My Planet Experience : carnets et photos de voyages...

 
Photos et carnet de voyage à Bali en Indonésie
 
 

Bloc-notes : Bali, Indonésie

cliquer sur la « vignette photo » pour accéder à l'album photos correspondant. Bonne visite.
 

 

Bali, l'île des Dieux

Après avoir traversé Java d'Ouest en Est, je prends le ferry dans la foulé de ma descente du Kawah Ijien et j’arrive à Bali, « l'ile des Dieux » sans encombre. Petit caillou perdu au centre du plus vaste archipel du monde, bout de terre aux confins de l’Asie du Sud-est, Bali est un petit paradis sur terre où la douceur de vivre et l'exotisme sont au rendez-vous.
Bali est la seule ile indonésienne à majorité hindouiste au sein d’un archipel musulman où les cultes et les cérémonies font partie intégrante du quotidien. Et même dans la partie nord-ouest, que je visite en premier, les offrandes faites aux divinités jonchent les trottoirs ou les rebords des fenêtres.
Tout le monde semble avoir un pied dans la modernité et un pied dans le sacré. Les Balinais sont entourés d’un panthéon pléthorique de divinités et le plus souvent, ils ignorent le nom de celles qu’ils honorent. Tous les matins, les femmes disposent dans les temples, sur les autels domestiques, sur la route et plus surprenant dans les voitures, sur les scooters… des fruits, des fleurs, savamment agencés dans des petits paniers tressés et accompagnent l’offrande d’une petite prière et d’un peu d’eau bénite. Qu’ils soient bons ou mauvais, les esprits sont honorés et la vie peut s’écouler en paix.
Bali c'est également des vagues hallucinantes auxquelles viennent se mesurer des surfeurs débarqués des quatre coins de la planète...
Bali c’est surtout de superbes paysages de rizières en terrasses, des coutumes qui semblent immuables, une expression artistique bien vivante et, l'exceptionnelle gentillesse de la population.
Bali c’est aussi l’île la plus touristique d’Indonésie et ça ce voit ! un coin perdu au fin fond du monde où on n’est pas à l’abris de tomber nez à nez avec son voisin, (ce con !), décidément si proche.
Alors entre mer et rizières, plages immaculées et temples hindous, danseuses de Legong et cérémonies, on ne sait plus à quels saints se vouer.

 
 

Pemuteran

  Bali experience : pemuteran  

Après un enchaînement d’activités qui s’en est allé crescendo à Java, je suis un peu déconcerté par le calme de ma première étape balinaise. Même si l’anse de sable noir de la plage de Pemuteran est magnifique, ici, il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Si le snorkeling - plongée avec palmes et tuba – sur Pulau Menjangan, une île riche et magnifique, est à la hauteur des espérances : les multiples bancs de poissons colorés se détachent merveilleusement bien sur les coraux dans une eau claire et chaude, un spectacle polychrome !
Les temples quant à eux mettent en appétit pour la suite.

 
     
 

Des musulmans à Bali

Pemuteran n’est pas à proprement parler un village mais une succession de petits bourgs qui se partagent la belle plage avec des hôtels qui commencent à pousser comme des champignons après la pluie.

Un petit village musulman, ça existe à Bali, m’accueille gentiment au moment de la prière.

  Bali experience : communauté musulmane de pemuteran

 

 
     
     
 
Bali experience : communauté hindoue de pemuteran  

communauté hindouiste

De l’autre côté, un petit village hindouiste, facilement identifiable au temple présent à proximité de la plage, m’accueille tout aussi chaleureusement. La soirée est délicieuse : assis sur une plage à l’autre bout du monde, je déguste des satés - petites brochettes de viande grillée au feu de bois accompagnées d’une sauce cacahuète.

Les étoiles illuminent le ciel et la chanson « still loving you » d'un célèbre groupe allemand - Scorpions - monte à l'assaut du ciel, brillamment accompagnée à la guitare.

Un privilège que l’on n’oubli pas.

