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Inde du Nord : voyage au Rajasthan |
cliquer sur la « vignette
photo » pour accéder à l'album
photos correspondant. Bonne
visite. |
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En
quête de nirvana, de couleurs,
de saveurs, j’embarque pour le
Rajasthan, certainement le plus
romantique des états indiens,
le Rajasthan est réputé pour
ses paysages désertiques, ses
contes de chevalerie,
d’honneur, de guerres et de
rivalités.
Un
périple de près de 2 500
kilomètres sur des pistes défoncées,
des chemins sablonneux ou des
routes flambant neuves, un mélange
d’action et de contemplation,
d’aventure et d’exotisme,
d’incompréhensions et de
rencontres inoubliables au pays
des forteresses et des
maharadjahs.
Un
régal de sensations et une
explosion de couleurs entre les
ors des palais, les bleus de
Jodhpur et les roses de
Jaipur… l’Inde de mille
beautés avec en point d’orgue
le fameux Taj Mahal.
Aussi
une vision contrastée du
Rajasthan : ses Rajpoutes
enturbannés, ses forteresses,
ses éléphants… ses palais
intimes, charmants ou glorieux ;
ses temples où la ferveur de
l’Inde se manifeste dans toute
sa démesure ; mais aussi la
campagne et ses paysans qui
portent haut leur fierté et qui
sont comme des seigneurs tandis
que leurs femmes drapées dans
leur sari de couleurs éclatantes
sont autant de princesses. Et
enfin, le désert du Thar,
indissociable composante de ce
pays.
Autant
de clichés autours du Rajasthan
qui, s’ils sont bien ordonnées
et montrés sous un jour
authentique, ne pourrons que
nous charmer. L’intensité des
couleurs, la riche histoire de
cette région est une initiation
à l’Inde éternelle.
Un
tour complet du Rajasthan, éternel
et somptueux, en explorant ses
joyaux architecturaux pour
certains classés par l’Unesco.
C’est
tout simplement magnifique !
Un
voyage dont on revient différent
et comblé…
Un voyage en
« Incredible India » ! |
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Delhi
express |
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Munich - 19h00 - je suis prêt à embarquer
sur le vol Lufthansa à destination de Delhi
pour un départ à 19h40. Comme le vol n’est
pas complet, je peux disposer de deux
sièges, idéal pour ce vol de nuit qui ne
dure que 7 heures.
Une fois installé, il flotte déjà un air
d'Inde, beaucoup de passagers étant indiens,
et la nourriture proposée, qui ne fait pas
spécialement honneur au sous-continent, est
également indienne. Deux menus : un
végétarien et un non végétarien … Je mets
mes bouchons et mon écran et … je dors …
jusqu’au petit-déjeuner !
Arrivée à Delhi, capitale de la République
Indienne, à l'heure et il fait beau, je
débarque dans un terminal ultra moderne, les
formalités d'immigration et la récupération
des bagages se font en moins d’une heure. |
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Je débarque dans le hall où je fais la
connaissance de Surinder qui sera mon
chauffeur durant tout le voyage. Doté d’un
bon coup de volants, d’un incroyable sens de
l’orientation et d’un indispensable klaxon,
c’est une personne discrète et quelqu'un de
confiance sur qui je pouvais compter, et
bien qu’anglophone, il sera d’une grande
aide pour communiquer avec les populations
locales.
Nous faisons un tour de ville
rapide, New Delhi est une
ville qui agresse tous les sens,
la pollution y est asphyxiante,
la chaleur écrasante ... le tout
dans une cacophonie de
klaxons et l’incroyable jungle
de câbles électriques!
Au milieu de la circulation
apocalyptique de Delhi, la
dextérité de Surinder est
impressionnante, et je vais
quand même avoir le temps de
visiter quelques sites avant de
partir pour le Rajasthan. |
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Premier arrêt, la plus grande
mosquée du pays : la Jama
Masjid. Commencée en 1644 et
achevée en 1658, la Jama Masjid
est la plus
grande mosquée du pays. Un
escalier monumental conduit au
portail, percé d'un profond iwan
(espace voûté servant d'entrée).
En débouchant dans la cour, on
est saisi par l'ampleur des
volumes et le contraste entre le
grès rouge et le marbre blanc.
Le milieu de la cour est occupé
par un bassin servant aux
ablutions rituelles avant la
prière. À l'extrémité
occidentale s'élève le
sanctuaire proprement dit,
encadré par deux minarets et
couronné de trois énormes dômes
blancs en forme de bulbe. |
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Comme le Fort Rouge est fermé,
je me rends au Raj Ghat,
lieu où a été incinéré le
Mahatma Ghandi. |
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Puis nous prenons la route en
direction d’Alwar pour
passer la nuit au fort
Dadhikar situé dans le
village éponyme, complètement
perdu, au bout d’une piste un
peu chaotique dans les montagnes
Aravalis, ce qui donnera
du fil à retordre au chauffeur
qui y va pour la première fois. |
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village & Fort Dadhikar |
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Premier contact avec les routes indiennes…
D’abord il faut s’extraire des voies
express saturées de trafic et de gaz
d’échappements de New Delhi, puis sur les
routes de campagne il faut éviter les nids
de poules, et les nombreuses voitures,
camions, tracteurs, trois roues (rickshaw),
deux roues, tout klaxon hurlant, pétaradant,
se doublant et s’évitant in extrémis grâce à
de bons coups de volant, sans parler des
piétons, vaches sacrées prenant leur temps,
chèvres au comportement imprévisible,
buffles, chiens errants, antilopes qui
traversent sans prévenir, singes, etc... et
autres animaux … dromadaires tirant des
charrettes remplies de bois, fourrages et
herbes folles. C’est sûr, on est bien en
Inde! |
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La situation du Fort Dadhikar, parfaitement
restauré, est simplement superbe, en pleine
nature et au pied, un charmant village où la
population est très accueillante.
