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Inde du Sud : Tamil Nadu & Kerala

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Inde du Nord : voyage au Rajasthan  

L'Inde du Sud est une destination à part entière, un voyage bien différent de l’inde du Nord. La partie méridionale marque sa différence par la douceur de sa population, par son paysage vert tropical, par le parfum de ses comptoirs d’épices et l'architecture bariolée de ses temples et sanctuaires. Le Kerala et le Tamil Nadu possédant chacun leur culture propre et des paysages très différents.

Voyager dans le Tamil Nadu, c'est partir à la découverte d'un pays superbe et déconcertant, c'est aller à la rencontre de la culture tamoule qui se révèle notamment dans ses temples Cholas aux gopurams (tours) multicolores.

Le Kerala, une frange côtière verdoyante et tropicale, est unanimement considéré comme l'un des plus beaux États du sous-continent indien. Kerala signifiant « pays des cocotiers » en malayalam, la langue locale.

En Inde, on est toujours sidéré par l'approche mystique du monde. La curiosité n'y est jamais satisfaite, les mystères jamais élucidés, la fascination jamais assouvie.

Bienvenue en Inde du Sud !

Météo Delhi © meteocity.com
 
 
 

Tamil Nadu : l'Inde authentique et mystique

 

Malgré l’escale à l’aéroport de Delhi, mon voyage commence vraiment à Madras (Chennai), au sud-est de l'Inde, où dans un premier temps il faut trouver le bon guichet des douanes  qui vérifie les « visas internet ».

Ensuite dès la sortie du terminal, c’est la plongé dans une foule en habits blancs, le tumulte des taxis et l’indescriptible tohu-bohu de klaxons. Le tout baigné dans une chaleur humide ! Je fais rapidement connaissance avec « Jai » qui sera mon chauffeur pendant tout mon séjour.

Puis nous nous extirpons du trafic, caractéristique des grandes villes indiennes, pour rejoindre en 1h30, Mahabalipuram (aussi connue sous le nom de Mamallapuram) située le long d’une superbe plage sur la côte de Coromandel.

 
     

Mahabalipuram

     
 
Inde du Sud  

Mahabalipuram est une petite station balnéaire agréable ou une communauté gypsy est installée sur la plage. La vie s’organise au bord de l’eau et est rythmée par la lumière du jour. La journée, randonnée à cheval le long de l’océan, manèges artisanaux, babioles… sont proposés aux touristes essentiellement indiens qui viennent profiter de cette plage interminable.

C'est d'ici que la civilisation Pallava rayonna vers Bali, Sumatra et le Cambodge entre le VIe et le VIIIe siècle.

 
     
 

Le Shore Temple ou Temple du Rivage, dédié à Shiva et toujours là malgré le tsunami de 2004, est l'un des premiers temples construits (700 à 728), par opposition aux temples d'architecture monolithe, creusés dans des grottes ou complètement excavés dans des falaises. Il doit son nom au fait qu'il a été dressé au bord de la mer, sur un promontoire s'avançant dans le golfe du Bengale. Bien que plus en activité, il est d'ailleurs possible qu'il ne l'ait jamais été, c’est un des édifices les plus célèbres du sud de l’Inde, qui est maintenant protégé des embruns et de l'érosion par une haie et une digue de rochers.

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Inde du Sud  

La « descente du Gange » ou la « pénitence d'Arjuna » (Arjuna’s Penance) est réputée pour être le plus grand bas-relief du monde (27m de long sur 12 m de haut), ce grand pan de rocher sculpté montre une foule d'animaux, d'êtres surnaturels, de gracieuses figures, de divinités aquatiques contemplant la descente du Gange, représentée par une cascade tombant du haut de la falaise. L'une des parties les plus magistrales et des plus connues représente un défilé d'éléphants.