 
     
 

Sur le chemin de l'école

Les jeunes écoliers marchent par petits groupes, sur le bas-côté de la route, tous vêtus de l’uniforme correspondant à leur niveau scolaire.

C'est un véritable ravissement que de les regarder, sérieux et un rien rebelle, avec leur cartable ou sac à dos « mickey » sur les épaules !

  Bali experience : écoliers à pemuteran

 

 
     
 
Bali experience : pura pulaki, pemuteran  

Le seul intérêt du Pura Pulaki, dont une infime partie est accessible aux visiteurs, est la communauté de macaques résidente du temple.

Ceinture et sarong obligatoires, disponibles sur place moyennant une donation.

 
     
 

Un escalier orné de « naga », serpents mythologiques, et de fleurs de lotus conduit au Pura Melanting, un temple lové dans un écrin de verdure, récemment restauré et paré de couleurs vives…

  Bali experience : pura melanting, pemuteran

 

 
     

Munduk

  Bali experience : rizières en terrasses de Munduk  

La route qui conduit à Munduk est une des moins fréquentées de l’île, elle permet de voyager hors des sentiers battus et de découvrir un Bali encore authentique et plus rural.
Elle grimpe à travers les montagnes et traverse de magnifiques paysages de rizières en terrasses avec leurs temples et leurs offrandes.
À l’approche de Munduk, embaumant agréablement l'air chaud, les clous de girofle et les grains de café sèchent au soleil, étalés sur des morceaux de toile.

 
     
 

Après avoir posé ma valise dans un hôtel composé de bungalows qui reproduisent les habitations traditionnelles de la région, le tenancier, qui s’est chargé de me trouver un scooter, me conduit à moto chez le louer d’où je repars sur le champ sans remplir la moindre formalité… easy !

Le village de Munduk n’a pas grand-chose à offrir à ses visiteurs à part quelques maisons typiques et un petit marché couvert.

La région tout autour fait l’objet d’un programme de protection de l’environnement et propose de belles balades à travers les rizières, les plantations de café, de cacao et de clous de girofle, jusqu’à une chute d’eau romantique à défaut d’être spectaculaire.

  Bali experience : Munduk

 

 
     
  Bali experience : lac Tamblingan et lac Buyan  

Je poursuis la route, avec une météo capricieuse (qui a dit qu’il fait toujours beau à Bali…), sur une crête qui domine le lac Tamblingan - Danau Tamblingan - qui se dessine derrière une haie d’arbres qui ne facilitent pas la tâche du photographe.

Dans le prolongement, le lac Buyan - Danau Buyan -, bordé de cultures maraîchères, apparait sous un ciel chargé de nuages.

 
     
 

Je fais une pause au bord du lac, qui occupe un ancien cratère, pour découvrir le Pura Ulun Buyan.

En cours de rénovation, ce temple, avec son « meru » à onze toits, est intéressant de part sa situation et du charme qui ce dégage de ses bas reliefs envahis par la végétation.

  Bali experience : pura Ulun Buyan

 

 
     
  Bali experience : pura Ulun Danu  

Mais le vrai joyau de la région, c’est le Pura Ulun Danu.

Cet élégant vaisseau de pierre posé sur l'eau est dédié à Dewi Danau la déesse des Eaux. Avec son « meru » à onze toits ce temple inspire toujours calme et sérénité. La brume qui l’envahi régulièrement, même en pleine journée, ajoute une touche de mystère à ce majestueux édifice.

Le prêtre, maître spirituel du lieu, pose gentiment devant l’objectif.

 
     
 

Le marché de Bedugul - Bukit Mungsu - bien que très touristique est réputé dans tout Bali.

Très coloré, les fleurs destinées aux offrandes, fruits, légumes et épices côtoient batiks, cerfs volants et masques de Ramayana.

  Bali experience : marché de Bedugul

 

 
     
  Bali experience : marché de Pacung  

Le marché de Pacung, au sud de Bedugul, est plus traditionnel et haut en couleurs.

Il est très fréquenté par les populations locales descendues des montagnes environnantes.

