
s'arrête quelques temps avant de
rebondir par 6 fois avant de
terminer sa course dans les eaux
bleues du fjord Arnarfjörður. |
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L'église en bois de Brjanslækur a été
construite en 1908. |
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Des moutons... encore des moutons ! |
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Situé à l'extrême Ouest de l’Islande,
Látrabjarg est un endroit qui se
mérite... 20km d'une piste sinueuse et
défoncée qui longe les fjords sous une pluie
diluvienne sans vraiment savoir où l'on met
les pneus.
En plus d'être connu pour être le point
d'Europe le plus à l'Ouest, Látrabjarg est
surtout réputé pour les millions d'oiseaux
qui peuplent ses falaises en été.
On trouve une importante colonie de
Guillemots sur ces
impressionnantes falaises qui s'étendent sur
14km de littoral dont le point le plus haut
culmine à 444m. |
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Mais ceux qui volent la vedette
à tous les autres volatiles, les
célèbres palmipèdes au bec
coloré, les Macareux moines,
qui viennent chaque année passer
les quelques mois de printemps
et d'été islandais. |
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De
Látrabjarg à
Olafsvik |
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L'église en bois de Breidavik
au-dessus d'une immense plage de sable fin,
un décor extraordinaire !
Pour le reste ça se gâte, la vieille ferme
reconvertie en hôtel pratique des prix
dignes d'un palace pour des toutes petites
chambres avec lits superposés et sac de
couchage. |
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Le bateau de pêche Gardar BA 64,
construit en Norvège, échoué depuis 1981. |
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La magnifique plage de Raudisandur et
ses couleurs dorées qui contrastent avec le
reste des fjords. |
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Je savoure les dernières heures à parcourir
les Fjords de l’Ouest, sans doute
l'endroit qui m'aura le plus marqué au cours
de ce voyage.
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Et l'intérieur des terres... |
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Le mont Kirkjufell, « montagne église
», d'une hauteur de 463 mètres, et ses
cascades Kirkjufellsfoss sont les icônes
de la péninsule de Snaefellsnes.
Le mont Kirkjufell n'est pas un cône,
contrairement à ce que pourrait laisser
croire la forme que l'on devine sur la
photo. Il s'agit en fait d'une sorte de
crête, car il est aplati sur les côtés. Si
on le regarde sur un autre angle, par
exemple sur le côté, la forme n'est plus du
tout la même. |
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La côte de la péninsule de
Snæfellsnes est très variée.
Alternent criques rocheuses,
plages de sable noir, plages de
sable clair et falaises à pic
envahies pas les oiseaux de mer
pendant la saison de
nidification.
Les villages de la côte Nord
sont d’excellents spots pour
observer le soleil de minuit
durant la période de mi-juin à
mi-juillet. |
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De
Olafsvik à Reykjavik |
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Pas grand chose à retenir d'Ólafsvík,
un joli parc aménagé et l'église très moderne et
tout en triangle ! |
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Seule, sous les vents de
l'Atlantique qui fouettent le
plateau, l'église noire de
Búðir est d'une sobriété et
d'une beauté rare.
Construite en 1987, elle se
détache sur les sables clairs et
sur les violets des montagnes
qui l'entourent.
Proche de Reykjavík, elle est
devenue un véritable lieu de
pèlerinage pour touristes en mal
de facilité. |
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Après avoir traversé le Parc National de
Snæfellsjökull, et gravit les marches
qui conduisent au sommet du cratère
Saxholl, c'est
la dernière ligne droite avant le retour sur la
capitale, malheureusement la pluie refait
son apparition et je devrait même, ironie du
sort, passer la voiture au jet sous des
trombe d'eau !... |
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Reykjavik
et péninsule de Reykjanes |
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Avec ses petites maisons multicolores et sa
vue sur les montagnes environnantes,
Reykjavik ressemble plus à une petite
bourgade qu'à une capitale.
Tous profitent de cette capitale à taille
humaine, la plus septentrionale du monde, où
culture et nature se côtoient au quotidien. |
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Sur le magnifique front de mer
de Reykjavík, une sculpture en
acier : Sólfar, « le
Voyageur du soleil », évoque la
silhouette d'un bateau viking
qui se dirige vers le soleil
quand celui-ci se couche.
Un hommage soulignant les 200
ans d'histoire de la ville et
une vision de l'avenir. |
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À la fois salle de concert et centre
culturel, Harpa est une merveille
architecturale invitant à la contemplation
(dixit le dépliant !). Le hall abrite des
boutiques de créateurs, magasins de musique
et restaurants gastronomiques.
Ce palais de verre lumineux habillé de
courbes concaves et convexes qui se
reflètent sur l’eau a été inauguré en 2011. |
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Avec sa flèche qui atteint 75m
de haut, la surprenante
église Hallgrimskirkja fut
achevée en 1986.
Son architecture très
particulière est inspirée des
glaciers et orgues basaltiques
caractéristiques du paysage
islandais. |
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Comme toute capitale scandinave, Reykjavík
possède son musée en plein air qui rend
hommage à l'architecture rurale et urbaine.
Le musée de la ferme d'Árbær a été
aménagé en 1957 dans l'ancienne ferme
abandonnée et il présente sous forme de
tableaux vivants le mode de vie rural des
Islandais à l'époque contemporaine.
Un véritable voyage dans le temps et les
traditions, de la maison de pêcheurs à la
ferme, de l'église au garage… |
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Sur la route menant à la côte
Sud, on trouve le superbe lac
Kleifarvatn qui serait,
selon la légende, habité par un
monstre marin mi baleine mi
serpent... |
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À Gunnuhver, une des zones
géothermiques les plus chaudes de la région,
avec des températures relevées à 300°. On y
trouve pots de boues et autres fumerolles... |
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Le cratère de Grænavatn aux couleurs
presque irréelles. |
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Perdue au milieu des champs de
lave, le Blue Lagoon,
« Lagon Bleu », est situé au
cœur de la péninsule de
Reykjanes et est constitué d'une
étendue d'eau d'un bleu
singulier.
Cette eau, réputée pour ses
propriétés curatives, est
naturellement riche en sels et
chargée de silice en suspension
qui lui donne cette couleur
incroyablement bleue même par
mauvais temps. |
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Seul le bruit de fond du sifflement des jets
de vapeur de la centrale géothermique toute
proche vient gâcher se cadre qui se voudrait
idyllique ! et dire qu’il y en a qui réserve
longtemps à l’avance et acceptent de payer
une fortune juste pour dire « je l’ai
fait ! ». |
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Le grand tour de l’Islande, c’est un
road trip de plus de 4500 km à
travers les sites hyper
touristiques mais toujours
grandioses qui bordent la route
circulaire pour finir hors des
sentiers battus et hors du temps
sur les pistes buissonnières du
Nord-Ouest au royaume des fjords
majestueux, des villages isolés
et d'une faune préservée. |
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