 
     
 

Un ensemble de monuments exceptionnels et originaux qui s’étend sur toute une colline couverte d’une courte végétation et de gigantesques blocs granitiques. On trouve trois sortes de réalisations à l’état d’ébauche ou entièrement achevées : des œuvres creusées dans la roche, des bas-reliefs et des temples construits. Le plus célèbre et le plus beau d'entre eux est le Krishna Mandapam, un petit temple taillé dans la roche entre le 7e et 8e siècle, avec son bas-relief qui met en scène Krishna soulevant le Mont Govardhana pour protéger sa famille et ses vaches des fureurs d'Indra.

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Olakkanatha : Magnifique petit temple dédié à Shiva.

Petit temple dédié à Ganesh.

Le fameux rocher, vaguement sphérique et en équilibre improbable : « la boule de beurre de Krishna » en référence à sa gourmandise !

Le phare, également posé sur un rocher, s’intègre plutôt bien dans ce parcours archéologique et religieux !

Les macaques sont les seuls habitants permanents des lieux.

 
     
 

Les cinq Ratha (Pancha Ratha) sont des monuments monolithiques de tailles et de formes différentes excavés d'une petite colline, descendant en pente douce vers le sud.

Un gros éléphant fait de la trompe à un gros lion, ici on sculpte en XXXL.

Une jolie indienne, venue en famille pour un anniversaire, pose telle une apsara. Les Apsara où nymphes célestes prennent leur origine dans la culture hindouiste. Sculptées autour des portes ou sur le bas des murs, pleines de grâce et de charme, elles sont les compagnes de plaisir des dieux, mais aussi des démons. Quand un humain, embrasé de passion, veut s’unir à une Apsara, il doit faire une promesse et si la promesse n’est pas tenue, l’Apsara retourne dans son séjour céleste.

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route vers Pondichery

     
 

Inde du Sud

 

Pour une pincée de sel...

Dans les salines de Marakkanam, les carrés sont d’abord piétinés par des groupes de femmes, puis  remplis d'eau à l’aide d’une pompe vétuste, ensuite le soleil fait son travail.

La collecte du sel est effectuée, pieds nus, par des hommes et des femmes munis d'un râteau où directement à la main. Les conditions de travail sont artisanales et très dures.

 
 

 

 
 

Cité internationale coupée du monde qui vit par ses propres moyens matériels et idéologiques, Auroville a été créé par Mirra Alfassa (« la Mère ») en 1968, disciple et compagne du philosophe et gourou Aurobindo.

Bâtie autour d'un lieu de prière en forme de sphère : le Matrimandir, l'âme spirituelle des lieux, cette pseudo-ville utopique qui s’étend sur une zone de 25km2, ne présente qu'un intérêt très relatif mais l’accueil est très bien organisé !

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Pondichery

     
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Un parfum de la nostalgie dans le centre historique de l'ancien comptoir français de Pondichéry. Les rues calmes sont bordées de charmantes maisons coloniales. Face à l'océan indien, la route côtière, où il fait bon flâner le soir, se donne des allures de « croisette » locale quand elle est rendue aux piétons pour la nuit.

Aux carrefours, on découvre des plaques usées rappelant la présence française : « rue Labourdonnais », « rue Dumas »...

 
     
 

L'église du Sacré-Cœur-de-Jésus, construite vers 1850, est un exemple oriental du mélange des styles néogothiques et coloniaux pour un résultat un peu moins « gâteau à la crème » que les autres églises de la ville. Elle présente de très beaux vitraux centenaires.

C'est aujourd'hui un des lieux de pèlerinage chrétien les plus importants du pays.

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Sur la promenade du bord de mer, le Mémorial de Gandhi, abrite une statue de quatre mètres de haut représentant le leader pacifiste Mahatma Gandhi. Elle est entourée de huit piliers en granit, qui semblent provenir des forts de Gingee. Le soir, à la nuit tombée, les gamins s’amusent à l’escalader pendant que les familles profitent du calme de la promenade.Comme Pondichéry était une colonie française jusqu'en 1954, ce lieu possédait à l'origine une statue représentant me gouverneur Dupleix, et qui plus tard a été remplacée par celle de Gandhi. 