 
     
 

Je poursuis ma balade au hasard des rizières, avec buffles et canards comme seuls spectateurs. À Jatiluwih, un magnifique paysage de rizières inondées s’ouvre à perte de vue.

Des terrasses bâties à la main et cultivées à la main, le riz reste une affaire artisanale où la mécanisation reste balbutiante. Génération après génération, les pentes ont été admirablement mises en terrasses par des hommes et des femmes, qui ont travaillé les pieds dans la boue avec le fidèle buffle.

Des clapets permettent à l’eau de passer d’une terrasse à une autre, économisant et répartissant au mieux la précieuse ressource.

  Bali experience : rizières en terrasses de Jatiluwih

Les balinais sont parmi les plus grands créateurs de paysages au monde. Ce qui leur donne une autre dimension que le simple fait d’organiser des cérémonies aux rites immuables.

Dans une rizière immergée, un homme laboure à la charrue avec son buffle. Dans une autre le vert tendre éclate, le riz est tout jeune planté. Au loin une femme traverse le paysage portant des bambous sur la tête. Des paysans quittent les lieux leurs outils sur l’épaule. Le panorama est un théâtre où se joue une pièce grandiose.

 

 
     
  Bali experience : pura Luhur Batukaru  

Le Pura Luhur Batukaru, étape finale de mon parcours au milieu des rizières, apparaît accroché aux pieds du mont sacré Batukaru. L’air est frais et humide, et le temple, ses sculptures et ses statues sont envahis de fougères et de mousses. Superbe !

Prudence pour les conducteurs de scooter, comme moi, la route qui mène au temple est particulièrement glissante.

Lors de la cérémonie du houx, le temple reçoit la visite de nombreux scolaires mais aussi officiels et pèlerins qui arrivent par cars entiers.

 
 

Vêtu de blanc, les prêtres détiennent le savoir théologique qui les unit à Dieu. Ils servent d’intermédiaires entre le monde terrestre et celui des esprits.

 
     

Amed

  Bali experience : les prahus de Amed  

Tout d’abord, il me faudra 4 heures de route pour rejoindre Amed, un périple interminable… de 100 km !

Le long de la route littorale, des superbes plages de sable noir encombrées de dizaines de prahus, ces élégantes pirogues à balancier, serrés les uns contre les autres.

Même si les hôtels ont commencé à pousser comme les champignons après la pluie (je l’ai déjà dit çà !) dans les hameaux de pêcheurs environnants : Jemeluk, Bunutan, Lipah, Selang… on est loin de la frénésie touristique du sud de Bali et une atmosphère paisible fait d’Amed un site inoubliable et magnifique.

 
 

A chaque virage, la route surplombe de magnifiques anses couvertes d’une myriade de bateaux blanc aux voiles multicolores qui se détachent merveilleusement bien sur les plages de sable noir.

Ici, Bali hésite entre mer et rizières…

Au petit matin, devant les couleurs absolument magnifiques dont se pare le ciel, je suis (pratiquement) seul au monde.

 
     
 

A la saison sèche, les villageois se consacrent à leurs salines où le sel de mer est recueilli après évaporation dans des troncs de palmiers creusés.

Ensuite mis en sachets, on le trouve disposé le long des routes, sur les marchés et des enfants le proposent aux visiteurs joliment enfermé dans des petites boites tressées.

  Bali experience : sel de mer à Amed

 

 
     
 
Bali experience : paysans de Amed  

Ici aussi, les gens passent leur vie de paysans à retourner la terre, creuser, couper du bois, planter, repiquer, ramasser, faire pousser du riz, des haricots, du café, du cacao et des bananes, cultivant la moindre parcelle de terre, faisant pousser du riz jusque près de leurs habitations.

Le bœuf est l’indispensable compagnon de travail du paysan balinais. Un homme pèse de tout son poids sur la charrue que traîne un bœuf.

 
     
 

Au loin en direction du soleil couchant, la silhouette du Gunung Agung veille sur ce paysage grandiose.

En dépit de ses colères, le Gunung Agung demeure pour les balinais un lieu fortement spiritualisé, il est le nombril du monde, la demeure des dieux. Il remplace le mont Méru des hindous. Il rassure autant qu’il inquiète.

