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Bloc-notes :
Laos |
cliquer sur la « vignette
photo » pour accéder à l'album
photos correspondant. Bonne
visite. |
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Au cœur d’une nature luxuriante entre
petites montagnes et vastes plaines, forêts
tropicales et fleuve légendaire, un peuple
tente de préserver son mode de vie
ancestral.
Après les années de guerre et l'isolement,
la République démocratique et populaire du
Laos - pays au million d'éléphants - s'ouvre
peu à peu au tourisme et reste une
destination authentique du Sud-est
asiatique.
Le voyageur découvre un pays préservé, une
population attachante et accueillante qui a
su conserver ses traditions ainsi qu'un
zeste de francophilie, mais également un
important patrimoine bouddhiste intact,
notamment dans l'ancienne capitale royale
Luang Prabang.
Un voyage qui oscille entre rizières,
montagnes et jungle, villages habités par
les minorités ethniques et une indispensable
croisière sur le Mékong... |
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Luang Prabang |
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Après un voyage sur Thaï Airlines sans
(mauvaise) surprise, c’est par un dimanche
du mois d’octobre en fin de matinée que
j’atterris à Luang Prabang,
un port fluvial situé au confluent du
Mékong et de la rivière Nam Khan
au nord du Laos. |
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Ancienne capitale royale du Lan Xang -
royaume du million d'éléphants - du XIVe
siècle à 1946, Luang Prabang est l'une des
plus jolies villes d'Asie et compte
maintenant parmi les plus belles
destinations d’Asie du Sud-Est.
Enchâssée dans un environnement montagneux,
la difficulté d'accès lui a permis de garder
les traces de son passé glorieux et son
aspect originel et typique. Peu peuplée,
elle s'est ouverte au tourisme depuis les
années 1990 et est inscrite à l'inventaire
des sites du Patrimoine mondial de l'UNESCO
depuis 1995.
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Et c’est à vélo et presque sans bruit que
j’explore cette charmante citée pendant
quatre jours. Ici, le temps semble prendre
un malin plaisir à s’étirer et la vie
s’écoule paisiblement, tout invite à la
contemplation et à la douceur de vivre…
Mais la chaleur, principal ennemi du
cycliste, me force à ralentir le rythme
l’après midi où il est temps de faire une
pose sous quelques frangipaniers pour
déguster une des succulentes glaces que l’on
sert sur les berges du Mékong.
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Aujourd'hui,
avec ses 66 temples et ses très nombreuses
pagodes,
Luang Prabang est un des très hauts symboles
du bouddhisme en Asie et jouit d'une grande
aura auprès d'une population encore très
fervente et très pratiquante. |
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Avec les
dizaines de temples occupant près d'un tiers
de sa surface totale, Luang Prabang est le
siège de nombreuses manifestations
religieuses toujours en cours aujourd'hui ;
les moines vêtus de la robe safran se
comptent par milliers, ce qui renforce son
caractère singulièrement mystique.
A l’entrée de l'ancien palais
royal, transformé en musée, le
Vat Mai Suvannaphumaham
et sa façade ornée de motifs
dorés est immanquable. Le toit
de son sim, formé par cinq pan
en bois reflète encore le pure
style de la ville. |
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En face, avant de gravir les 329
marches qui conduisent au sommet
du Phu Si, le petit Vat
Pahuak vaut le détour pour
ses peintures murales de 1860
qui illustrent des scènes
historiques.
Le mont Phu-Si, quant à
lui, offre un panorama
exceptionnel du haut de ses 100
mètres avec vue sur la ville, le
Mékong et la rivière Nam-Khane
le tout enfouie dans les
palmiers. |
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Le Vat Xieng Muan
comprend un centre de formation
qui apprend aux jeunes moines
l’entretien et la restauration
des temples. |
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Au Nord de la péninsule, le
Vat Pat Khan, construit en
1737 et rebâti il y a un siècle,
séduit par la simplicité de son
architecture. |
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Avec ses décorations rouge et
or, ses bas-reliefs, ses
peintures et ses mosaïques
raffinées, le temple de
boudhiste de Vat Xieng Thong,
qui a valu à la ville de Luang
Prabang son classement au
patrimoine mondial de l'humanité
par l'Unesco, est probablement
l'un des plus beaux monuments de
la ville.
Construit en 1559, ce monument a
survécu à tous les assauts
chinois et même aux ravages du
temps.