 
     
 

Le monument aux morts de Pondichéry, érigé en hommage « aux combattants des Indes françaises morts pour la patrie » rappelle que.

Pondichéry a fait jouer la carte des colonies pour envoyer en première lignes quelques Indiens lors de la première guerre mondiale. Pour les remercier et honorer leur courage, un mémorial a été érigé face à la mer.

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Inde du Sud  

Dressée face au Golfe du Bengale, la façade principale orientée vers le soleil levant, l’église Notre-Dame des Anges (1851-1855) s’impose par sa monumentalité.

Elle est séparée de la mer par un square, au centre duquel s’élève une statue de Jeanne d’Arc en armure avec son étendard, acquis et offert, par François Gaudart, industriel et homme politique, peu avant son retour en France en 1919.

 
     
 

Du haut de cette moto, une Royal Enfield, 120 ans vous contemplent…

L'histoire commence en 1851 en Angleterre quand la fabrique de George Townsend & Co. ouvre ses portes dans le petit village de Hunt End. Elle produit sa première moto en 1901. En 1955 la maison mère anglaise construit une usine satellite à Madras en Inde du Sud pour répondre à la demande de l´armée Indienne.

L´usine anglaise ferme en 1970 et l’indienne continue à fabriquer le modèle Bullet.

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route vers Trichy

     
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Visite d’une fabrique artisanale de corde où travaillent exclusivement des femmes qui,  du filage à partir de la filasse à la réalisation finale du cordage, réalisent toutes les étapes du processus.

 
     
 

De nombreux temples jalonnent le parcours avec une certaine constante : toutes les couleurs possibles et imaginables sont utilisées pour peindre les divinités.

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Toute la vie de la petite ville de Chidambaram est articulée autour de l’immense et magnifique Shiva Nataraja Temple construit entre les Xe et XVIe siècles où les gopuram ceinturent le grand bassin sacré de Shivaganga. Nataraja, seigneur de la danse et incarnation de Shiva, a exécuté ici sa danse cosmique. Sur la porte du temple sont sculptées les 108 positions de danse classique bhâratanatyam.

Les superbes temples du pays Chola, dans ce berceau de l’antique civilisation dravidienne.

 
     
 

Des temples aux spectaculaires gopurams baroques, des tours d’une cinquantaine de mètres de haut, sont couverts de créatures humaines, célestes et animales de toutes les couleurs.

Le temple est un haut lieu de dévotion. Il y a beaucoup de pèlerins torses-nus, de sâdhus, de prêtres en prière devant leurs divinités ou allongés sur le sol face contre terre mais peu de touristes. Plusieurs cérémonies ont lieu au cours de la journée, ce qui représentent un spectacle passionnant et une ambiance à vivre.

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Le merveilleux Sri Pragadheswarar Temple, situé à Gangaikondacholapuram et dédié à Shiva et à son véhicule le taureau Nandi, est un chef-d’œuvre de l'architecture chola, important par la taille mais très peu visité par les touristes étrangers.

Autour, un jardin parfaitement entretenu, véritable havre de paix. L'immense statue monolithique de Nandi est taillée dans une roche de granit. Ce temple, le plus beau de la région Thanjavur, a été bâti au Xe siècle et fait rare en Inde du Sud, sa tour est plus haute que le gopuram. Les sculptures sont particulièrement fines.

 
     
 

L’Airavatesvara Temple à  Darasuram est le plus petit (par la taille !) des temples Cholas vivants classés sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Dédié lui aussi à Shiva qui ici se nomme  « Airavateshvara  » ce qui signifie  « Seigneur d’Airavata », il se distingue des autres temples de la région par la richesse de son ornementation et constitue un bel exemple d'architecture Chola du XIIe siècle. Les sculptures miniatures qui ornent les piliers du mandapam (hall situé devant le temple proprement dit) sont d'une grande finesse.

