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Nouvelle-Zélande : île du Sud |
cliquer sur la « vignette
photo » pour accéder à l'album
photos correspondant. Bonne
visite. |
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île du Sud, l'île de glace
Aucune île
au monde n’offre des paysages
aussi variés et remarquables que
l'île du Sud : de très belles
plages - celles de l’Abel Tasman
National Park sont les plus
belles -, des chutes d’eau, des
vignobles, des lacs, des fjords
et des montagnes aux sommets
enneigées - celles du Mount Cook
National Park sont les plus
hautes de Nouvelle-Zélande.
Curieusement moins visitée que
l’île du Nord, l’île du Sud est
un véritable terrain de jeux :
croisières sur les lacs et dans
les fjords ou encore randonnées
sur les glaciers... |
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Des kilomètres de côtes
sauvages et indomptées, ainsi qu’une flore
et une faune uniques et extrêmement riches.
Terre de l'extrême, gardienne d'une flore et
d'une faune endémiques, la Nouvelle Zélande
est également riche d'une culture
multicolore et passionnante, accueillante et
très attachante.
Certes, encore plus que
sur l'île du Nord, il a fallu composer en
permanence avec des conditions météos
capricieuses, mais en cette fin d’été
austral, la Nouvelle-Zélande profite d’un
climat agréable, de températures tout en
douceur et d’un ensoleillement conséquent.
Et comme le dit un
dicton local : ici, on peut avoir les quatre
saisons en une journée. Un homme averti… |
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Kaikoura |
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Dès mon arrivée à Christchurch et après
quelques tracasseries administratives, je
prends possession de ma voiture de location
et direction le nord de l’île. Première
étape, Kaikoura, qui mène une vie
paisible en harmonie avec la mer. Une
tradition qui remonte aux baleiniers, les
premiers colons européens. Une période dont
le musée de Fyfe House rapporte de belles
dents de cachalot sculptées.
La région
est connu grâce aux nombreux
mammifères et oiseaux marins qui
peuplent ses eaux et ses
rivages.
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Le but de ma visite dans cette
petite localité dont les cartes
retiennent tout juste le nom et
qui a intrigué voire déconcerté
les douaniers à mon arrivée à
Christchurch : rencontrer l’albatros
Royal !
Plusieurs agences d’écotourisme
proposent de l’approcher en
l’appâtant un peu avec du
poisson qu’il aime tant,
histoire d’être sûr d’un
« rendez-vous » réussi !
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Le temps n’est pas très clément,
la mer roule pas mal et les 12
heures de décalage horaire
rendent la croisière un peu
nauséeuse mais le spectacle est
là ! Grandiose !
Cette espèce est aussi connue
sous le nom d'albatros royal
du Sud. Il s'agit du plus
grand oiseau de mer (envergure
atteignant régulièrement 3,50
m). Ne bat pratiquement jamais
des ailes, sauf à l'envol où on
a l'impression qu'il marche sur
l'eau.
Sur le chemin du retour, nous
aurons droit
à un ballet réjouissant de
petits dauphins ! |
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Marlborough Sounds |
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Aujourd’hui, je reprends la route en
direction du Nord et déjà les paysages sont
magnifiques et les arrêts nombreux.
Des otaries à fourrure de
Nouvelle-Zélande vivent en
colonie à Ohau Point, à
23 km au nord de Kaikoura. |
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Marlborough
est une région fruitière et
maraîchère mais surtout viticole
réputée.
Ici, la terre n’est cultivée que
depuis deux siècles. Résultat :
tout pousse.
À ce jour, près de 70 chais
prospèrent dans ce qui est
devenu la plus vaste et la plus
réputée des régions viticoles
néo-zélandaises.
Le Marlborough Museum, à
la sortie de Blenheim, présente
une exposition très intéressante
sur l'histoire de la viniculture
en Nouvelle-Zélande et
particulièrement dans cette
région. |
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À la pointe nord de l’île du Sud
(!!!), les Marlborough Sounds
sont un enchevêtrement de
petites baies, de petites îles,
de bras de mer et de criques
désertes. La faune y est riche,
les paysages superbes et
hétéroclites. De nombreux
parcours permettent d’accéder à
pieds, en vélo ou en kayak aux
principaux sites.