Étant le seul client … j’ai été bien doté et
la chambre, très agréable et immense,
possédait une grande terrasse d’où je
pouvais apprécier la superbe vue sur la
vallée.
L'endroit est magique, dans un cadre
enchanteur de montagnes et de campagne. Le
repas traditionnel du soir, en terrasse, et
le petit déjeuner sont excellents et très
copieux. |
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Une fois installé, je prends mes appareils
photos et je pars visiter le petit village à
proximité qui m’offre une des plus
intéressantes et chaleureuses rencontres
avec les bergers/paysans souriants et
accueillants. |
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Les femmes, vêtues de couleurs
vives, portent des pots d’argile
ou des jarres en métal sur la
tête, gros comme des baudruches,
et se relaient au point d’eau
pour ravitailler leur
habitation.
Les hommes, installés en arc de
cercle, m’inviteront à partager
le « masala chai », le
thé indien qui est bouilli avec
du lait, du sucre, de la
cardamome et plein d'autres
épices.
À tour de rôle, chacun tire
nonchalamment sur la hookak
ou « pipe à eau » ! |
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Les femmes sont parées d’argent
au quotidien comme
d’authentiques princesses, hasli
circulaire autour du cou, anneau
nasale éclairant leur visage et
leur tête est ornée d’un long
châle traditionnel voilant leurs
traits, qui n’est pas sans
évoquer l’allure des apsaras,
les danseuses divines ornant
temples et fresques.
Malgré quelques problèmes de
communications, personnes ne
parlant anglais dans la
communauté, ce sera un
merveilleux moment de grande
félicité qui restera comme un
des meilleurs souvenirs de ce
voyage.
Même avec peu de biens, les
Râjasthânis ont un cœur immense
et pour eux, l’étranger peut
toujours devenir un ami.
Une première étape haute en
couleurs et inoubliable ! |
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Mandawa |
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Après le petit déjeuner, nous prenons la
route pour Mandawa, une des villes
les plus importantes du Shekahwati,
et réputée pour les peintures murales des
Havelis (de hava : air, ou « maison de
l’air », car très ventilées, grâce à de
nombreuses fenêtres). Cette région est
rurale et semi-désertique, nous sommes sur
la route des caravanes. |
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Je descends au Desert Resort, un
hôtel de charme perdu au milieu de nul part,
à l'architecture originale rappelant les
maisons décorées de dessins blancs du
désert. Les murs sont en fait de terre,
paille et bouse de vache, formule qui est
supposée éloigner les moustiques.
Les
chambres sont pour la plupart circulaire, à
la décoration locale et rustique, sommier en
pierre plus confortable qu'il n'y parait...
bon...l'électricité est un peu vieillotte et
les prises brinquebalent un peu... mais la
beauté du site fait oublier tout cela.
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Au détour d’une allée, je rencontre des
femmes, magnifiques dans leur sari coloré,
qui sont chargées de l’entretient des
bungalows et qui sont notamment à l’origine
des magnifiques dessins qui ornent les
bâtiments. |
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Je consacre l’après-midi à me
balader dans la rue principale,
« main Bazar », pour
admirer les belles façades des
Havelis, en commençant par le
château de Mandawa qui renferme
des fresques intéressantes.
Mandawa a gardé tout son
charme, avec sa rue principale
étroite, bordée d’havelis plus
ou moins décaties, son fort
dominant la ville et ses
échoppes de guingois… au milieu
des bus tonitruants, des
rickshaws pétaradants, des
jeep-taxis passant en trombe,
quand le calme revient et que la
poussière retombe… une charrette
tirée par un bourricot passe
sous la porte cintrée de la
ville.
Les demeures princières des
Marwaris, nobles marchands
d’antan, foisonnent de fresques
centenaires, dans des décors
somptueux mais souvent délabrés.
Pour quelques-unes sauvées, des
dizaines tombent en ruine, comme
autant de patrimoine
exceptionnel mais pas entretenu
faute de moyens. |
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La région est réputée pour les
peintures murales des Havelis,
le château qui renferme des
fresques intéressantes constitue
une bonne entrée en matière.
Murs et plafonds sont fastueux,
saturés de couleurs vives, il
s’agissait de flatter le
visiteur et d’impressionner le
simple marchand afin de démarrer
la négociation en position de
force. Aujourd'hui, les
héritiers de ces riches
marchands ne s'occupent plus
guère de ces maisons qui se sont
dégradées de manière importante
et qu'ils ont confiées à un
gardien (qui
propose la visite moyennant une
« donation »).
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Impossible de tout voir, il y en
aurait une centaine...
Un petit tour à l’hôtel Radhika
Haveli Mandawa, où l’accueil est
charmant et chaleureux, une
Haveli magnifiquement restaurée
et meublée avec du mobilier
d’époque, beaucoup de fresques
sont récentes, mais fort bien
exécutées.
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Au bout de la rue du
Bazar, sur la gauche j’ai
déambulé dans un dédale de rues
bordé de murs absolument
remarquables, chaque Havelis
recèle des trésors souvent à
demi-oubliés et décrépis,
recouverts d'incroyables
peintures.
Les peintures murales
extérieures des Havelis
subissent de multiples
outrages : mousson,
surpopulation, soleil de plomb,
animaux en liberté…
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Désert
de Thar |
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Départ pour Pushkar séparée d’Ajmer par la
montagne Nag pahar.