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Inde du Sud  

En Inde, les gens n'ont pas le même rapport à l'image que les occidentaux, et il est très facile de photographier des personnes (à condition bien évidemment de leur en faire la demande, pas de photos volées !)et qu'il s'agisse d'un simple pèlerin, un prêtre ou une vendeuse de foulards… il est très rare d'essuyer un refus.

 
     

Trichy

     
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Avant d’entrer dans la ville de Trichy, l’Amma Mandapam Place où les hindous viennent se purifier dans le fleuve sacré avant de se rendre au temple.

Moment céleste à l'heure où les pèlerins sollicitent la bénédiction d'un éléphant  - animal sacré au demeurant -  où en échange de quelques bananes ou autres offrandes comestibles qu’il prend avec sa trompe, il remercie (ou pas ! on ne trompe pas l’éléphant !) le pèlerin en le bénissant symboliquement en posant délicatement sa trompe sur la tête. L'éléphant représente Ganesh, fils de Shiva, le dieu le plus populaire de l'Inde. Il est porteur de chance, dieu du savoir et de la vertu.

 
     
 

L’atmosphère presque irréelle de la ville-temple de Sri Ranganatha Swami, à Tiruchirapalli, anciennement « Trichy »,  dans les vapeurs d'encens, dédié à Vishnou. Il abrite un grand nombre de statues et d'autels consacrés à différents dieux. Il s'élève sur une île au milieu du Cauvery et est relié au continent par un pont.

Le complexe est le fruit de quatre siècles d’évolution. Le site du Sri Ranganatha Swami Temple s’étend sur 60 hectares, compte 21 gopurams, 7 murs d’enceinte (prakara) imbriqués les uns dans les autres dont l'accès dépend de la caste des visiteurs.

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Dans les trois premières enceintes extérieures au sanctuaire, on trouve des logements pour les prêtres, pour les pèlerins,  un bazar, les « marchands du temple » ne sont pas loin proposant des ouvrages religieux ou des offrandes, des restaurants, des échoppes de toutes sortes et des mendiants. Un véritable lieu de vie !

     
 
Inde du Sud  

Le « golden temple » ou cœur sacré commence à partir du quatrième enclos et les « non hindous » n’y sont pas admis. Mais un groupe d’Indiens, habitués des lieux, me propose de découvrir le temple d’une autre manière… en grimpant sur un toit.

Une invitation qui ne se refuse pas ! et même s’il est difficile de marcher pieds nus sur ce sol brûlant, cette position privilégier permet d’admirer les détails des sculptures, d’avoir un aperçu de l’étendu du temple avec ses gopuram, et de constater que toute l’île de Srirangam est pleine de ferveur.

 
     
 

Un escalier creusé dans un rocher mène à un temple-forteresse, le Rock Fort qui est composé en fait de deux temples, dont l'un au sommet. Un monument spectaculaire perché sur un massif rocheux qui, émergeant brusquement de la plaine, vient dominer la vieille ville de Trichy.

De son sommet, on a une vue fantastique sur la ville et le bassin d'ablutions à ses pieds.

Seul au dessus, un couple de Milan royal tournoie!

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Tanjore

     
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Tanjavur possède un chouette palais de maharaja, le Royal Palace, certes décrépit mais plein de mystère. Construit au XVIe siècle par les Nayak et les Marathes, il abrite une galerie d’art et plusieurs musées intéressants.

Le Durbar hall est une magnifique pièce, très haute, aux piliers et plafonds peints et aux stucs finement travaillés. Elle était utilisée par les rois Nayaks.

 

La Bell Tower ou tour de la cloche, dans laquelle on grimpe par d’étroits escaliers en colimaçon, offre une belle vue sur la ville. Dans le jardin du palais se dresse l’église Schwartz, construite par le raja Serfoji, avec l’approbation du révérend Schwartz de la Mission danoise.

     
 

Inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco en tant que grand temple vivant Chola,  le merveilleux et très fréquenté Sri Brihadeeswarar, chef d'œuvre absolu, est consacré à Shiva et à son véhicule le taureau Nandi en granit noire.

