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Nouvelle-Zélande : île du Nord |
cliquer sur la « vignette
photo » pour accéder à l'album
photos correspondant. Bonne
visite. |
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île du Nord, l'île fumante
La Nouvelle-Zélande, tout le monde y pense,
un jour !
Pendant que les uns rêvent à leurs
prochaines vacances dans un parc
d’attraction, j’embarque pour Auckland, la
porte d’entrée touristique du pays.
Découvrir la Nouvelle-Zélande, c’est déjà
s’affranchir de près de 24 heures d’avion.
Et quand je m’extirpe d’un sommeil comateux,
réveillé par le geste délicat d’une
charmante hôtesse, je sais qu’après les 2
heures d’escale à Singapour il me restera
encore 10 heures de vol… une nouvelle nuit !
Enfin l’avion se pose à Auckland, il est
00h05 heure locale nous avons 5 minutes de
retard… pas mal pour un aussi long périple ! |
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Dès les premiers kilomètres, j’ai été pris
sous le charme qui émane de ce bout du bout
du monde et de l’accueil et la sympathie qui
se dégagent de ses habitants. Il ne faut
pas hésiter à découvrir les villages les
plus reculés – à Cape East par exemple - où
se révèle la Nouvelle-Zélande authentique,
intacte et généreuse de cœur. C’est sur les
petites routes humides que l’on accède aux
paysages les plus saisissants et les plus
extraordinaires. Il faut quand même garder
un œil sur la route et rester vigilant, car
ici, on roule à gauche ! Savoir aussi se
poser. Profiter pleinement de cette nature
majestueuse… garer sa voiture et continuer à
pied.
Certes, il a fallu composer en permanence avec des conditions
météos capricieuses, mais en cette fin d’été
austral, la Nouvelle-Zélande profite d’un
climat agréable, de températures tout en
douceur et d’un ensoleillement conséquent
mais comme on dit ici, on peut avoir les
quatre saisons en une journée. Un homme
averti…
Bienvenue à l'autre bout de la planète... Bienvenue en
Nouvelle-Zélande ! |
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Muriwai Beach |
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Après un petit déjeuner très copieux - ici, c’est un euphémisme !
-
mais je vais vite comprendre que c’est le
standard en Nouvelle-Zélande… c’est un peu
avant 9h que je récupère la voiture de
location. Je programme le gps – et oui,
l’aventure n’est plus ce qu’elle était ! -
direction Muriwai Beach, ma première
étape.
Dès le départ du voyage, j’avais décidé de prendre plein nord
et de monter dans la région du Northland, en
suivant la Twin Pacific Coast Highway.
Muriwai Beach est à quelques dizaines de kilomètres
d’Auckland. Une manière agréable de prendre
le véhicule de location en main et surtout
de prendre ses marques car ici on roule à
gauche de la chaussée et le volant est donc
à droite ! et bizarrement au bout de
quelques minutes et en faisant attention à
ses reflexes de conducteur européen… on s’y
fait très bien ! C’est ici que commence
vraiment le voyage en Nouvelle-Zélande. |
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Muriwai Beach est une plage de sable noir d’origine
volcanique, un spot de surf
réputé et surtout, une colonie
de fous australs y a élu
domicile sur un piton rocheux
plat détaché de la terre ferme. |
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Un sentier conduit à un promontoire d’où l’on profite d’une
vue panoramique sur l’océan et
du spectacle non moins étonnant
des fous tournoyant dans un ciel
azur et dans un cadre grandiose.
Cette colonie, qui compte une
centaine d'individus, s'est
installée sur ces terres pour
nidifier. |
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L'endroit est
splendide, les vagues viennent
s'échouer sur la plage de sable
noir où quelques surfeurs
essaient de trouver la vague
tandis que des mouettes rieuses
arpentent la plage
inlassablement.
Un pur moment de
bonheur ! |
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A chaque virage, sur chaque
hauteur, au passage d’un pont…
la route s’ouvre sur des
paysages grandioses…
Comme ici, la plage de
Waiwera ! |
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Whangarei Falls |
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Un peu plus
au nord, les Whangarei Falls sont très
fréquentées par les autochtones qui viennent
carrément piquer une tête sous ces
impressionnantes chutes d’eau de 24 m de
haut car elles sont situées en pleine zone
urbaine.