Composé de plusieurs bâtiments,
ce temple abrite un immense char
en bois sur lequel reposeraient
les cendres de Bouddha lui-même. |
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Sur l’un des édifices, on voit
« l'arbre de l'éveil » ou
« arbre de vie », composé en
mosaïque qui s'illumine avec le
soleil et devant lequel Bouddha
a trouvé la voie.
Doté d’une somptueuse façade
dorée, le Hohng Kép Mien
abrite le char cérémoniel
destiné à transporter les urnes
funéraires en or de la famille
royale. |
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Situé à environ 3 kilomètres au
Sud-est de Luang Prabang, le
Vat Phon Phao, occupé par
des femmes moines, surplombe une
petite colline qui domine la
rivière Nam Khan.
Érigé dans les années 50, ce
temple se distingue de par son
architecture octogonale et sa
décoration intérieure de toute
beauté. Les peintures
représentent des scènes
traditionnelles bouddhistes. Le
dernier étage, tout en or,
marque l’ultime préciosité de
l’élévation. |
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Si les bonzes hommes sont
habillés d’une robe safran -
parfois orange, rouge ou marron
claire - comme le préconise le
Bouddha, spécifiant qu’il leur
faut 3 pièces dépareillées, les
femmes quant à elles, revêtent
une sorte de kimono blanc. |
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Le Katâw ou Sepak
Takraw - du
malais-indonésien sepak :
« donner un coup de pied » et du
thaï takraw : « balle » -
est un sport d'équipe très
spectaculaire, proche du
volley-ball, qui se pratique
essentiellement dans les pays
d'Asie du Sud-est où il est très
populaire.
Il
se pratique avec une balle
traditionnellement en rotin
tressé - maintenant souvent en
plastique, tout fout le camp !
L'équipe marque un point quand
la balle touche le sol dans le
camp adverse ou si les joueurs
adverses envoient la balle hors
du terrain.
Et il n’est pas exceptionnel de
voir des joueurs de sepak takraw
s'adonner à leur passion dans la
rue, dans un terrain vague ou
comme ici dans l’enceinte du
That Makmo. |
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Tuk Tuk
Le Tuk Tuk est un
tricycle motorisé servant
généralement de taxi. Il est
constitué d'un avant de scooter,
sur une roue, avec guidon,
prolongé d'une « carriole »
recouverte d'une capote, sur
deux roues, dans laquelle
s'assoient les passagers.
Ces tricycles, taxis bon marché,
sillonnent la plupart des villes
du pays et les zones
touristiques du sud. |
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Deux marchés
quotidiens animent le centre
ville de Luang Prabang.
Le marché de produits
frais, le matin à partir de
5h, offre une grande variété
de légumes, de viande, de
piments... Vous pourrez
également trouver sur ce
marché pittoresque des
crevettes séchées, des
grenouilles vivantes et des
produits locaux si
différents des goûts
occidentaux…
Puis chaque soir à
partir de 17h, le marché
nocturne artisanal
s'installe sur la rue
principale. Véritable
attraction touristique de la
ville... Tout ce qu'il faut
pour ramener des souvenirs
locaux à la famille et aux
amis.
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Chaque matin, à
partir de 5 heures, tous les
moines des monastères de
Luang Prabang, pieds nus en
robe safran, parcourent les
rues en procession pour
collecter les aumônes.
Appelé Tak Bat,
la cérémonie d'offrande aux
bonzes débute tous les jours
de la même manière, en
premier lieu les monastères
de la périphérie puis ceux
de la rue principale Th
Sakkarin. Les fidèles, pieds
nus et agenouillés,
remplissent les bols à
aumône des moines de
boulettes de riz gluant, et
ce dans le recueillement et
le silence. Les personnes en
faisant un don de nourriture
font une bonne action pour
leur karma et en échange les
moines prient pour eux.
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Par cette cérémonie
calme et méditative, les
moines réaffirment leurs
vœux de pauvreté et
d’humilité, tandis que les
bouddhistes augmentent leur
mérite spirituel par ce don
respectueux. |
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Seule ombre au
tableau, le manque de
respect de certains
touristes.
Les autorités de Luang Prabang ont donc édité
une brochure pour
sensibiliser les gens :
"La quête matinale des
bonzes (en lao : Tak Bat)
est une tradition vivante de
la population de Luang
Prabang. Elle est devenue
une attraction touristique
majeure en raison de sa
beauté.