Une impressionnante pyramide signale l'entrée de l'édifice. Les fidèles offrent à leurs dieux et déesses petites bougies, guirlandes de fleurs, noix de coco et corbeilles de fruits, les remercient ou leur demandent protection.

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La qualité des sculptures est remarquable. Particulièrement fines, les superbes statues de Shiva qui fait partie de la trinité des dieux principaux de l'hindouisme avec Brahma et Vishnou.

Considéré comme le dieu le plus puissant : le créateur qui préserve, détruit, transforme, dissimule et révèle, son emblème est le phallus ou linguam. Il monte le taureau Nandi.

 
     
 

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Une ambiance unique règne dans ce temple, chef d'œuvre absolu de l'architecture dravidienne. Des centaines d'Indiens viennent s'y recueillir avant d'aller se détendre quelques heures sur les pelouses environnantes.

une balade dans Tanjore, capitale des Chola, l'une des deux grandes dynasties du sud de l'Inde n'est pas désagréable au petit matin.

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route vers Madurai

     
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Une superbe allée sablonneuse bordée de tout un bestiaire naïf en terres cuites peint de couleurs vives conduit au sanctuaire d’Elangakodi, dédié à Ayannar, un dieu très local censé faire pleuvoir et protéger les communautés rurales située à la lisière du village, les chevaux, veaux, vaches, cochons, éléphants…

Principalement des chevaux rieurs, hennissant, malicieux, effrayants, supposés tirer le chariot de ce dieu multitâches...

 
     
 
Inde du Sud  

Au cœur du Tamil Nadu, figée dans le temps, la région du Chettinad rappelle les splendeurs et richesses d’une autre époque et d’un passé glorieux. Le petit village de Kanadukathan mérite le détour. On peut y admirer les imposantes maisons colorées des Chettiars, notamment de jolies demeures Art Déco bâties dans les années 1940.

Les Chettiars étaient une riche communauté de banquiers et d’hommes d’affaires qui ont fait fortune dans le négoce des pierres précieuses, du teck et des épices.

Commerçants avisés, ils furent aussi les banquiers des rois jusqu’à l’époque de la colonisation. Ils ont fait de leur maison des vitrines de leur fortune.

 
     
 

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Dans un petit village paisible et accueillant, le Kundrakudi Murugan Temple, accessible par une volée de marches soulignées de blancs et de rouge avec des traces de pieds sculptés dans la pierre, offre une belle vue sur tout le village, ses temples et ses bassins.

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Inde du Sud

 

A l’approche de Madurai, la route traverse d’immenses massifs de granite rose et plus loin, de marbre.

D’importantes carrières y sont installées, et on y débite d’énormes tranches de roc qui jalonne la route de manière impressionnante.

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Madurai

     
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Plus au sud, Madurai est une ville prospère, vivante et poussiéreuse. Le cœur de la cité abrite le plus beau temple du Tamil Nadu : l'extraordinaire Sri Meenakshi Temple (l’autre nom de Parvati, épouse de Shiva), là où les pèlerins apaisent la férocité des dieux du panthéon hindou en jetant sur leurs statues des boulettes de « ghee » (beurre).

Le temple, achevé au  17e siècle, est une ville dans la ville, on y croise touristes en groupes, voyageurs en quête de spiritualité, curieux, éléphant en quête de roupies, dromadaire processionnaire, fidèles pleins de dévotion, marchands de bondieuseries, familles apportant des offrandes, des cérémonies...

 
     
 

L’accès au temple, par l’une des quatre tours de 60 m de haut réparties aux quatre points cardinaux et absolument identiques, est très contrôlé avec fouille de rigueur : appareils photos, liquide, allumettes, couteaux, ordinateur… sont interdis mais pas le smartphone.

Les 11 gopurams, dont deux en or dédiés aux divinités principales, sont minutieusement et abondamment ornés de sculptures hautement colorées. L’intérieur du temple n’est pas en reste avec son labyrinthe de salles pleines de colonnes et ses plafonds très décorés.