Ces
magnifiques chutes peuvent être explorées
sous toutes les coutures grâce à un petit
sentier qui en fait le tour et qui permet
donc de s’aventurer jusqu'aux pieds et
de piquer une petite tête pour les plus
courageux.
Un
Cormoran vigua et des Mouettes
rieuses fréquentaient aussi les lieux ! |
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Paihia |
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La journée se termine à Paihia située au cœur de la
fameuse Bay of Islands : un des
principaux sites touristiques.
Une splendide côte découpée avec quelques 150 îles éparpillées
sur une eau bleu-vert, qui se savoure
pleinement au coucher ou au lever du soleil
mais le top étant la balade aérienne à bord
d’un hélicoptère. Un grand classique, ici !
Mais c’est aussi une baie marquée par l'Histoire - premier
endroit où le Capitaine Cook a débarqué en
1769. |
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Et on songe à Marion-Dufresne, l’explorateur français
qui, en 1772 jeta l’ancre dans ce qui devint
la mythique Frenchman’s Bay et
termina ses aventures… dans l’estomac repu
d’un Maori ! |
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Waitangi |
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Avant de pénétrer dans le Waitangi Treaty Grounds, il
est indispensable de visiter Te Tiriti
Marae, la maison commune Maori et le
parc attenant qui abrite de magnifiques
sculptures.
Waitangi,
la commune voisine de Paihia, est entrée
dans l’histoire le 6 février 1840 lorsque le
Waitangi Treaty y fut signé par des
représentants de la Couronne Britannique et
des chefs Maori de l’île du Nord de la
Nouvelle-Zélande. Le traité reconnait aux
Maoris la propriété de leurs terres et leur
accorde les mêmes droits que les sujets
britanniques. |
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Aujourd'hui, il est généralement considéré comme le document
fondateur de la Nouvelle-Zélande
en tant que nation. La date de
la signature a été célébrée
comme une fête nationale,
maintenant appelée Waitangi
Day, depuis 1974.
Un parc a
également été créé où l’on peut
suivre un sentier côtier jusqu’à
la Ngatoki Matawhaorua,
l’une des plus grandes pirogues
de guerre connues - 35 m -, qui
est mise à l’eau tous les 6
février, devant Treaty House
marquant le moment fort de
chaque célébration.
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Cet accord entre la couronne britannique et les chefs Maoris
est toujours d’actualité
aujourd’hui car il garantit les
droits des citoyens Maoris et
non maoris au sein d’Aotearoa. Et
une présentation audiovisuelle
en retrace les circonstances de
la signature.
La route se poursuit, offrant des panoramas spectaculaires,
jusqu’au départ d’une
balade qui conduit aux Haruru
Falls et permet de belles
rencontres insolites comme cette
Aigrette bleue en
vadrouille à travers champs. |
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Péninsule d'Aupori
et Cap Reinga |
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Le lendemain,
je continue toujours plus au nord jusqu’au
bout du bout : le Cape Reinga.
Allez au point le plus septentrional du pays
prend du temps mais ça vaut vraiment le
détour.
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Une
fois passé le village d’Awahui, on
arrive sur la péninsule d’Aupori
aussi appelée « la queue de poisson » par
les Maoris, une longue bande de terre qui ne
dépasse pas 12 km de large.
Un littoral
intact et des températures clémentes toutes
l’année en font une destination de vacances
privilégiées des Néo-zélandais. Même la « gravel
road », la portion des 21 derniers
kilomètres indiquée par le guide est
maintenant bitumée ! |
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Les points
de vue se succèdent et sont tous plus
saisissants les uns que les autres. Tout
d’abord, à Waipapakauri Beach je
bifurque sur la gauche pour rejoindre
Ninety Mile Beach, la plus longue plage
de Nouvelle-Zélande, qui s’étire en fait
sur… 60 miles !
A marée
basse on peut rouler sur la plage jusqu’à
Te Paki, on peut également faire le
trajet dans l’autre sens, l’horaire des
marées étant le seul impératif ! une
expérience insolite et inoubliable. |
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À l’est, à mi chemin de cet
itinéraire, Rarawa Beach,
une plage immaculée, au sable
siliceux d’un blanc étincelant
et presqu’irréel, à s’y bruler
les yeux !
Le Cap Reinga est l’un
des points les plus au nord de
la Nouvelle-Zélande. En plus de
vous permettre d’atteindre
l’extrémité septentrionale de
l’ile, ce cap est le point
d’observation d’une merveille de
la nature : la rencontre entre 2
océans !