Le centre et l’ouest du Rajasthan
appartiennent au grand désert de Thar où il
n’est pas rare de voir détaler gazelles
(antilope cervicapre ou Blackbuck) et
antilopes nilgaï (antilope Nilgaut ou Blue
Bull). |
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Pushkar |
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Pushkar est une paisible petite ville
sainte, toute blanche aux temples bleutés,
lovée autour d’un lac et entourée de
collines pelées et rocheuses… un espace
quasi piéton qui a gardé tout son charme
Quelques étendues de sable ocre jaune
alentours rappellent que le désert n’est pas
loin.
C’est à la fois un lieu de pèlerinage très
important pour les Hindous, où l’on peut
voir de nombreux ghâts et temples dont un,
qui est consacré au dieu Brahma. |
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Les pèlerins viennent accomplir
des rituels et des offrandes de
fleurs dans les 52 ghâts, pas un
de moins, qui entourent le plan
d’eau dont les eaux sont
réputées pour laver tous les
péchés et guérir de certaines
maladies de peaux. Là, je pense
qu'il faut vraiment y croire
pour s'y plonger en espérant une
guérison !
À l’heure magique du couchant
quantité de sâdhus, pèlerins,
musiciens et voyageurs en quête
de spiritualité.
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Pushkar étant une ville sainte
hindoue, la nourriture proposées
est strictement végétarienne
voire végétalienne puisqu’il n’y
a même pas d’œuf et … pas
d’alcool non plus ! Amis
carnassiers, il est temps
d’essayer les bonnes pizzas aux
épinards avec un jus de
pamplemousse !
C’est en m’apprêtant à suivre le
porte clés du Jagat Singh
Palace que je découvre que
« le bagagiste » n’est autre
qu’une femme en sari multicolore
portant un impressionnant bijou
nasale !
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Certains anneaux dans le nez sont si
lourdement ornés par des bijoux , des perles
et ainsi de suite, que les chaînes, qui sont
fixés sur les cheveux ou sur le lobe de
l'oreille sont utilisés pour aider à
soutenir le poids de l' anneau dans le nez. |
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« Pas de femme, pas d’enfant,
pas de maison, pas de
problème… »
En Hindi, le terme Sâdhu
signifie littéralement saint
homme. Ces ascètes aspirent à
l'éveil spirituel en se
détachant du monde matériel. On
estime leur nombre à plus de 5
millions en Inde.
Les sâdhus ont trois fonctions principales :
-
représenter un idéal de vie : « adarsha
pratipada » ;
-
aider les gens dans les souffrances de
la vie grâce à leur pouvoir spirituel :
« dukha nivarana » ;
-
protéger les valeurs spirituelles
ancestrales fondant la société hindoue :
« dharma raksha ».
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Il reste donc un pays où il est possible de
ne pas adhérer aux valeurs de travail, de
compétition, de réussite, où l’on peut être
un « drop-out » et demeurer un homme
respectable, loué et honoré.
L’Inde est une civilisation qui offre le
titre de saint au renonçant. |
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Jodhpur |
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Départ pour Jodhpur, surnommée la «
ville bleue ». Située en plein cœur du
désert de Thar et blottie au pied d'une
énorme forteresse de grès rouge sombre, elle
apparaît comme une oasis. La vieille ville
est entourée d’un mur d’enceinte.
Je prends mes quartiers à la Pal Haveli,
une imposante demeure du XVIIIe siècle ayant
appartenu à une famille vivant dans
l’opulence. La chambre est joliment décorée,
spacieuse et propre. Devant une jolie
terrasse avec vue sur la Clock Tower
(Tour de l’Horloge) et la ville, mais il
faut prévoir les boules quies car le
quartier est animé et vivant. |
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Tout d’abord, je me fais déposer au
Jaswant Thada, un superbe temple de
marbre blanc, élevé à la mémoire de Jaswant
Singh II par une de ses femmes. Situé au
bord d'un petit lac formant une oasis de
fraîcheur, le monument immaculé, qui tranche
sur la rocaille rouge, est hérissé de
clochetons et, dans sa totalité, est
construit sur intimement sculpté en feuilles
de marbre polies afin qu'elles reflètent une
lumière chaude sous le soleil.
A l'entrée, un musicien joue du
ravanhatha, unique instrument
d’accompagnement et lointain cousin du
violon, qui est toujours joué par un homme.
Il se compose d’une caisse faite d’une
demi-noix de coco couverte d’une peau de
chèvre et d’un manche en bambou où sont
solidement chevillées les cordes. |
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Élevé au XVe siècle
sur un plateau rocheux, le
fort Mehrangarh ou « fort de
majesté » surplombe la « ville
bleue » de Jodhpur. Il coiffe le
sommet de Buker Chirria, 120
mètre au-dessus de la ville et
ses murailles de grès rouge
réputées imprenables mesurent
jusqu’à 40 mètres de hauteur.
Dix ans furent nécessaires à sa
réalisation, grâce à 500
éléphants et 10 000 ouvriers, un
symbole vivant du glorieux passé
rajoute !
À l'intérieur du fort, un musée
présente une riche collection de
palanquins, de « howdahs »,
sorte de palanquin très
généralement porté par un
éléphant et non par des hommes,
instruments de musique, costumes
et meubles…. |
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Démonstration de l'enroulement de turban de
7 mètres de long, appelé dastar, qui
est communément porté au Rajasthan. Le
turban en Inde, était d'abord utilisé par
les indiens du désert pour mesurer la
profondeur des puits.
L’intérieur de la forteresse est richement
décoré et agrémenté de nombreuses cours. La
visite se termine dans l’une des cours
intérieures du fort Mehrangarh avec ses
remarquables balcons à auvent, typique de
l’architecture rajoute.