  Bali experience : Gunung Agung

 

 
     
  Bali experience : palais aquatique de Tirtagangga  

Les bassins, les piscines et les statues du palais aquatique de Tirtagangga, édifié au milieu du XXe siècle dans un superbe site à flanc de colline, ont résistés aux séismes naturels, et semblent imprégnés de nostalgie.

Le palais possède deux statues de Barong, ces créatures à l’allure redoutable protègent les villages de la magie noire et des épidémies.

 
     
 

Une petite route mène au village animiste de Tenganan, qui passe pour être le plus ancien de Bali, et abrite une communauté de Bali Aga, population originelle de l’île. Entourées d’une enceinte de pierre, deux rangées de maisons se font face et s’étagent en terrasses successives. Au milieu sont érigés les bâtiments communs.

Tenganan a perdu peu à peu de son authenticité et chaque maison renferme avant tout une boutique pour touristes.

  Bali experience : village de Tenganan

Impossible de passer à côté, les femmes de Tenganan sont les seules de toute l’Indonésie à tisser un double ikat nommé gringsing. La fabrication d’un sarong peut demander plusieurs années et la finesse du travail se répercute sur le prix…

 

 
     
 
Bali experience : village de Candidasa  

 

Candidasa, petite station balnéaire, qui a connu un développement anarchique. Une petite halte pour manger un morceau et puis s’en va…

 
     
 

Retour sur Amed par la pittoresque route côtière

Vision fugitive sur les bassins et les douves du palais aquatique d’Ujung Puri Taman Ujung – avant d’emprunter la pittoresque route côtière qui me ramènera à Amed.

La route n'est pas en très bonne état et un peu dangereuse en scooter mais le spectacle est magnifique.

Ici aussi, s'entremêlent mer et rizières, petits villages pittoresques, personnages attachants et accueillants.

  Bali experience : route côtière entre candidasa et amed

 

 
     
  Bali experience : cérémonie à Amed  

Un matin, à l’aube, je croise deux femmes qui portent des offrandes sur leur tête. Elles vont à une cérémonie organisée, dans une des maisons du village, pour la naissance d’un enfant et elles me proposent de les accompagner.

Je trouve que des sourires, des gosses qui crient « hello », des jeunes qui tentent un « bonjour ». Après avoir déposé des offrandes sur le temple familial, la fête se poursuit sur la plage. On mange, on rit, on m’offre du riz dans une feuille de bananier, un fruit, des satés et le monde se réécrit… puis toutes et tous se dispersent et retournent à ses occupations journalières.

Et moi, je poursuis ma route avec mon fidèle scooter.

 
     
 
Une des particularité de Bali, c'est le matin, le nombre impressionnant de porteuses d’offrandes que l'on croise un peu partout sur la route, dans les temples, traversant les rizières. Un spectacle unique !   Bali experience : porteuses d'offrandes

 

 
     
 
Bali experience : école d'Amed  

À l’école d’Amed, les écoliers en uniforme répètent une chorégraphie aux allures militaires dans une bonne humeur communicante.

 
     

Ubud

 
Bali experience : scupteurs Ubud  

Avant d’arriver à Ubud, je m’arrête dans un village réputé pour ses sculpteurs. Des femmes et hommes exercent leur art méticuleusement en travaillant sur des morceaux de bois noble. Vive la déforestation !

Beaucoup de pièces s'inspirent de la mythologie hindoue comme les Garudas et certaines peuvent atteindre plus de deux mètres de hauteur et être ciselées dans un seul tronc.

Mais la visite prend rapidement la direction du showroom où les photos sont interdites mais pas les cartes bancaires et espèces sonnantes et trébuchantes...

 
     
 

Bien que très touristique, j’ai eu un vrai coup de cœur pour Ubud. Une atmosphère bohème et artistique, culturelle et spirituelle à la fois, avec les danses, les traditions et les paysages de rizières tout proches, tout ici est séduisant.