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A l’entrée du chemin pour
rejoindre le phare, on passe
sous une arche qui déclenche, à
chaque passage, de la musique -
tapu - sacré. Pour les maoris, le
cap représente le dernier
passage des âmes avant leurs
départs.
Ensuite le sentier s’ouvre sur une baie
enchanteresse vierge de toute activité
humaine. Je voudrai pouvoir rester plusieurs
jours pour profiter pleinement de ce site
époustouflant, parcourir les chemins à la
découverte des merveilles de ce lieu et
jouer les Robinson sur quelque plage déserte
et isolée au creux d’une baie immense. |
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Puis le sentier rejoint le
phare du Cap Reinga, le plus
au nord de Nouvelle-Zélande dont
la portée serait de 48 km au
large, et cette vue incroyable
qui s’ouvre à l’infini.
Ici, j’ai le sentiment d’être
arrivé au bout du bout du monde.
Le regard porte loin, c’est rien
de le dire, et est attiré par
une zone tumultueuse où les eaux
de la Mer de Tasman
rencontrent celles de
l’Océan Pacifique.
Une vision improbable de deux
mondes qui s’entremêlent
arrivant dans des sens
totalement contraires dans un
éclat de lumière magnifique. Le
spectacle est là aussi
extraordinaire. |
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Péninsule de Coromandel |
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Le lendemain, la route vers la péninsule de Coromandel,
une des régions les plus touristiques du
Nord, repasse par les échangeurs
autoroutiers d’Auckland. Le seul endroit du
pays qui connaît un trafic plutôt dense.
La péninsule de Coromandel est une région recouverte de forêts
et bordée à l'ouest par de superbes plages
de sable fin où les rochers de Cathedral
Cove et les piscines d’eau chaude de
Hot Water Beach en font une des
destinations favorites des touristes et des
vacanciers. |
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Toute cette zone est intégrée dans Hahei Marine Reserve
qui a été créée en 1992. Avec des habitats
riches et variés, la réserve aide à
reconstituer, augmenter et maintenir la
biodiversité dans cet environnement marin.
La réserve marine couvre 9 km carrés et
toute la vie marine est protégée.
Accessible seulement à pied ou en kayak, le site de
Cathedral Cove est l'un des plus
célèbres de la Péninsule de Coromandel. La
piste commence au parking et rejoint tout
d’abord Gemstone Bay puis Stingray
Bay avant de poursuivre jusqu’à
Cathedral Cove. |
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Le soleil se lève sur la plage
de Hot Water Beach.
Uniquement à marée basse,
Hot Water Beach est une
expérience unique de creuser son
propre bassin naturelle, des
pelles sont à louer dans les
magasins, restaurants… ils ont
tout prévu !...
Dans un secteur restreint, des
bulles d'eau chaude - dues à
l’activité volcanique de l’île -
remontent naturellement et
remplissent les trous creusés
dans le sable à marée basse.
Posséder pour quelques minutes
son propre jacuzzi sur la
plage, face à l’océan.... si
froid! Un pur bonheur. |
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Rotorua |
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Rotorua
et son ambiance sulfureuse ! Située, au cœur
de l'île du Nord, Rotorua est un des hauts
lieux touristiques pour sa région à forte
activité volcanique - quand
on se balade en ville on voie souvent de la
fumée s’échapper des plaques d’égout ou des
fissures de la chaussée -
et la forte présence de la culture Maori.
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La visite de la ville en fin d’après midi est un vrai régal :
à l’entrée des Government Gardens des
sculptures maories, des jardins fleuris
taillés au cordeau où gambadent des
volatiles au physique étrange - des Takahés,
une espèce pensée éteinte, mais retrouvée
dans les années 1950 sur l'Île du Sud -,
avec en arrière plan le Rotorua Museum of
Art and History ; le lac Rotorua que
l’on peut parcourir en bateau à aubes est le
plus vaste de la région... |
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Le village Maori historique d’Ohinemutu avec la maison
commune – Meeting House –
Tamatekapua richement
décorée, en face l’église
anglicane St Faith qui
combine un mélange de traditions
Chrétiennes et Maories et
derrière les restes d’une
pirogue Maori.