Le soir, depuis la terrasse du Pal Haveli
Hotel, vue imprenable sur la citadelle de
Jodhpur fondée en 1459 par Rao Jodha. |
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Je redescends à flanc de falaise
par l’ancien chemin d’accès pavé
menant directement, en quelques
minutes, à la Clock Tower.
La place de l’Horloge, élevé par
le maharadjah Sardar Singh à son
retour de Londres, est le point
de repère incontournable de la
vieille ville de Jodhpur avec à
ses pieds le Sardar Bazar.
Où, dans un dédale de ruelles et
d’impasses enfiévrées, sont
installés les échoppes des
commerçants et des petits
métiers de la rue. |
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Le Fort, perché au dessus de la ville, offre
un panorama très saisissant!
Les maisons oscillent entre bleu indigo et
blanc éclatant, avec parfois un balcon
ouvragé. Ce bleu offrirait l'avantage de
protéger de la chaleur et de repousser les
moustiques.
Pour les autres visites, il vaut mieux être
véhiculé, car situées en dehors de la
ville... |
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À la fois résidence du Maharaja,
musée et palace 5 étoiles, le Umaid Bhawan Palace Museum
vaut surtout le coup d’œil pour
son architecture extérieure
intéressante. De taille
impressionnante, cet édifice
construit en 1930, est digne des
mille et une nuits, mais ne peut
pas être visité dans sa
totalité, seul le musée est
accessible.
Il contient quelques belles
pièces d'orfèvrerie, des bijoux
avec des pierres précieuses et
semi-précieuses, des collections
de plats, des habits richement
brodés et beaucoup de photos de
Maharajas et de notables de
Jodhpur. On en fait rapidement
le tour. |
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Quant à la collection de
voitures anciennes,
malheureusement, elle ne peut
être vue que de l'extérieur.
En partant, nous faisons un
arrêt Via Bishnoï,
Village Craft, où j’achète
des dessus de table, une tenture
murale et plusieurs foulards de
soie. Une famille vishnoïs vend
uniquement des étoffes de
fabrication artisanale,
recommandé par le GDR, l’accueil
est excellent, les prix très
corrects et votre chauffeur sera
content aussi ! |
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Ranakpur |
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Le trajet vers Ranakpur s’étire en
petites routes sinueuses bordée d’acacias,
de norias, qui traversent parfois une forêt
où vivent de grands singes blancs, les
langurs soyeux. |
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Dans un vallon de la chaîne des Aravellis
se dissimule l’un des plus remarquables
sanctuaires jaïns que l’on puisse voir en
Inde.
Le temple d’Adinath, à Ranakpur, est
une merveille de marbre blanc du XVe
siècle, soutenu par 1444 colonnes de marbre
et contenant 29 salles, où l'obscurité
traditionnelle des sanctuaires a fait place
à une clarté qui pénètre de toutes parts à
l’intérieur.
L’intérieur du sanctuaire jaïn de Ranakpur,
joyau du patrimoine mondial de l'UNESCO,
irradie d’une douce ferveur spirituelle. |
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Ce vaste sanctuaire féérique, parcouru par
des pèlerins extasiés, des touristes
émerveillés et des prêtes entreprenants,
renferme dans sa salle principale, une image
à quatre faces - chaumukh - du premier
tirthankara. |
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En chemin, nous nous arrêtons
pour contempler des bœufs
attelés à une noria remontant
l'eau du puits pour irriguer les
parcelles de terre cultivées.
Un peu plus loin ce sont des
chauves souris qui semblent
avoir élues domicile au sommet
d' un arbre. |
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Udaipur |
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Après un cheminement grandiose dans les rues
très étroites de Udaipur, Surinder me
dépose à l’hôtel Udai Kothi ... de
l’extérieur je ne sais trop quoi en penser …
bien qu’il m’affirme que je pourrai tout
faire à pied.
Effectivement, l’emplacement est idéal, en
face de la vieille ville et du city palace,
à deux pas des gaths, facilement accessible
en empruntant le pont piétonnier.
À mon arrivée, la (charmante)
réceptionniste, tout sourire, m’annonce que
j’ai droit à LA suite de l’hôtel. Sceptique
je suis! … débarqué de l’ascenseur sur une
magnifique terrasse où s’étend une grande
piscine et le restaurant extérieur … il nous
faut gravir un escalier en fer et en
colimaçon pour arriver sur le toit de
l'hôtel. Là, surprise, je deviens
(momentanément) l’heureux propriétaire d’un
duplex équipé, d'une piscine intérieure dans
le prolongement de la chambre et à l’étage,
d’une salle à manger privée donnant sur une
immense terrasse équipée d'un jacuzzi avec
vue à 360° sur la ville. Le tout avec moult
sofas pour se relaxer, corbeilles de fruits,
gâteaux et sucreries à volonté. D’une
propreté à manger par terre. Sans parler du
manager qui m'a téléphoné pour me souhaiter
la bienvenue et s’excuser de ne pas être
présent lors de mon arrivée. Je me demande
s’ils ne m’ont pas pris pour quelqu’un
d’autre… d’autant que la (très jolie)
réceptionniste ne sera pas avare
d’amabilités et de sourires à chacun de mes
passages. |
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Après avoir piqué une tête dans la piscine,
je pars à la découverte d'une ville à
dimension humaine, l'une des plus douces de
mon voyage, une de mes préférés. De l’hôtel,
je prends sur la droite et rejoins le bord
du lac pour une vue à couper le souffle.
Au coucher du soleil, quand la lumière
devient douce et que les façades du City
Palace d'Udaipur se dorent
délicatement, la balade sur le lac
Pichola se révèle inoubliable. De forte
influence moghole, la résidence du
Maharadjah est considérée comme le plus
grand palais-forteresse du Rajasthan avec
ses 500 m de long et 30m de haut.