Dans un cadre prestigieux, le palais d’Ubud, une école de danse Legong, où de très jeunes filles apprennent les bases des pas et la gestuelle gracieuse. La tradition n'est pas encore prête à disparaître ici.

Un jeune garçon répète le kebyar, une danse aux postures très efféminées où chaque geste et mimique ont leur importance, sous l'œil impitoyable de son professeur.

  Bali experience : Ubud

 

 
     
 
Bali experience : kecak & fire dance  

Au Pura Dalem d’Ubud se joue une danse Kecak. Un chœur d’une cinquantaine d’hommes, fleur d’ibiscus derrière l’oreille, surgit dans l’arène, entonnant « Chak ! Chak ! Chak ! » d’un seul accord. Ils introduisent l’enlèvement mythique de la princesse Sitâ conté dans le ballet Ramayana. L’audience est vite emportée par la fluidité et l’incroyable gestuelle des danseuses, et les blagues grivoises – en anglais – des méchants.

Ravana, roi démon de Ceylan va enlever Sita, l’épouse de Rama.

Le spectacle se termine par une danse du feu : l’interprète du Sanghyang Jaran entre en transe pour piétiner les braises.

 
     
 

Des habitantes du village arrivent en procession joyeuse à une cérémonie de crémation en apportant des offrandes. C’est un heureux événement pour l’âme du défunt qui, une fois son enveloppe charnelle détruite, pourra librement rejoindre les cieux et se préparer à une nouvelle existence.

Il est possible de se mêler aux processions croisées le long des routes et de participer aux festivités à condition de porter le sarong et le sash (ceinture). Les balinais sont très accueillants.

Depuis plusieurs semaines, tout le banja - hameau – participe aux préparatifs. Régulièrement un cortège arrive dans un brouhaha de tambours et de chants avec des offrandes.

  Bali experience : cérémonie de crémation

Les hommes ont construit sur un terrain proche de la maison du défunt un espace clos dont l’entrée est constituée d’un enchevêtrement de bambous formant une arche flanquée de rubans et de bannières colorées.

Dans l’enceinte se dresse un autel où prendra place le défunt à l’intérieur d’une statue bariolée plus haute qu’un homme. Un orchestre de gamelan accompagne dans un joyeux tintamarre les prières de la famille et des habitants du village venu en procession joyeuse en apportant des offrandes. Au crépuscule, sous les derniers éclats rougeoyant du soleil, le site s’illumine et la rue prend des allures de fête foraine avec des camelots et des restaurants ambulants qui s’installent le plus près possible de l’entrée. Certain rivalise de grandeur et d’imagination. Différence de culture…

 

 
     
 
Bali experience : pura gunung kawi sebatu   Le Pura Gunung Kawi Sebatu apparaît au fond d’une vallée verdoyante où une source sacrée alimente des bains.
 
     
 

Un peu plus loin je tombe sur cette entreprise un peu particulière : son boulot ? Fabriquer des cercueils, qui ont la forme d’un animal mythique, et différents ornements pour les cérémonies de crémation.

Chaque caste a droit à un animal différent : un taureau pour la caste supérieure, un lion pour la moyenne et un poisson-éléphant pour une personne de la caste inférieure.

Lors d’une cérémonie de crémation et après toute une série de rites religieux, le feu est mis au sarcophage de papier...

  Bali experience : entreprise de crémation

 

 
     
 
Bali experience : tirta empul  

Les eaux de Tirta Empul passent pour avoir des pouvoirs magiques de guérison et de survie. Le Lourdes local !

 
     
 

Il faut descendre les deux cent trente marches d’un escalier de galets bordé de magnifiques rizières en terrasses pour accéder aux tombeaux royaux de Gunung Kawi.

Les dix temples funéraires, divisés en deux parties par une rivière, sont sculptés dans la roche et encastrés dans des niches de plusieurs mètres de haut creusées elles-mêmes dans la falaise.

  Bali experience : gunung kawi

 

 
     
 
Bali experience : pura penataran sasih  

Le Pura Penataran Sasih renferme, à l’abri des regards, la « Lune de Pejeng », le plus grand gong du monde en forme de sablier.