Dans l’église, un curieux vitrail représente le Christ en
habit de chef Maori qui marche
sur le lac Rotorua. |
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Dès l'entrée dans la ville, une forte odeur
de souffre et d'œuf pourri vous prend au
nez. Elle provient des émanations
sulfuriques des fumerolles et des boues
bouillonnantes environnantes. J’avais
réservé une chambre au SilverOaks Hotel
Geyserland avec vue sur le geyser vedette du
village thermal de Whakarewarewa, le
Pohutu, dont le nom signifie – grand
éclaboussement – qui jaillit de 10 à 25 fois
par jour. Avec un peu de vent le spectacle
est magnifique. Du coup l’odeur était bien
présente dans la chambre aussi… il faut
savoir ce que l’on veut ! |
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Lever de soleil, où les
fumerolles dues à l’activité
géothermique se mêlent au
brouillard, sur le village
thermal de Whakarewarewa, un
authentique village Maori dont
les habitants ont su exploiter
depuis des décennies la chaleur
du sous-sol, présente une maison
commune, un cimetière et des
bassins… et une initiation à la
culture maorie. Cependant
certaines parties habitées ne
peuvent être visitées.
Ici, la vigueur et la force de
la nature sont omniprésentes. |
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Après avoir traversé le Pacific à la rame, les Maoris ont
abordé les rivages de la Nouvelle-Zélande
autour de l’an 1000, guidés par les étoiles
et les oiseaux.
Les Maoris n’ont pas défait les liens du passé. Ils doivent la
survie de leur culture à leur formidable
capacité d’adaptation.
Pour preuve, dans le village de Whakarewarewa, les
nombreuses statues et sculptures qui
côtoient les symboles chrétiens. |
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De nombreux spectacles culturels pour se familiariser avec les
rites ancestraux Maoris sont
proposés dans la région, leurs
techniques de combat, leurs
tatouages et leur célèbre
Haka - danse guerrière
pratiquée par les All Blacks
avant chaque match - tout en
dégustant le Hangi, le
plat traditionnel Maori cuisiné
à la vapeur. Ici, ça ne manque
pas !
Une expérience inoubliable ! |
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Bien que beaucoup plus petit, le parc thermal de Wai-o-tapu
Thermal Wonderland, situé un peu à l’écart
de Rotorua, offre des paysages magnifiques
entre les lacs colorés, les cratères de boue
bouillonnants et la verdure environnante.
Dans des teintes de cendres et de feu, s’étend une vision de
préhistoire, (ou de fin du monde, tout
dépend si l’on est optimiste ou
pessimiste !). Paysages de lave, fumerolles,
geysers et bassins bouillonnants. La terre
palpite dans une odeur de souffre. |
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Un petit Yellowstone aux Antipodes qui a même son « vieux
fidèle » - Lady Knox -
qui chaque matin vers 10h15,
jaillit à une vingtaine de
mètres de hauteur pendant
quelques minutes.
Spectaculaire
mais très « attrape-touristes
! »
avec sa présentation où un
ranger introduit du savon dans
la bouche béante du geyser pour
faire mousser (!!!) le
spectacle.
Le centre de la Nouvelle Zélande est situé sur une faille
volcanique, et regorge donc
d’activités géothermales en tout
genre, faisant de Rotorua et
Taupo – un peu plus au sud -
deux villes réputées pour leurs
sources chaudes. |
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On
peut le
visiter à son propre rythme et observer
l'activité géothermique unique incluant « Champagne
pool » un bassin de 65 m de diamètre aux
eaux turquoise ourlées d’ocre, des geysers,
la boue bouillonnante, les vapeurs d'eau,
des cratères volcaniques énormes...
Artist ‘s
Palette où les couleurs ont une variété
de teintes et de tons changeants,
Devil’s Bath avec son cratère au bord de
la forêt rempli d’une eau naturelle allant
de la couleur jaune à verte en fonction du
taux d’arsenic… |
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La piscine de boue - Mud pool
- bouillonnante et jaillissante.
Sans doute le parc le plus
intéressant, stupéfiant et
amusant
de la région. |
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Deux lacs près de Rotorua sont agréables, le
Lac Bleu
– Tikitapu – offre de nombreuses
activités et le Lac Vert (photo) –
Rotokakahi – non accessible pour le
public car sacré pour les Maoris. |
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Lac Taupo |
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Le lendemain, une pluie épaisse ne laisse
rien présager de bon… en route pour le
Lac Taupo, la situation ne s’arrange
pas !