Une cité aux rues étroites, aux maisons
blanchies, aux balcons et aux fenêtres
minuscules. |
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Il est presque 19 heures, et je
presse le pas en traversant le
pont piétonnier, je dois encore
trouver la Bagore Ki Haveli
dans ce dédale de petites
ruelles.
Assis sur des tapis, dans la
belle cour de cette ancienne
demeure de riche commerçant, on
assiste à un spectacle très
coloré et divertissant d'une
heure avec la présentation de
différentes danses rajpoutes
traditionnelles dont la dernière
est à couper le souffle! Et une
démonstration de marionnettes,
le tout accompagnés d'excellents
musiciens.
Un très bon moment. |
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Le City Palace est un véritable
labyrinthe de halls en marbre, de cours, de
jardins, de superbes parcs aux nombreuses
fontaines, et si une partie est devenue un
hôtel, le reste est un immense musée.
Sa partie la plus ancienne est le Raj
Aangan qui date du XVIe siècle.
Le Manak Mahal était le lieu où les
souverains d'Udaipur donnaient audience. Il
présente une alcôve entièrement incrustée de
verres et de miroirs. |
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Au sommet de la colline, le
Monsoon Palace, qui doit son
nom au fait qu'il a été
construit afin d'observer
l'arrivée des nuages de la
mousson.
Le Jag Niwas, construit
en 1754 est un palais d’été
construit par Udai Singh II au
milieu du lac Pichola. Il est
aujourd'hui le célèbre Lake
Palace Hotel.
Le Jag Mandir, construit
en 1620, est un petit palais
construit sur un îlot plus au
sud. |
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le Jagdish Temple est un des plus
grands du nord de l’Inde.
Ce temple du XVII° siècle, dédié à Vishnou,
est superbement sculpté sur toutes ses faces
de divinités diverses, d'apsaras, de
guerriers, et quelques scènes érotiques…
Les escaliers pour y accéder sont rudes mais
on est, récompensé par la beauté de ce
temple, et accompagné par les encouragements
intéressés des nombreux Sâdhu en bonne place
sur les plateformes qui jalonnent
l’ascension. |
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Les singes sont partout... en
ville où ils utilisent toutes
les infrastructures pour se
déplacer … dans les temples où
ils bénéficient d'un accueil
plus que chaleureux quand
Hanuman, qui a l'apparence
d'un langur à face noire, est
vénéré.
La cohabitation est plutôt
pacifique entre les hommes et
les macaques.
Les langurs, de grands
primates à longue queue,
semblent assez sociables. Leurs
têtes leur vaut le surnom de « black
face » et ils ne rechignent
pas non plus à approcher les
hommes surtout quand on les
nourrit! Ils fréquentent
d'ailleurs souvent les temples
où ils acceptent volontiers les
offrandes de tous... |
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Bijaipur |
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Arrêt pour la nuit à Bijaipur. Perdu
en pleine nature, ce petit village, offre
une bonne opportunité de rencontrer la
population locale. |
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Pour les 30 derniers km nous nous enfonçons
dans la campagne, même le chauffeur semble
douter de l’itinéraire, pour arriver dans un
hôtel héritage.
L'imposant joli petit château, symbole de la
vertu guerrière et de la noblesse de
sacrifice des Rajpoutes, situé à l’entrée du
petit village de Bijaipur, peut constituer
une étape agréable. L’accueil est
chaleureux, collier de fleur à l'arrivée,
service sympathique, grande chambre bien
décorée, piscine rafraîchissante...
Pas le choix pour le dîner et le petit
déjeuner, il n’y a que le resto du château
correct sans plus … |
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Fidèle à mon habitude, je pars
explorer le village et même s’il
n’y a pas grand-chose à voir, la
visite est sympathique mais le
contact avec la population
locale est mitigé.
D’un côté, comme partout en
Inde, la rencontre est
intéressante et enrichissante,
sourire et gentillesse mais au
bout d’une rue un groupe
d’hommes me barre le passage et
me gratifient d’un « no way » !
Je n’insisterai pas mais je
continue ma promenade ce qui
visiblement ne les ravira pas
puisqu’ils n’auront de cesse de
passer en moto comme pour me
surveiller ... étrange ! |
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Chittorgarh |
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Le Fort Chittorgarh est situé sur un
plateau rocheux dominant la ville de
Chittor. Il a constitué une citadelle
inexpugnable pour beaucoup de grands
guerriers Rajputs. L’enceinte englobe
plusieurs palais, des temples, des bassins…
la construction s’est étalée sur plusieurs
siècles mais les principaux édifices datent
du XVe. C’est une des
forteresses les plus impressionnantes du
Rajasthan qui est inscrite par l'Unesco sur
la liste du Patrimoine Mondial. |
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Comme le site s’étend sur près de 5 km de
long et 600 m de large, que les monuments
sont éparpillés et que nous sommes jour de
fête – il y a beaucoup de visiteurs indiens
– je décide, plutôt que de tout mal voir, de
privilégier les principaux points d’intérêts
et la rencontre avec les habitants. Je me
suis donc baladé de palais en palais, de
temple en temple, tous plus beaux et
impressionnants les uns que les autres :
balcons ciselés en avancée, murs recouverts
de divinités, colonnes aux motifs végétaux…
Aujourd'hui, de cette forteresse, il reste
les ruines du Palais de Khumbhat,
d’où on a un point de vue exceptionnel sur
la ville basse. |
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Le Musée Archéologique, installé
dans un palais tout blanc,
présente de nombreuses pièces
récupérées sur le site … la
visite n’est pas indispensable!