C’est le long de la pittoresque
Queen Charlotte Drive,
route panoramique des Malborough
Sounds, que je découvre des
paysages époustouflants sur
Queen Charlotte Sound
jusqu’au point de vue de
Cullen Point où un panorama
à couper le souffle s’offre au
visiteur sur le labyrinthe des
chenaux du Pelorus Sound. |
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Puis la route descend jusqu’aux
plaines de Havelock et je fais
halte pour la nuit à proximité
de la petite ville de Nelson
carrefour naturel entre les
Marlborough Sounds et le parc
d'Abel Tasman.
La ville est agréable et il y a
quelques curiosités à visiter
comme la cathédrale Christ
Church au sommet de Church
Hill.
Où un peu plus loin, à
Wakefield, s’élève St
John, la plus vieille église
de l’île du Sud, construite en
1846. |
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Dans cette région, on peut
croiser de nombreux Colin de
Californie, originaire comme
son nom l'indique d'Amérique du
Nord.
Ce petit gallinacé a été
introduit avec succès et se
reconnaît facilement à la plume
dressée qui orne sa tête. |
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Abel Tasman
National Park |
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En continuant ma route vers l’Ouest je
rejoins le parc national Abel Tasman,
le plus petit des parcs nationaux
néo-zélandais. Les plages dorées et les
estuaires sableux y sont superbes - à
Totaranui notamment - parfois adossés à des
collines boisées, parfois à des forêts
primitives et toujours baignés dans des eaux
limpides !
L’entrée sud de l’Abel Tasman National Park,
à Marahau, est une bonne base de
départ pour une ballade à marée basse dans
la Sandy Bay avec ses blocs de roche
qui émergent du sable et se reflètent dans
les mares et ses arches naturelles le long
de la côte ! |
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Le sentier du littoral -
Coast Track - est très
fréquenté l’été mais le kayak
reste la meilleure façon
d’appréhender les côtes de
l’Abel Tasman National Park,
pour y voir les otaries, les
manchots et les dauphins.
La route, qui traverse le parc,
offre elle aussi des points de
vue spectaculaires comme depuis
Takaka Hill, où le regard
porte loin, jusqu’à la côte et
la plage de sable de Marahau !
Une autre vue impressionnante à
Harwood's Hole sur les
Tablelands du Kahurangi
National Park à l’intérieur
des terres. |
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Après avoir trouvé un restaurant à Golden
Bay, la bien nommée!, je prends le
temps de me restaurer pendant qu’un orage
laisse planer le doute sur la suite de la
journée !
Je reprends la route en direction de la
Pointe de Farewell, la pointe nord de l’île
du Sud ! |
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Je m’arrête pour voir « l’eau
qui remonte en faisant des
bulles » : Waikoropupu
Springs. L’eau, à peu près
14000 l par seconde, vient d’un
réseau souterrain et est d’une
limpidité exceptionnelle.
L’une des sources porte le nom
de « dancing sands » -
les sables dansant – le sable
recouvrant le font de la mare
est propulsé vers le haut par la
pression de l’eau traversant le
sol.
Le site est synonyme de
spiritualité et accueille des
cérémonies maories. |
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Tout au long de la route les
paysages sont magnifiques et les
arrêts nombreux.
Beaucoup de cygnes noirs
dans cette région.
Assez rare, des Takahé,
une espèce pensée éteinte, mais
retrouvée dans les années 1950
sur Île du Sud, gambadent dans
les prés de la Puponga Farm Park
et le long de la côte tout au
long du parcours. |
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De
la Puponga Farm Park
, à peine 15 mn de marche à
travers les dunes conduisent à
une des plages les plus
spectaculaires de la côte ouest,
Wharariki Beach,
avec ses mares dans les rochers,
ses immenses étendus de sable
blanc et ses célèbres
Archway Islands
(double pages suivantes) qui
s’embrassent au coucher du
soleil.
Ne pas oublier sa lampe frontale
(ou une torche) pour le retour
de nuit surtout quand le temps
est nuageux car il peu être
difficile de retrouver le départ
du sentier en retrait dans les
dunes. |
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Nelson Lakes
National Park |
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À partir d’aujourd’hui, je descends le long
de la côte ouest, pour de nombreuses étapes
qui se révèleront toutes plus sublimes les
unes que les autres.