Les sorties en bateau sur le lac, ne partent
pas par mauvais temps, et une excursion au
Tongariro National Park,
réputé pour le Tongarino Alpine Crossing
une balade d’une journée qui traverse
tout le parc, est fortement déconseillée.
Bon, je vais photographier les oiseaux et
les canards ! |
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East Cape |
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Emprunter la Pacific Coast Highway
est l’assurance de plonger dans une
Nouvelle-Zélande authentique et préservée des
foules. La route perchée sur les falaises
est un ravissement pour les yeux, elle est
jalonnée de Maraes – maison commune -,
d’églises et de villages endormis, elle suit
le littoral à la découverte de paysages
sublimes et inoubliables. |
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Vallées couvertes de forêt et de moutons,
collines rocheuses et falaises donnant sur
la mer, des baies immenses et
enchanteresses. Même si ces paysages par
temps de brumes et de pluie peuvent prendre
une allure inquiétante mais toujours
envoutante.
C’est la Nouvelle-Zélande des grands espaces
à la très faible densité humaine car East
Cape est une des régions les plus
isolées et les plus sauvages de l'ile du
Nord. Et bien sur, elle est la première à
voir le soleil se lever car située le plus a
l'Est. |
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La forte présence maorie en ces
lieux est d’ailleurs manifeste :
ce sont ainsi plus de 50
Maraes qui jalonnent la
route, chaque Hapu
possédant le sien. Les Hapus,
sorte de sous-tribus, aiment en
effet à se réunir au sein de ces
villages communautaires à
l’occasion de cérémonies
diverses ou pour partager un
hangi, le repas typique
maori où viande, kumara
–variété locale de patate douce–
et autres légumes sont cuits à
l’étouffée dans un trou creusé
dans le sol. |
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La maison commune Tukaki
à Te Kaha offre une image
symbolique d’un ancêtre tribal
masculin. Le masque en dessous
du pignon et les larges planches
inclinées de part et d’autre
représentent son visage et ses
bras.
Les autres photos proviennent de
Te Poho O Rutaia, une
maison commune située quelques
km avant Te Kaha qui vaut
surtout pour son porche d’entrée
richement sculpté. |
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La petite église anglicane en bois de
Raukokore monte une garde solitaire
entre la route et la mer depuis 1894. |
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Heureusement la voiture consomme
peu et j’ai fait le plein car
les stations services ne sont
pas légion dans la région et je
me demande comment les gens se
ravitaillent ?
Le seul motel dans cette partie
de l’île, indispensable vue les
trombes d’eau qui se déversent
en fin d’après midi, se trouve à
Hicks Bay.
Si les bâtiments ne sont pas
très engageants, le cadre est
enchanteur et le resto très
correct. |
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De là, par une petite route
pittoresque – non goudronnée –
qui rejoint la East Cape
Lighthouse située sur un
promontoire que malheureusement
je n’aurai pas le temps de
gravir. Le phare disparaissant
dans une brume épaisse et le
crachin se transformant en
tempête tropicale… à quelques
minutes près, je restais coincé
au pied du phare, le chemin
commençait à s’ébouler au
retour ! |
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Le lendemain la pluie n’a toujours pas cédé
sa place au soleil mais le spectacle est
toujours grandiose et je croise des
milliers de moutons. Le relief et la nature
des sols ont rendu l’activité agricole
difficile, dissuadant les paysans de s’y
installer, et laissant de fait la place aux
moutons. Le paysage est constellé de taches
blanches.
Avec ses quatre millions d'habitants, la
Nouvelle-Zélande compte huit moutons par
habitant ! La découpe des oreilles
représente la marque du propriétaire. |
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Le East
Cape
est un bout du monde au
bout du monde, particulièrement isolée,
cette région est également une des plus
sauvages et des plus jolies du pays. Mais
ici, plus qu’ailleurs, il faudra composer en
permanence avec les caprices d’une météo
très changeante. Un véritable joyau tant sa
nature, parfois torturée, réserve de
splendeurs. |
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À Tikitiki, le
syncrétisme entre traditions
maories et religion chrétienne
se trouve quant à lui symbolisé
dans l’extraordinaire église
anglicane St Mary’s Church.