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Inde du Sud  

Le plus grand des gopurams, très impressionnant, mesure 60 m de haut, ce qui en fait le plus haut gopuram d’Inde. Le sanctuaire possède également un superbe bassin.

Chaque soir, vers 21h mais comme c’est Shiva qui décide… cela peut être 20h comme 22h, la statue de Shiva est transportée depuis un lieu interdit aux non-indous jusque dans le sanctuaire de Parvati afin qu’ils passent la nuit ensemble.

 
     
 

Construit en 1523, le Thirumalai Nayak Palace est de style indo-mauresque qui ne manque pas de prestance. À l'origine quatre fois plus vaste qu'aujourd'hui, le palais comportait la résidence royale, un théâtre, un harem, un étang et des jardins. Il subsiste aujourd'hui surtout un hall aux voûtes sculptées.

Sa partie la plus remarquable est le dôme de Swarga Vilasam, qui constitue un exemple magnifique de la compétence technique de ses bâtisseurs, montant à une hauteur de 20 m sans aucun support.

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Inde du Sud  

Le marché aux fleurs où sont chaque jour est vendu des tonnes de jasmin, roses, lotus... pour les offrandes au temple. Impressionnant !

Comme le marché aux fruits et légumes, très animé le matin, est un plaisir pour les yeux du photographe avec des sujets très intéressants.

 
     

route vers Periyar

     
 

Inde du Sud

 

Comme partout en Inde, les contrastes se succèdent comme un téléphone portable posé à côté d'une balance qui a dû accumuler la poussière d'un siècle.

A une fabrique de briques très artisanale, succède un vignoble, dernière vision de la région du Tamil Nadu, avant de traverser la chaîne montagneuse des Ghats occidentaux pour rejoindre l'État du Kerala.

Inde du Sud

 

 
     
 
 
     

Kerala : l'Inde rurale, tropicale et exotique

 

Après le Tamil Nadu, le voyage se poursuit dans le Kerala, l'État voisin. Il n'y a pas de douane mais, curieusement, une barrière à franchir, des papiers à remplir et des taxes à payer.

Sur des collines, on apprécie fraîcheur et silence, loin du fatigant vacarme des villes. Avec six mois de pluies par an, le Kerala est fertile, riche en plantations de café et de thé.

 
     

Periyar

     
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Un tour à dos d’éléphant dans une plantation de poivre et de cardamome.

Touristique certes, mais quel bonheur de partager un moment avec cette magnifique éléphante ! les pachydermes ont l'air en bonne santé et pas stressés, en tout cas complices avec leurs cornacs… c’est ce que l’on se dit pour se déculpabiliser !

 
     
 

Le Kalaripayattu est un art martial kéralais, vieux de plusieurs siècles, qui serait même à l’origine de l’ensemble des arts martiaux d’Asie.

Les praticiens du Kalari affirment que Bodhi Dharma, un moine bouddhiste qui était responsable de la formation des moines Shaolin kung-fu, était en fait un maître Kalari. Pas exceptionnel mais sympathique !

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route vers Allepey

     
  Inde du Sud  

Les monts du Nilgiri et la région de Munnar sont couverts de plantations de thé, il fait frais et humide, conditions nécessaires pour que le thé pousse et soit de qualité.

Au loin, les collines verdoyantes sont parsemées de tâches de couleurs vives, celles des saris des cueilleuses à l'heure de la récolte.

 
     

Allepey

     
 
Inde du Sud  

Le Kerala est surtout connu pour son réseau de canaux et lagunes, les célèbres backwaters.

Devenues de nos jours l’attraction la plus populaire du Kerala, ces vastes étendues d’eau stagnante, paisibles et bordées de palmiers, étaient autrefois les grandes routes commerciales de l’Etat. Les marais ont fait l’histoire passée du Kerala, ils ont formé son présent et lui promettent un avenir grâce à leur beauté incomparable...