Cependant, lorsque
les touristes n'en
connaissent pas les
coutumes, leurs maladresses
peuvent perturber cette
cérémonie. Nous voudrions
attirer votre attention sur
cette pratique qui a une
grande valeur pour les
habitants de Luang Prabang. |
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Comment respecter le
Tak Bat :
-
Observez en silence et
ne faîtes cette offrande
que si elle correspond
pour vous à une démarche
religieuse personnelle
que vous êtes capable de
pratiquer avec dignité.
-
Achetez de préférence le
riz au marché tôt le
matin plutôt qu'aux
marchandes dans la rue
sur le chemin des
bonzes.
-
Si vous ne faîtes pas
d'offrande, tenez-vous à
distance, dans une
attitude respectueuse.
Ne gênez pas la
procession des bonzes et
le don des fidèles.
-
Ne prenez pas de photos
des bonzes de trop près
; les flashs sont très
perturbants à la fois
pour les bonzes et les
fidèles.
-
Soyez vêtu
convenablement :
épaules, torses et
jambes largement
couverts.
-
Evitez tout contact
physique avec les
bonzes.
-
Les autobus de grande
dimension sont
formellement interdits
dans la zone protégée du
site du Patrimoine
Mondial et créent de
graves perturbations. ne
suivez pas la procession
en bus. Vous risquez de
vous trouver plus haut
que les bonzes, ce qui
constitue au Laos un
manque de respect."
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Croisière pour Pak Ou |
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Et entre histoire et nature, les environs de
Luang Prabang offrent un environnement
préservé, de beaux sites naturels ainsi que
le sauvage et impétueux Mékong. |
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La vallée du fleuve
Mékong est un lieu mythique et c’est
tout naturellement que je commence par
une petite croisière sur ce fleuve
légendaire.
Cette artère vitale
du pays apporte aux peuples de ses
rives, l'indispensable sève nécessaire à
la culture du riz. La navigation est le
meilleur moyen pour savourer
l'atmosphère des petits villages,
greffés sur son cours tumultueux. On
peut y observer, en toute tranquillité,
les collines tapissées de bananiers,
teks et bambous, les rizières en
terrasses et les pavillons de bois,
montés sur pilotis laissant échapper des
volutes de fumée discrètes.
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En route, une halte
indispensable au village de Ban Xang Hay
où les habitants attendent le touriste de
pied ferme… les étroits chemins sont remplis
de métiers de tisserands, d’échoppes de
tissus colorés et de… distilleries de
whisky ! Il y a longtemps la fabrication de
jarres était la principale activité de ce
village, à présent la petite communauté
remplit les jarres avec du whisky blanc,
appelé « lao, lao », fabriqué
au village.
Au fil du fleuve, une
étape incontournable aux grottes de Pak
Ou, sacrées entre toutes, où plus de
mille bouddhas veillent... |
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Cascades de Kuang Si |
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Les cascades de Kuang Si, sont un
lieu incontournable à découvrir au départ de
Luang Prabang. |
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Sur le chemin de la cascade, il y a
également un village Hmong, où
les vieilles dames et les enfants -
tourisme oblige - portent toujours le
costume traditionnel, qui est célèbre
pour ses vêtements tissés à la main.
Les Hmong - Lao Sung - sont
certainement un groupe ethnique
intéressant tant leur culture ancestrale
est conservée et différente de l’ethnie
majoritaire - Lao Loum.
Dès l’entrée, il y a des enclos qui
abritent des ours noir d’Asie
sauvés des braconniers et d’un sort peu
enviable.
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Elles sont vraiment
spectaculaires et sont les
plus grandes chutes d’eau de
la région. Descendant en
multi-niveaux, elles
finissent dans des bassins
de couleur turquoise dont la
plupart sont ouverts à la
baignade, l’eau est un peu
froide… mais une fois qu’on
y est… elle est bonne !
Le
cadre est somptueux, avec
ses bassins
sur plusieurs niveaux,
ses petits ponts en bois et
cette forêt luxuriante. Mais
surtout, c’est l'endroit
idéal pour pique-niquer et
passer un moment agréable et
se reposer. |
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En route pour
Vang Vieng |
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La route vers Vang Vieng s’enfonce
progressivement dans la montagne, succession
de virages comme autant de promesses d’une
vue splendide et spectaculaire sur les
collines et les rizières en terrasses, qui
feront du trajet un moment inoubliable.
Par endroit, le décor est lunaire, les pans
de la montagne brulés mettent la terre a
nue, une terre qui peine à reverdir et
veinée ça et là de pistes ocres qui
contrastent avec le décor de jungle
tropicale dense. |
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Le parcours est ponctué par des
arrêts dans des villages
Khamu-Hmong où au milieu des
cochons en semi-liberté des
ouvriers installent des antennes
relais pour téléphones
portables… Toutes ces scènes et
points de vue me rappellent que
je ne voyage pas dans une carte
postale mais dans un pays avec
ses réalités et ses contraintes,
climatiques ou économiques.