Accessible par un petit chemin
qui passe sous un porche aux
superbes sculptures maories et
si, de l’extérieur elle ne
présente rien de particulier,
l’intérieur est somptueux avec
ses magnifiques sculptures
maories! |
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Dans cette
région, on rencontre également de nombreux
chevaux, souvent magnifiques dont certains
ont les yeux bleus.
Malgré la chaleur, les
chevaux sont parfois recouvert d'une cape
pour les protéger des rayons du soleil !
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Napier |
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Point de chute de la journée : Napier
et ses bâtiments art déco érigés au
lendemain du tremblement de terre qui a rasé
la ville en 1931. |
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Je descends
Marine Parade,
une belle avenue au bord de
mer, agrémentée de jardins, de fontaines, et
de la Colonnade…. Les vagues et le vent
viennent caresser les façades pastel. De là,
je pars à la découverte des bâtiments art
déco, un Miami Beach miniature en terre
australe !
C'est après un tremblement de terre que la
mer se retira de la «Ahuriri Lagune»,
donnant ainsi naissance à quelque 300
kilomètres carrés de terre. |
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Aujourd'hui, ce site abrite une
des plus belles collections du
monde de maisons de style Art
déco, une petite capitale Art
déco des antipodes.
Les couleurs lumineuses des
bâtiments et l'ambiance
hospitalière de la ville ne
permettent pas de deviner
l’ampleur de la catastrophe, les
secousses ont été si puissantes
que le sol s'est ouvert jusqu'à
deux mètres. Les habitants ont
saisi l'opportunité pour
reconstruire leur ville dans le
style art déco en vogue à
l'époque. Également quelques
constructions de style
Spanish Mission
intéressantes. |
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Après l'effort… le réconfort ! Dégustations
de vins néo-zélandais, la région s'y prête…
Le climat doux et méditerranéen de la
Hawke's Bay en ont fait un des plus
grands vignobles de Nouvelle-Zélande. Il est
bien entendu possible pour de suivre une
visite guidée dans le site incontournable du
«Wine Trail». A consommer avec
modération !
Si les vignes sont « habillées » (tout comme
les chevaux !) c’est pour les protéger du
soleil qui entre deux averses est
particulièrement mordant. |
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Une quarantaine de domaines viticoles,
souvent de réputation internationale,
jalonnent cette pittoresque et fertile
région littorale. Si Hawke’s Bay fête
le vin le premier week-end de février, elle
se couvre aussi de vergers et de champs de
lavande. Un paysage polychrome. |
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Pukaha Mount Bruce
National Wildlife Centre |
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Je rêvai (secrètement) de voir de mes
propres yeux (!!!) les fameux Kiwis.
Un oiseau extraordinaire sans queue et à
long bec, emblème de la Nouvelle-Zélande.
Une occasion s’est présentée sur la route de
Wellington. La route passe à proximité du
Pukaha Mount Bruce National Wildlife Centre,
un parc créé dans le but de sauvegarder et
d'augmenter la population d'espèces
menacées, principalement des oiseaux. |
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Le Kiwi étant
en voie d’extinction, les néo-zélandais ont
créés des centres qui se chargent de faire
éclore les oiseaux en toute sécurité et de
les réintroduire en milieu naturel. C’est un oiseau
noctambule, que l’on peut observer en
lumière infrarouge (d’où la dominante rouge
sur les photos).
Une fabuleuse visite sur la difficile vie
des kiwis depuis que l’homme a colonisé la
Nouvelle-Zélande. C’est une espèce en voie
de disparition, principalement en raison de
son incapacité à se défendre contre les
prédateurs introduits dans l’île (rats…). |
Une véritable source d’informations sur leur
reproduction (la femelle pond un œuf par
an !), leur réintroduction et cadeau la
possibilité de les voir, un moment
inoubliable ! |
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Wellington |
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Wellington,
capitale de la Nouvelle-Zélande, 205 000
habitants, est située à l'extrémité sud de
l'île du Nord dans le Détroit de Cook.
Tout de suite je m’y sens bien ! Des
demeures victoriennes voisinent avec des
logements d’étudiants, les maisons colorés
du bord de mer côtoient des buildings de
bureaux et de banques (incroyable le nombre
de banques qu’il y a ici !), l’air frais
venant de la mer et l’ambiance de la ville…
festive, moins excentrique qu’Auckland et
cool ! Une ville à taille humaine. |
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J’emprunte la passerelle City-to-Sea
qui domine le front de mer et permet de
franchir la plus grande artère de Wellington
et de rejoindre le front de mer.