La route du voyage redescend ensuite au niveau de la mer, vers les backwaters, un phénomène géologique unique en Inde du sud. La côte du Kerala offre une immense réserve d'eau, constituée de lagunes et de lacs, encerclée de rizières et de palmiers.

Il est temps d'embarquer…

 
     
 

A Allepey (Alappuzha), j’embarque à bord d'un houseboat, ces bateaux reconnaissables à leur dôme en bois de cocotier tressé, lesquels font office d'hôtel et de restaurant, pour une mini-croisière à travers les rizières.

Moment magique parmi tant d’autres, le lever de soleil sur l’étendue d’eau à travers une brume légère et la vie reprend son cours sur les backwaters.

  Inde du Sud

 

 
     
 

Inde du Sud

 

Dans ce petit paradis pour ornithologue en herbe, on peut observer : Milan royal, Rollier, Martin-pêcheur, Busard, Cormoran, Grande aigrette, Héron garde-bœufs, Héron bihoreau, Sterne, Anhinga... la liste est longue.

Inde du Sud

 

 
     

Fort Cochin

     
  Inde du Sud  

Cochin (Kochi), ville ouverte sur l'Océan indien, est divisée en deux entités. Ernakulam qui ressemble à beaucoup d’autres grandes métropoles indiennes où les vaches sacrées y partagent le bitume avec toutes sortes de véhicules dans un joyeux capharnaüm.

Et la presqu'île de Fort Cochin, sage et parfois coquette, riche surtout de son passé colonial ; un lieu hors du temps où il fait bon flâner à la tombée du jour, où l'on prend aussi le temps d'admirer les filets de pêche chinois, les petits boulots, son palais hollandais, sa synagogue et l'église de Saint-François.

 
     
 

L’image la plus durable que l’on garde de Fort Cochin est souvent celle des filets de pêche Chinois ou « Chinese Fishing Nest ».

Ce sont d’énormes filets de pêche fixes, suspendus sur de longues perches de bois ou de bambou.

Ingénieuse invention importée par des marchands chinois au milieu du XIVe siècle, ils seraient les plus efficaces pour la pêche dans les backwaters.

  Inde du Sud

 

 
     
 
Inde du Sud  

En tout cas, pour attraper le « poisson touriste » ils fonctionnent à plein régime, car moyennant  une petite contribution financière on peut les relever avec l’aide des pêcheurs.

Le spectacle des hommes escaladant leurs montants en bois, ressemblant à des machines vestiges d’un autre âge, à lui seul vaut le détour et est le principal centre d’intérêt de la ville.

 
     
 

Dans la baie, il n’est pas rare d’observer des dauphins…

Des aigrettes accrochées aux filets des pêcheurs, des grands corbeaux en embuscade !

Ou des milans en pleine partie de pêche.

  Inde du Sud

 

 
     
 
Inde du Sud  

Un spectacle de kathakali se déroule en deux temps, en premier la séance de maquillage des acteurs, à laquelle le public est convié et à laquelle il faut absolument assister. Le maquillage symbolise le passage de l’état de mortel à celui d’immortel.

Puis vient le spectacle, en deux parties. Tout d’abord, un acteur montre quelques-unes des 500 mimiques qu’il arrive à composer avec son visage.

La seconde partie est une représentation d’un passage du Rãmãyana ou du Mahãbhãrata.

 
     

   
 

Pays magique, pays mystique…

De Mahabalipuram à Cochin, c’est le pays des épices, des anciens comptoirs coloniaux, des temples dravidiens et des backwaters. Une autre Inde, parfumée, éclectique et spirituelle.

La vie quotidienne y a gardé tout son charme, comme sur les canaux du Kerala.

Et c’est sans doute dans ce Sud de l’inde, terre millénaire où la culture hindoue a ses racines les plus profondes que j’ai vécu des moments uniques.

Avec ce voyage, j'ai bien du additionner quelques points positifs pour mon karma!

 
     

   
 
     
 
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