De retour dans la plaine, les
villageois sont occupés aux
récoltes du riz, les lycées
rentrent à bicyclette et des
buffles se complaisent dans la
boue.
Avant Vang Vieng, un pont offre
une belle vue sur le Pha Tang,
une formation calcaire qui a
donné son nom au village. |
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Lié à la vie des paysans, le
Buffle fait partie depuis
toujours du quotidien, des
croyances, des us et coutumes
des campagnes laotiennes.
Cette race de buffle vient de la
domestication, il y a plusieurs
milliers d'années, du buffle
sauvage, qui se trouvait dans
les régions marécageuses à
climat doux et humide. |
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Vang Vieng |
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Idéalement située sur la route 13 menant de
Luang Prabang à Vientiane, la capitale,
Vang Vieng bénéficie d’un cadre naturel
époustouflant, ponctué de formations
karstiques somptueuses et de pains de sucre.
Devenue une étape incontournable du circuit
touristique au Laos, cette ville séduit par
son charme, la beauté de ses paysages et
l’accueil de ses habitants.
Bien que la rue principale, devenue trop
touristique, ne présente aucun charme, les
environs sont absolument magnifiques. Le
bord de la rivière Nam Song,
particulièrement agréable, rappelle toute
l’authenticité du Laos. |
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Par ailleurs, je dois signaler que Vang
Vieng semble être devenue la dernière
destination à la mode où l’on vient faire la
fête et d’où l’on repart avec comme souvenir
une forte gueule de bois...
Quand on descend la rivière en kayak, on
peut constater qu’une portion ressemble plus
à un parc d’attraction/beuverie où bars,
toboggans et affichages rivalisent de
mauvais goût!
Et
en fin d’après midi l’activité phare semble
être le « tubing » qui consiste à
descendre la Nam Song, avachi sur une
chambre à air tout en sirotant un cocktail
d’alcool / marijuana / opium / champignons
hallucinogènes… |
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Paradis des amateurs de spéléologie, Vang
Vieng, en raison de son écosystème de
formations calcaires, regorge de grottes
étonnantes. La plus connue et la plus proche
du centre se nomme Tham Jang, assez
profonde, que l’on atteint par un grand
escalier offrant un panorama exceptionnel
sur la vallée.
Cette cavité abrita notamment les villageois
lors des invasions des troupes du Yunnan. |
A l’opposé, à 13 km de la ville, se trouve
toute une série de grottes, appelée le
triangle de Tham Sang. La grotte de
l’éléphant, Tham Sang, contient
plusieurs statues de bouddha ainsi qu’une
stalactite en forme d’éléphant. La Tham
Hoi est gardée par une grande effigie de
bouddha tandis que la Tham Loup
renferme d’imposantes stalactites. Enfin, la
Tham Nam, longue de 500 mètres, peut
être explorée à pied, ou à l’aide d’une
chambre à air pendant la saison des pluies.
Une expérience très amusante. |
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En route pour
Vientiane |
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Quelques étapes intéressantes et rencontres
insolites, notamment dans des villages
« marchés », ponctuent la route vers
Vientiane. |
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Vientiane |
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Capitale du pays depuis 1563, Vientiane -
Vieng Chan - a conservé tout son charme
d'antan. Longtemps isolée du monde moderne,
la plus charmante capitale du Sud-est
asiatique jouit d'un patrimoine colonial
largement intact.
Bien loin de la frénésie de la plupart de
ses homologues, Vientiane, située sur les
rives du Mékong, dégage l’atmosphère
détendue et charmante des petites villes. Un
mélange éclectique d’établissements
coloniaux et d’anciens temples se mêlent aux
couleurs des marchés. Une visite à
bicyclette ! |
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En remontant à bicyclette
l’avenue Lang Xang, surnommé « les
Champs-Elysées de Vientiane », il n’est donc
pas surprenant d’arriver à un immense rond
point au centre duquel trône un Arc de
Triomphe : le Patuxai.