Une sculpture de Neil Dawson est
suspendue au dessus du Civic Square,
un des hauts lieux de la vie culturelle.
D’autres sculptures d’artistes néo-zélandais
s’exposent devant le musée Te Papa.
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De nombreux habitants profitent du beaux
temps assis sur des bancs avec leur pc
portable… le wi-fi est partout !
Un peu plus loin sur le port, Queens
Wharf invite à la contemplation et au
farniente avec ses nombreuses boutiques,
cafés, restaurants et bars. |
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Un peu de culture ne fait jamais de mal ! Le
musée national - Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa - sans doute
le plus beau et le plus intéressant de
Nouvelle-Zélande.
Pas moins de 6 étages à visiter et il faut au
minimum une demi-journée pour en faire le
tour.
On peut
explorer la nature,
la faune, la flore,
l'art, l’évolution
géographique et géothermique
et l’histoire de la population de la Nouvelle-Zélande depuis le
débarquement des Maoris jusqu’à nos jours. |
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Un étage entier est également dédié à l’Art
néo-zélandais au travers des époques et la
culture Maori est particulièrement bien
présentée et expliquée avec de véritables
trésors.
De nombreux scolaires visitent le musée, ce
qui explique sans doute son aspect ludique,
pédagogique et interactif, comme la maison
simulatrice de tremblement de terre.
L’exposition temporaire sur le photographe
Brian Brake, très riche en photos et
documents, était particulièrement
passionnante et intéressante.
Les habitants de Wellington sont très fiers
de leur musée car c’est le plus grand de
l’hémisphère sud.
Ils ont bien raison, et
cerise sur le gâteau, ce musée est…
gratuit ! |
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Un petit tour en fin d’après midi sur
Marine Drive, une des plus belles routes
de Nouvelle-Zélande, qui part du port de
Wellington et suit la côte jusqu’à Awhiro
Bay, au nord du détroit de Cook.
Au programme : petites anses, plages de
sables blanc, maisons en bois qui
surplombent la mer, points de vue
enchanteurs et impressionnants mais pas de
manchots pygmés qui devaient traverser la
rue… selon le guide ! Mais de nombreux
oiseaux sont au rendez-vous : dont les
inévitables Mouettes, des
Cormorans australs et des étonnants
Huîtriers. |
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Une des
expériences incontournables est le Cable
Car, un funiculaire au départ de
Lambton Quay qui permet de monter sur
les hauteurs de Wellington et de rejoindre
le jardin botanique et l’observatoire en 5
petites minutes et évite ainsi d’y aller en
voiture où de s’user les jambes à gravir la
colline.
Le jardin
botanique vaut le détour et la vue
panoramique sur la baie de Wellington à
Kelburn Lookout est splendide et
impressionnante au soleil couchant ! |
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En route vers Auckland |
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Ce matin, je reprends la route en direction
du Nord, je longe la côte de la mer de
Tasmanie, le paysage est plus beau que
jamais et semble avoir été dessiné par un
peintre en pleine créativité.
Les falaises sont tiraillées formant des
crevasses qui plongent dans l’eau et sur
leurs flancs, des fermes éparpillées avec
vaches, moutons et chevaux. |
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Le site de Wanganui fut l’un des premiers sites maoris.
Le mont Wanganui est réputé pour l’ascenseur qui le
transperce sur 66 m, on peut également
atteindre son sommet en voiture, de là
l’ascension continue avec l’escalier en
spirale de la Durie Hill Memorial Tower.
Du haut le regard s’offre un sacré panorama ! la tour est un
monument aux morts de la Première Guerre
mondiale. Le bateau à vapeur et à aubes, le
Waimarie restauré qui coula en 1952, est
utilisé pour des excursions. |
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Egmont National Park |
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Le Mont Taranaki ou
Mont Egmont, le premier
étant son nom maori et le second
son nom anglophone, est un
volcan au cône presque parfait
situé au cœur du Egmont
National Park.
Aujourd’hui il a décidé de jouer
à cache-cache avec les nuages
pendant plusieurs heures.
Parfois, il me laisse le temps
de voir son sommet, avant de
disparaître de nouveau derrière
un épais manteau nuageux. |
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Non loin du Dawson visitor center se trouvent les
Dawson Falls - découvertes par Mr
Dawson... il fallait y penser !