 
     
 

Le Goa Gajah, ou « grotte de l’éléphant », doit son nom à la rivière Petanu anciennement appelée rivière de l’éléphant dont les eaux alimentent deux bassins où des déesses tiennent entre leurs mains jointes les fontaines.

  Bali experience : goa gajah

 

 
     
 
Bali experience : legong danse  

Legong dance au palais d'Ubud

La danse Legong, à l’origine celle des nymphes célestes, permet à trois jeunes filles d’exercer leur grâce. Leurs gestes se répondent avec une symétrie parfaite puis se détachent pour incarner des personnages distincts. Elles miment un conte traditionnel racontant l’enlèvement d’une princesse, Rangkesari, par le cruel roi de Lasem et la défaite de ce dernier dans un combat contre le frère de la jeune fille.

Si le spectacle conserve sa symbolique mystérieuse, il reste la beauté des gestes, les yeux écarquillés des danseuses qui ondulent et balancent leur corps avec grâce et le son envoutant du gamelan.

 
     
 

Yeh Puluh déroule, sur 25 m de long et 2 m de haut, une étrange fresque qui évoque la vie quotidienne. Elle est sculptée dans la paroi rocheuse face aux rizières.

  Bali experience : yeh puluh

 

 
     
 
Bali experience : cérémonie post crémation  

Après la crémation, l’âme du défunt n’est définitivement consacrée qu’au douzième jour, quarante deuxième pour les brahmanes, au cours de cette cérémonie appelée mukur, elle est accompagnée au temple familial au son du gamelan où elle trouvera sa place parmi celle des autres ancêtres…

Ensuite, la fête se poursuit dans la maison familiale où j’ai l’opportunité de gouter au fameux baby guling, un cochon de lait rôti à la broche, farci de piments émincés, d'ail, de gingembre et d'épices.
Si les balinais déboursent parfois des sommes considérables pour les cérémonies, c’est parce qu’elles sont tout simplement réjouissante.

 
     
 

Le Pura Bukit Sari émerge, couvert de mousse, au milieu d’une forêt sacrée habitée par de redoutables macaques chapardeurs et un brin agressifs.

  Bali experience : pura bukit sari

 

 
     
 
Bali experience : rizières en terrasses de Campuhan  

La journée se termine sur Ubud et je traverse les rizières de Campuhan qui sont très belles et photogéniques même si les cocotiers cachent un peu les terrasses.

 
     
 

Barong & Legong dance au palais d'Ubud

La danse du Barong a pour fonction de chasser le mauvais esprit. Le Barong est un animal poilu à tête de lion, de buffle ou de dragon qui représente la magie blanche.

Rangda, l’ennemie du Barong, représente la magie noire.

De la pointe des pieds à l’extrémité des doigts, danseurs et danseuses maîtrisent chaque partie de son corps. Le moindre geste, le moindre haussement de sourcil revêt un sens.

Les mains semblent posséder une vie propre.

  Bali experience : barong dance

 

 
     
 
Bali experience : Antonio Blanco museum  

Dans la maison de l’artiste Antonio Blanco - né en 1911 aux Philippines espagnoles et mort en 1999 à Bali - se dévoile l’univers original d’un peintre fasciné par la beauté des femmes balinaises.

Nombre de ses œuvres les représentent dans le plus simple appareil ou dans des attitudes érotiques et il se plaisait à détourner les images mythologiques traditionnelles en leur donnant des airs plus coquins.

Dans le jardin, où le visiteur est invité à prendre un verre gracieusement au milieu de superbes spécimens d’oiseaux exotiques, on jouit d’une vue imprenable sur la rivière.

A l'intérieur du musée, les photos sont strictement interdites... mais vous ne le répéterez pas !

 
     
 

À côté du marché où se déroulent des scènes plus mercantiles, je m'arrête quelques instants devant le temple où des femmes viennent déposer leurs offrandes quotidiennes, les Canang Sari.

Elles honorent chaque autel d'un petit panier tressé dans lequel sont disposés quelques grains de riz cuit, une friandise, des pétales de fleur et un bâton d'encens.