Construit dans les années 60, le
Patuxai, également appelée « Porte de la
Victoire », est une reproduction du monument
parisien qui dispose toutefois de ses
propres caractéristiques lao : les ornements
religieux des corniches et les bas reliefs
des côtés avec beaucoup de décoration
bouddhistes et figurines mythologiques. |
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Un escalier permet de grimper sur
le toit du Patuxai, où une vue
imprenable surplombe Vientiane
et le Patuxai parc avec sa
fontaine musicale, offerte par
la Chine, qui attire les foules
en fin d’après-midi.
Dans le parc du Patuxai, un
groupe de photographes tirent le
portait des touristes et des
Laotiens devant le fameux
édifice pour quelques milliers
de kips. |
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Chao Anouvong fut le dernier roi de la
monarchie de Vientiane, régnant
sur la capitale Lao Lane Xang de
1804 à 1828. Il s'est avéré être
l’un des plus braves rois dans
l'histoire du Laos, luttant
ardemment contre la domination
siamoise sans renonciation de
1826 à 1828.
La statue est installée, dans un
beau parc qui porte son nom,
face au Mékong, en direction de
l’ouest, la main gauche du roi
tenant une épée et la main
droite vers l'avant symbolisant
l'engagement des troupes
laotiennes. La ceinture du roi
est orné de nagas représentant
la paix et la morale, les
philosophies de base du règne du
souverain. En face… la Thaïlande
où le roi fût tué ! |
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Désormais musée d'art sacré de
Vientiane, le magnifique temple
Vat Haw Pha Kaeo fut
édifié en 1565 pour abriter le
célèbre bouddha d'émeraude,
transféré depuis à Bankok, et
reconstruit par les français
dans les années 30.
Entouré d’un jardin paysager, il
abrite maintenant une collection
d’objets d’art sacré et de
superbes sculptures bouddhiques
lao qu’il est interdit de
photographier. |
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Splendide sanctuaire et musée
national, le temple Vat Si
Saket, est le plus ancien
temple de Vientiane. En effet,
il fut le seul à être épargné
lors de l’invasion Siamoise car
son architecture ressemblait à
celle des édifices de Bangkok.
Construit dans un jardin
intérieur en 1919, il renferme
quelques 2000 petites statues de
bouddha, de tailles et de
matières diverses (bois, pierre,
argent, bronze), nichées dans
les murs intérieurs du cloître. |
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Considéré comme le siège de
l’esprit protecteur de la ville,
le temple Vat Si Muang
est le plus visité de Vientiane.
Selon une légende du XVIème
siècle, une femme enceinte,
surnommée Sao Si, se serait
sacrifié en se jetant dans le
trou prévu pour le pilier de la
ville, devenant ainsi la grande
protectrice.
Les laotiens viennent donc en
nombre pour prier et formuler
des vœux. |
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Encore un fleuron de
l'architecture laotienne, le
temple Vat In Peng est
intéressant pour sa façade
richement parée et ses bas
reliefs en bois sculpté. |
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Cet immense sanctuaire, le temple
Vat Ong Teu, l’un des
plus importants du Laos, est
réputé pour son institut
bouddhique, où des moines,
venant de tout le pays, étudient
le « dhamma », enseignements du
Bouddha. |
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Impossible de rater cet imposant
édifice doré, le Vat Pha That
Luang, stupa « sacré et
mondialement précieux » comme
son nom l’indique, est le
monument le plus vénéré de tout
le pays et symbole national (non
officiel). Il reflète à la fois
la religion bouddhique et la
souveraineté lao. Il
renfermerait, selon la légende,
une relique de Bouddha.
Lequel a même été restauré à la
fin du XXème siècle par l'école
française d'Extrême-Orient. Le
magnifique Wat Pha That Luang se
tient au centre de Vientiane. |
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Un sanctuaire et une statue du
roi Setthathirat se trouvent
sur la place devant le stupa. Il
fit bâtir le Pha That Luang en
1566 la même année que le
transfert de la capitale à
Vientiane.
Il fut restauré en 1900 par les
Français, mais cette
restauration étant très
controversée, une nouvelle fut
entreprise en 1931 sur la base
d’esquisses de l’explorateur
Louis Delaporte datant de 1867. |
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Le Vat Hay Sok est un
monastère mandarinal,
intéressant pour son
impressionnante toiture à cinq
pans. |
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Il y a bien d'autres sites à
découvrir à Vientiane, comme le Musée
National Lao, passionnant, qui retrace
toute la période de la colonisation, de la
révolution, et de la lutte du pays pour
affirmer sa propre identité, par de
nombreuses photos, par ordre chronologique.
Un voyage au Laos c'est, avant tout,
l'occasion d'une rencontre marquante avec
une culture et une population très
accueillante.
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