Des jolies chutes d’eau de 18 m réputées dans la région qu'on
atteint par un petit sentier glissant et des
escaliers bien raides... |
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New Plymouth |
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Je poursuis ma route vers New Plymouth, en bord de mer
où je passerai la soirée à
guetter le coucher de soleil,
réputé sublime ici. |
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Le lendemain avant de partir pour Auckland,
je visite rapidement la ville et seule
l’église St Mary toute en pierres
retient mon attention. |
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en route vers Auckland |
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Je poursuis ma route vers ma
dernière destination sur l'Île
du Nord : Auckland.
Le paysage est grandiose avec
des panoramas toujours aussi
extraordinaires s'ouvrant sur la
mer de Tasman et des collines
constellées de taches
blanches... les moutons qui
auront jalonné le parcours de
bout en bout ! |
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Auckland |
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Principale porte d'entrée et accessoirement porte de sortie
pour moi, est aussi surnommée la « city
of sails » - la ville des voiles ; on
compte un bateau pour sept habitants en
Nouvelle-Zélande - semble couler des jours
paisibles, à l'ombre de sa baie et de ses
petits volcans éteints.
Auckland est une ville monde, un patchwork urbain cerné par la
mer et semé de volcans éteints. Plus d’un
quart de la population néo-zélandaise -
Maoris, Polynésiens, Asiatiques et Européens
- habite cette métropole dynamique et
cosmopolite ouverte au vent du large. |
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En arrivant à Auckland, je vais directement au Mont
Eden, un
ancien volcan qui domine la ville,
pour contempler cette belle cité portuaire
au soleil couchant.
Auckland, qui est la plus grande ville du pays - 1,2 millions
d'habitants pour 3,8 millions dans tout le
pays - et sa capitale économique, est une
ville des plus dynamiques, offrant un grand
nombre d’activités, elle surprend aussi par
sa tranquillité et sa décontraction. |
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Ce matin, je m’engage sur Queen Street, l'artère
principale de la ville. De là, je gagne le
quartier de Parnell qui abrite de
très belles maisons victoriennes, ensuite
Cornwall Park et puis le sommet de
One Tree Hill pour dominer la ville.
Bien sûr, la Sky Tower est
toujours présente dans le paysage et sa
flèche pointue qui culmine à 328 m se
détache magnifiquement bien sur le ciel bleu
azur ! C'est le plus haut bâtiment de
l’hémisphère sud, avec le restaurant le plus
vertigineux du pays et plusieurs
plates-formes d’observation jouissant d’une
vue étourdissante. Les plus téméraires
peuvent faire du saut à l’élastique depuis
le Sky Jump - 192 m… quand même ! |
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Je me rends ensuite à l'extrémité de Queen Street au
Downtown Ferry Terminal, un peu plus
loin le quai qui accueille l’America’s
Cup. Viaduc Basin est une
ancienne zone d’entrepôts reconvertie en un
site capable d’accueillir les participants
de la coupe de l’America et en quartiers
chics avec appartements de standings,
restaurants et boutiques.
Une sculpture représentant un Maori drapé d’une Kaitaka,
la grande cape traditionnelle. |
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Ensuite, la nature sauvage reprend ses droits, à la sortie d’Auckland,
le long de la capricieuse mer de Tasman.
Les rouleaux déferlent sur la plage de Piha, la plus
fréquentée, royalement encadrée par celles
de Whatapu, Karekare, (photo),
Bethells Beach et Muriwai Beach
(celle du début du voyage avec les fous
australs). |
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Je rentre en empruntant la Tamaki Drive, une route
située à l’est d’Auckland, le paysage est de
toute beauté et mérite le déplacement
notamment pour les nombreuses plages de
sable fin.
Un couple de Cormorans Australs se prête au jeu d’une
séance photo ! |
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En fin d’après midi, je retourne au Ferry Terminal et je
prends un allé/retour pour Devonport,
située en face d’Auckland, afin d’admirer
une dernière fois la ville sur fond de
coucher de soleil |
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À l’heure du diner, le soleil file déjà vers l’océan. Quand il
est 7 heures du soir en Nouvelle-Zélande,
il est 7 heures du matin en France.
S’il n’y avait qu’une raison d’aller au bout du monde, ce
serait celle là : sentir combien la terre
est immense, splendide et… ronde ! |
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