Devant le dernier autel, elles s'agenouillent et, avec des gestes d'une grâce infinie, bénissent de quelques gouttes d'eau une ou deux fleurs parfumées de frangipanier qu'elles ajustent ensuite dans leur chevelure.

  Bali experience : Canang Sari, le rituel de Bali

 

 
     

On dirait le Sud...

 
Bali experience : denpasar  

Après Ubud, je savais qu’il serait difficile de trouver mieux, et ce n’est pas le sud de Bali, hyper méga touristique qui va m’aider. Tout paraît fade. Ici, à part la plage, il n'y a rien à faire.

La plupart des touristes s’installe ici et rayonne.

Faire tout ça pour ça ! les 18 heures d’avion, la chaleur, la moiteur… le fameux coin perdu au fin fond du monde où l'on n’est pas à l’abris de tomber nez à nez avec son voisin, (ce con !), décidément si proche.

Alors je remonte sur Denpasar visiter le Pura Jagatnatha, dédié au dieu suprême, et qui doit sa notoriété à son autel de corail blanc. Ceinture et sarong obligatoire.

Une petite visite au Bird Market qui n'a ni l'ampleur ni le charme des marchés aux oiseaux que j'ai trouvés sur l'île de Java.

Avant de quitter Denpasar, je tombe sur une école coranique où les enfants sont très contents de faire des photos. Décidément, on est loin du cliché touristique de Bali !

 
     
 

Je poursuis ma route au Nord... sur une voie rapide je croise de nombreux étals de fruits avec leur petit temple où la vendeuse dépose des offrandes.

A Kapal, je m'arrête au Pura Sada dont l'autel principal n'est pas un meru à toit de chaume mais une tour de briques à onze niveaux. A par ça...

4 km plus loin, à Mengwi, entouré d'eau le Pura Taman Ayun est, avec ses nombreux meru, un des plus vastes et des plus beaux temples de Bali.

  Bali experience : en route pour le Tanah Lot

 

 
     
 
Bali experience : tanah lot  

Je termine mon parcours du jour, un peu plus à l'ouest, avec un morceau de choix.

Situé sur un rocher qui avance dans la mer, le Tanah Lot est célèbre pour ses couchers de soleil. C’est à la fois un haut lieu de pèlerinage des touristes et des hindous brahmanes.

On ne peut pas entrer dans le sanctuaire et on doit se contenter d’admirer le temple à distance en faisant abstraction de l’environnement mercantile.

Le coucher de soleil est tout simplement magnifique et les cars de touristes déjà repartis... tout bénef !

Si le retour de nuit vers la presqu'île de Bukit ne pose pas de problème directionnel, le parcours est très bien indiqué, il reste dangereux. Il faut éviter les nids de poules et anticiper la conduite improbable des balinais.

 
     
 

Le lendemain, n'écoutant que mon courage, je repars en direction du sud avec un premier arrêt à Jimbaran où des jeunes mariés se font shooter sur la belle plage de sable blanc, où les pêcheurs ne semblent pas faire de pêche miraculeuse et où des touristes s'ennuient à mourir en attendant la vague...

  Bali experience : jimbaran

 

 
     
 
Bali experience : pura luhur uluwatu  

Le voyage se termine à la pointe sud de l'île avec les macaques, un peu « pickpockets », qui ont élu domicile au Pura Luhur Uluwatu. Un temple, très beau mais décidément très touristique, dédié à la mer. Son emplacement en haut d'une falaise qui tombe à pic dans la mer est tout à fait exceptionnel.

La vue au soleil couchant doit être superbe...

 
     
 

Je reviendrai à Bali mais promis je commencerai mon voyage par le sud et je le quitterai vite pour éviter ce sentiment de fin de voyage mi-figue mi-raisin. Le reste de l'île est tellement plus beau, plus authentique et plus intéressant que de croiser des australiens venus en beuverie annuelle à Kuta (tu m'étonnes!). Ici, les dieux sont tombés sur la tête !

 
     

   
 
     
 
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