La tour de la Victoire -
Vijaya Stambha -, fière de
ses 9 étages soit 37 mètres de
haut que l’on gravit après une
volée de 157 marches et quelques
paliers richement ornementés et
sculptés, a été construite par
Maharana Kumbha pour commémorer
sa victoire sur les dirigeants
musulmans de Malwa et du Gujarat
en 1440. Elle est dédiée à
Vishnou et l'ensemble tant
extérieur qu'intérieur comporte
de nombreuses sculptures et
gravures de l’histoire de la
religion et de la culture
hindoue.
Une fois au sommet, il faut
malheureusement admirer le
magnifique panorama qui s’offre
aux visiteurs à travers une
grille! |
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Après la tour, se succèdent
plusieurs monuments dont le
Samadhisvara Temple, XIe
siècle, dédié à Shiva.
Au milieu d’un bassin où eut
lieu la fameuse entrevue des
miroirs, s’élève le Jal Mahal.
Alauddin, le sultant de Delhi,
ayant entendu parler de la
beauté de Padmini, ne put la
contempler que par un jeu de
miroirs, décida de la posséder
en détruisant la ville. Mais
l’épouse du sultan de
Chittorgarh accompagnée par 3000
autres femmes s'immolèrent par
le feu ... C'est la fameuse
« tradition du Johar » ! |
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Ensuite, le Kalika Mata Temple, VIIIe
siècle, autrefois pour le Dieu Soleil et a
été reconverti en un temple de la déesse
mère, Kali, du pouvoir destructeur du Temps.
C’est ici, que les visiteurs apportent des
offrandes aux singes, donnant lieu à
quelques scènes cocasses.
Les hommes, les patriarches surtout, cultive
leur superbe, lissage de moustache, posture
martiale et regard macho, quoique
bienveillant.
Leur surenchère de turbans en fait des
symboles d’orgueil masculin, bien plus que
de simple couvre-chef. |
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Les femmes, superbes, souvent de
simples paysannes, sont parées
d’argent au quotidien comme
d’authentiques princesses,
hasli circulaire autour du
cou, multiples bracelets nacrés
recouvrant leurs bras et
avant-bras, nanki ou
boucles de nez éclairant leur
visage.
Leur démarche souple met en
valeur leurs amples gaghra,
jupes plissées de plus de cinq
mètres de tissus, tandis que
leur tête est ornée d’un
odhnï, le long châle
traditionnel voilant leurs
traits, qui n’est pas sans
évoquer l’allure des apsaras,
les danseuses divines ornant
temples et fresques.
Pour autant cela ne doit pas
nous faire oublier que la
condition des femmes indiennes
reste considérée comme une des
plus difficiles du monde, et
reste profondément marquée par
une discrimination de genre
ancrée dans des traditions
moyenâgeuses. |
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Jaipur |
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Route vers Jaipur, la vibrante capitale du
Rajasthan doit son surnom de « ville rose »
à la peinture rose qui recouvre les édifices
de la vieille ville. Construite sur le lit
d’un lac asséché dans un paysage aride, la
cité est cernée de collines dénudées,
surmontées de forteresses et de remparts
crénelés. Cette bouillonnante métropole est
riche de contrastes. |
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Le matin, je ne m’attarde pas trop dans le
centre-ville qui est très bruyant et pollué,
juste le temps de faire la photo de la très
belle façade rose du Palais des vents, qu’il
n’est pas possible de visiter. Un
commerçant, qui a bien sûr une idée derrière
la tête !!!, me propose de monter à l’étage
dans sa boutique située en face du palais
pour avoir un meilleur point de vue…
Construit en 1799, le Hawa Mahal ou
« palais des vents » est l’un des édifices
les plus intéressants de Jaipur, bien
qu’il se réduise à une simple façade
puisqu’à son point le plus haut il n’est
large que de 2 ou 3 m. |
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Il fut construit à l’origine pour permettre
aux femmes du harem royal d’observer le
spectacle de la rue et ce, à partir de 953
emplacements trouant la façade unique de
fenêtres roses semi-octogonales et
délicatement ajourées. Cette fantaisie
architecturale de cinq étages dominant la
rue principale de la cité ancienne constitue
une merveilleuse illustration du talent des
rajpoutes. |
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A Amber (environ 10 km de
Jaipur), on aperçoit haut perché
sur la colline le Fort de
Jaigarh qui étend à perte de
vue ses puissants remparts aux
embrasures ingénieusement
aménagées. C'est une énorme tour
de guet qui couronne le
dispositif de ces
fortifications.
Ce fort est très grand et
l'intérêt principal réside dans
la visite des remparts qui
offrent une promenade agréable
avec des points de vue
exceptionnels sur le fort
d'Amber et les environs. La
curiosité principale est une
très ancienne batterie de
canons, parmi les pièces
exposées figure à la place
d'honneur le fameux canon géant. |
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Un groupe de langours soyeux
s’est approprié les lieux et il
n’est pas rare de faire la
visite en leur compagnie ! |
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Et dans le prolongement, le Amber Palace,
construit par la dynastie Kachchawaha à la
fin du 16e siècle, domine le lac
Maotha.
La Ganesh Pol, porte de cérémonie
décorée de peintures murales, représentant
des motifs floraux et des dessins
géométriques, de mosaïques et de sculptures.
Les appartements du maharaja sont situés sur
la terrasse supérieure.
La Suraj Pol ou « porte du soleil »,
imposante porte d’accès qui ouvre sur
l'immense cour d’accueil. |
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La salle des Audiences publiques, Diwan-i-am,
possède une multitude de doubles piliers en
grès rouge, en haut desquels sont sculptées
des têtes d’éléphants.