Et déjà, sur le parcours les scènes
pittoresques typiques et des paysages
somptueux.
Avec 55 millions de moutons pour 4 millions
d’habitants, l’Île du Sud, comme celle du
Nord, regorge de troupeaux qui tachent de
blanc ses collines verdoyantes.
Des chiens parfaitement entrainés tiennent
le troupeau rassemblé, et les berges suivent
à pied (de moins en moins souvent), à cheval
(encore vu) ou en quad ! |
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Avant de rejoindre la côte, je
fais un détour par le Nelson
Lakes National Park qui
renferme deux lacs glaciaires
somptueux : le Rotoiti et
le Rotoroa. Deux lacs
jumeaux enchâssés dans un
ensemble fait de vallées, de
forêts et de montagnes.
À mon arrivée au Lac Rotoroa, de
nombreuses familles sont
installées pour une journée à
pêcher, se baigner, faire du
kayak (l’été et skier l’hiver).
Les Southern Alps se
finissent à quelques kilomètres,
à l’ombre des collines, le
climat est presque
méditerranéen.
Pour les plus courageux, il y a
le Travers-Sabine Circuit, un
sentier réputé de 80 km, pour
randonneurs aguerris bien
entendu ! |
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Paparoa National
Park |
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Je rejoins la côte ouest pour visiter un des
plus étonnants parcs de Nouvelle-Zélande, le
Paparoa National Park, un site
fantastique qui renferme de nombreuses
curiosités.
Juste avant le
parc,
j’emprunte le Truman Track qui
s’enfonce dans la forêt tropicale et me
conduit en 15 mn à peine à une baie
enchanteresse. |
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Paporoa National Park abrite de nombreuses
cascades, des forêts subtropicales, des
formations karstiques, le tout relié par de
belles randonnées.
Mais, la star incontestée, ce sont les
incroyables Pancakes Rocks, sont de
fines tranches de roche entassées qui
forment des centaines de petites pyramides
et évoquent comme sont nom l’indique des
empilements de crêpes.
À marée haute, quand les vagues
s’engouffrent dans les anfractuosités de la
roche, l’eau explose au sommet des pancakes
et l’air projette des nuées d’écume dans les
blowholes. |
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... en route
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Après Greymouth, Shantytown est la
réplique minutieuse d’une ville de
chercheurs d’or.
Imaginer ! nous sommes en 1864 an pleine
ruée vers l'or, des milliers de chercheurs
d'or affluent à travers la forêt dense,
traversent rivières et ruisseaux à la
recherche de leur fortune…
Un train à vapeur de 1913 s’enfonce dans le
bush jusqu’à une scierie d’époque et une
concession pù le visiteur peut s’initier à
la technique de l’orpaillage moyennant un
petit supplément sur le prix d’entrée…
visiblement on ne compte pas trop sur ses
chances de réussite pour donner un
pourboire ! |
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Sur la route, un arrêt
prometteur à Hokitika,
est en fait un peu décevant.
Le Hokitika Heritage Trail,
un chemin qui passe par 22 sites
et édifices historiques, est
intéressant mais la carte
postale ne retient que le nom de
la ville planté sur la plage
avec du bois rejeté par la mer.
Quant au National Kiwi Center,
plutôt vieux, usé et fatigué,
permet de voir deux kiwis (s’ils
en ont l’envie) et n’autorise
pas les photos. Les aquariums
sont presque plus attirants mais
ne justifie pas un prix d’entrée
élevé ! |
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Westland / Tai
Poutini National Park
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Ce parc est célèbre pour ses nombreux
sommets et ses plages de rêve mais surtout
pour ses glaciers, peut être les plus beaux
du pays.
Je prends mes quartiers près du village de
Franz Josef Glacier et immédiatement
je décide de faire la ballade facile mais
longue tant le glacier à reculé jusqu'à son
pied.
Mais c’est, le lendemain après
midi, de Sentinel Rock
que j’embrasse le mieux la
totalité du paysage et que je
mesure le mieux le retrait
déconcertant et significatif du
glacier laissant une cuvette
grise de roches usées par son
passage. |
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Nul doute que, dans les années
qui viennent, les touristes
devront marcher encore plus
longtemps pour atteindre le
glacier !