Vue sur les jardins depuis le Diwan-i-Khas,
le hall des audiences privées.
Si l’on est patient, étant donné la file
d'attente, on peut accéder à la porte
principale à dos d'éléphant. |
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Sur la route qui me ramène à
Jaipur, le Jal Mahal ou
« Palais de l'Eau », constitue
un arrêt sympathique. Il est
situé au milieu du lac Man
Sagar et s'observe depuis
une promenade au bord de l'eau
bien achalandée en vendeurs en
tout genre.
L'ensemble a été agrandi et
réaménagé au XVIIIème siècle par
le Maharaja Jai Singh II.
S’il ne se visite pas, il
dessine une image incontournable
de Jaipur, celle d’un palais
flottant sur les eaux du lac. |
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Loin de l’agitation de Jaipur, et oublié des
circuits touristiques, le Royal Gaitor
Tumbas est le site des cénotaphes des
maharajas de Jaipur.
Tous sont en marbre blanc et d’un travail de
toute splendeur, celui de Jai Singh II a de
magnifiques frises d’éléphants et de
chevaux. |
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Le City Palace
de Jaipur
s’élève sur un vaste terrain
fortifié où alternent patios et
jardins. Jusqu’au début du XXe
siècle, les Maharajahs
transformèrent le palais de la
cité pour aboutir à un ensemble
hétéroclite qui mélange les
styles moghol, rajpoute et
européen… Comme il est encore
habité, seules quelques salles
sont accessibles au public et
converti en musée dont une
remarquable armurerie.
Le Mubarak Mahal ou pavillon de
la Bienvenue, construit par
Sawai Madho Singh au 19e siècle
pour divertir ses invités,
abrite aujourd'hui le musée des
vêtements royaux et du textile. |
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L’ancien gynécée - Sileh Khana -
reconverti en musée des armes
anciennes.
Le Diwan-i-Khas est une salle
destinée aux audiences privées ;
on y trouve deux immenses jarres
en argent massif, réalisées afin
que le Maharaja Sawai Madho
Singh II puisse transporter
l'eau du Gange pour se laver et
boire durant son voyage en
Angleterre. |
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Le Jantar Matar,
observatoire astronomique,
construit au XVIIIe
par le maharaja Sawai Jai Singh
II, démontre la foi absolue des
indiens dans cette science. Les
multiples instruments d’une
taille colossale ont été
inscrits au Patrimoine Mondial
par l’UNESCO en 2010.
Seize gigantesques instruments
de mesure céleste composent
l’ensemble, dont le seul cadrab
solaire s’élève à 23 mètres de
haut.
Encore aujourd’hui dans l’Inde
moderne, les astrologues doivent
être consultés pour chaque
événement important de la vie. |
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Bâti en 1985, le Temple Shri
Lakshmi Narayan, tout en
marbre blanc, est consacré à
Lakshmi, la déesse de la Fortune
et à Vishnou.
Un charmeur de serpent souffle
dans son pungi pour amadouer un
cobra auquel les crochets
auraient été retirés pour
prévenir des morsures... |
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L'architecture grandiloquente de l’Albert
Hall Museum, qui a ouvert ses portes en
1885, vaut à elle seule le détour : un
mélange de style indo-musulman teinté d'une
touche victorienne, conformément à son
homonyme de Londres.
Il a été construit à l'initiative de Sawai
Ram Singh II en l'honneur de la visite du
prince de Galles, le futur Edouard VII.
Malgré la taille réduite de ses collections,
intéressantes mais hétéroclites, c’est un
beau musée où l’on peut admirer : saris,
armes, poterie, bijoux et sculptures de
marbre. |
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Le soir, je vais au Raj Mandir,
ancien plus beau cinéma d’Inde qui se
dégrade peu à peu, mais la salle est
gigantesque et l’expérience de bollywood, au
milieu des spectateurs qui applaudissent,
sifflent, rient et parfois pleurent, bref
vivent le film, est inoubliable ! |
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Fatehpur
Sikri |
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Sur la route, 40 kms avant d'arriver à
Agra, je visite Fatehpur Sikri,
le fort d'Akbar le Grand, et la
mosquée. Si vous arrivez en véhicule, un
grand parking obligatoire vous attend, et
impose de traverser un complexe de 85
échoppes de souvenirs et quelques restos,
pour prendre une navette qui vous conduira à
une des deux entrées. À noter qu’ils y a
énormément de guides et revendeurs en tous
genres ... très collants, même dans
l’enceinte de la mosquée j’ai eu maille à
partir avec un vendeur particulièrement
tenace … j’ai pourtant l’habitude mais j’ai
dû faire appel à un fidèle qui la vertement
sermonner afin que je puisse faire la visite
tranquille… je l’en remercie ! |
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Bâtie après la conquête du Gujarat par les
troupes mogholes de l'empereur Akbar,
Fatehpur-Sikri, ou « la Cité de la
Victoire », montre un mélange unique de
différentes traditions architecturales.
Bien que la disposition générale et la
conception se conforment au modèle
islamique, les bâtiments, en majorité des
palais, et leur ornementation, colonnes,
voûtes fleuries, décors sculptés connaissent
une influence fortement hindou, plus
particulièrement les styles goujerati et
rajasthani. |
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Au XVIe, elle devint une ville
fantôme dont il ne reste que ces superbes
monuments en grès rouge, même si certains
pavillons n’ont jamais pu être achevés en
raison du départ précipité de l’empereur et
de la cour 15 ans après sa création, faute
d’eau.
L'ensemble est inscrit par l'Unesco sur la
liste du Patrimoine Mondial. |
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La Jama Masjid ou Grande
Mosquée, construite en 1571 sur
le modèle de la mosquée de Bibi
Khanam à Samarkand, est le
centre sacré de Fatehpur Sikri.
La Buland Darwaza ou
« Sublime Porte », érigée après
la victoire d'Akbar sur le
Gujarat, est l'entrée principale
de la mosquée, elle mesure 41
mètres de haut ... La Shahi
Darwaza était l'entrée empruntée
par le roi.
Enclose d'un haut mur ouvert de
passages sur trois côtés, elle
enferme une grande cour
intérieure de 111 m sur 139 m,
ce qui en faisait la plus grande
de la période moghole. |
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Recouverte de marbre blanc, la
tombe de Salim Chisti dont les
bénédictions sont toujours
recherchées par les femmes sans
enfant.
L'extérieur de la mosquée est
modeste, mais l'intérieur révèle
une grande richesse
d'ornementation : arabesques
florales et dessins géométriques
complexes apportent un charme
majestueux. |
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Agra |
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Âgrâ est une ville
importante de l'Uttar Pradesh,
sans doute la plus visitée grâce
au Taj Mahal. |
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Une fois encore il faut
s’extirper de la circulation,
tient un Mc Do (!!!) au coin
d’une rue, avant d’arriver à
l'hôtel, à quelques mètre de la
zone bouclée à la circulation
donc proche de l'entrée Est du
Taj Mahal.
Tout d’abord, je vais acheter
mon billet d’entrée (bouteille
d’eau et chaussons compris),
afin de ne pas perdre de temps
le lendemain.
À noter que le Taj est fermé le
vendredi ! |
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Ensuite, je décide de traverser
la rivière pour un coucher de
soleil pas vraiment
extraordinaire. De plus tout le
monde est aligné au même
endroit...
Le sublime Taj Mahal, un
des monuments les plus célèbres
au monde et le joyau de l'art
musulman en Inde, construit au
XVIIe siècle par
l’Empereur Shah Jahan en
témoignage d’amour pour son
épouse favorite Mumtaz-i-Mahal,
morte en couche dont c'est
devenu la sépulture. 17 ans de
travaux furent nécessaires pour
ériger cet édifice à la symétrie
et aux proportions parfaites. |
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Dressé sur une plateforme de
marbre entre de hauts minarets
blancs, la structure centrale
est faite de marbre blanc à demi
translucide sculpté de fleurs et
incrusté de pierres
semi-précieuses.
C'est exactement comme l'on se
l'imagine : grandiose,
magnifique surtout au lever du
soleil avec ces couleurs rose /
orangé !!!! |
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Le lendemain matin je suis numéro 3 dans la
file d’attente à l'ouverture des grilles
vers 6h. |
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À ma grande surprise, il n’y a pas foule, et
la visite est très agréable, le gros des
troupes arrivant vers 8 heures apparemment !
Mais il est quand même nécessaire de courir
d’un point de vue à un autre car dès que le
soleil pointe son premier rayon, il monte
très vite au-dessus de l’horizon, et il
serait dommage de ne pas profiter d’un
maximum de point de vue.
L’entrée sur le site à l’aube reste un pur
moment extatique, loin d’être surfait, ce
lieu est une des places les plus magiques
qu’il m’est été donné de voir. Chaque
minute, chaque déplacement du soleil modifie
la couleur de la coupole, des minarets, du
marbre blanc. |
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Passant d’un blanc laiteux avant le lever du
soleil, à un jaune doré puis de nouveau au
blanc pur de la lumière directe. (C’est le
moment que choisit la foule pour arriver !).
De plus le Taj se reflète dans les bassins
créant ainsi une impression de mirage.
Il est bien sûr inscrit par l'Unesco sur la
liste du Patrimoine Mondial. |
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Ensuite, je vais prendre un
petit déjeuner bien mérité et
j’enchaîne avec le Fort Rouge
d'Agra. Construit par Akbar
en 1565 majoritairement en grès
rouge, sa fonction militaire
initiale fut rapidement
abandonnée pour en faire un vrai
palais des merveilles. Certaines
parties sont en marbre décorées
d'incrustations de pietra dura.
Inscrit par l'Unesco sur la
liste du Patrimoine Mondial.
Après le Taj Mahal et Fatepur
Sikri, j’avoue que la visite est
un peu laborieuse et forcément
moins impressionnante mais il
vaut quand même le détour! |
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Depuis hier, tout le monde me parle du « Baby
Taj », le mausolée d'Itimâd-ud-Daulâ,
qui est le tombeau de Mîrzâ Ghiyâs Beg,
beau-père de l'empereur Jahângîr.
Construit au début du XVIIe
siècle tout en marbre blanc et
antérieurement au Taj, il permit la mise au
point des techniques d'incrustation des
pierres précieuses dans le marbre, telles
que onyx, cornaline, jaspe, topaze ou
lapis-lazuli.
L'intérieur est éclairé au travers de
délicats jalis.
Ce sera le dernier site que j'aurai le temps
de visiter, nous rentrons tard sur Delhi et
demain il faut prendre l'avion de retour... |
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Ce voyage très varié au Rajasthan a
été riche en émotions. J'ai rencontré de
nombreuses tribus qui vivent encore comme
des nomades,
des rajpoutes enturbannés, j'ai visité des
forteresses, des palais intimes, charmants
ou glorieux, des temples où la ferveur de
l’Inde se manifeste à nos yeux dans toute sa
démesure... j'ai croisé des princesses
drapées dans leur sari de couleurs
éclatantes... J'ai visité l'Inde éternelle!
Avec ce voyage, j'ai bien du additionner
quelques points positifs pour mon karma! |
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