Les excursions sans guides sont
déconseillées mais je fais une petite
exception aux règles de sécurités pour
prendre quelques clichés d’alpinistes et
randonneurs se mesurant aux crevasses
impressionnantes.
Rareté
animalière, un
Nestor Kea,
gros perroquet curieux, est venu se joindre
aux alpinnistes. |
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Après mettre restauré copieusement au « the
Landing restaurant & bar » (une bonne
adresse, pas seulement pour les jolies
routardes australiennes venues prendre un
verre avant de rejoindre leur « backpackers »
à deux rues !) je pars pour l’Okarito
Lagoon, situé à une vingtaine de km de
Franz Joseph c’est l’une des plus vastes
zones humides de Nouvelle-Zélande, qui
abrite de nombreux oiseaux !
Point d’oiseaux je verrai mais un superbe
coucher de soleil je prendrai… il y a quand
même un petit oiseau sur un rocher… ouf ! |
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5 heures du matin, je roule en
direction de la ville de Fox
Glacier, l’autre star de la
région, mais pour arriver à
l’aube au Lake Matheson
qui serait le plus romantiques
des lacs de la région et où
paraît-il, les sommets,
éternellement enneigés, se
reflètent dans ses eaux.
La météo n’est pas très
clémente, pas plus mal, cela
évitera les images de cartes
postales déjà vues et revues.
Du parking, il y a une bonne
demi-heure de marche pour
arriver à un point de vue
intéressant. |
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Ensuite place au spectacle…
malgré les nuages, les monts
Cook et Tasman - plus
hauts sommets de Nouvelle
Zélande - se réfléchissent dans
les eaux lisses, couvertes par
la brume rasante, et cernées par
la forêt verte infinie.
Superbe et saisissant ! …
... j’ai bien gagné mon
petit-déjeuner, oh pardon, mon
english breakfast ou plutôt mon
matheson breakfast (c’est le
vrai nom au menu !) au Matheson
Café (tout à une logique). |
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Ensuite, comme il est encore tôt, je vais
faire la randonnée jusqu’au pied du plus
grand glacier du parc, le Fox Glacier.
Facilement accessible, la coulée part de
neiges éternelles et s’épuise dans une forêt
fluviale située non loin du bord de mer.
Là aussi, je peux constater que la reculée
du glacier est importante et inexorable. Les
points de vue sont cependant moins
spectaculaire que pour Franz Joseph mais je
n’ai peut être pas su les trouver !
Attention : les glaciers ne se visite pas
seul, de nombreux tours guidés vous
permettront d’appréhender ces sites
remarquables sans encourir le moindre petit
danger. |
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... en route
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Mais il n’y a pas d’endroits, même les plus
beaux, qui ne se quittent un jour… et, c’est
à regrets que je reprends la route toujours
vers le Sud à la rencontre de nouveaux lieux
extraordinaires !
Tout d’abord, le panorama à couper le
souffle de Knights Point près de
Haast.
Un peu plus loin, un court sentier forestier
conduit aux Thunder Creek Falls, des
chutes qui plongent de 30 m depuis une
entaille dans le roc. |
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Puis, les paysages
spectaculaires des parois
rocheuses dénudées et des
rivières qui serpentent dans les
vallées boisées du Mount
Aspiring National Park
inscrit depuis 1990 au
patrimoine mondial de l’Unesco.
Ensuite, merveille parmi les
merveilles, ce sont les eaux
saphir du Lake Hawea, l’un
des plus grands et des plus
beaux du Sud ! |
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Rippon Vineyard, sur les rives du lac
Wanaka. La région jouit d’un climat idéal
pour la viticulture.
La ville fantôme de Bendigo
entretient le souvenir d’une époque
révolue : la découverte en 1866 d’un
gisement de quartz aurifère permit à une
petite communauté de vivre pendant 50 ans. |
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Bien que 85 % de la population
vive en ville, l'économie de la
Nouvelle-Zélande repose en grande partie sur
l'agriculture.
La rue principale d’Arrowtown est
toujours bordée de boutiques et de bâtiments
de l’époque coloniale.
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Queenstown, ville étape
pour moi, est située dans un
décor enchanteur propice à la
baignade et à la contemplation.
L’Earnslaw, un ancien
bateau à vapeur, permet de
naviguer sur le lac Wakatipu.
Née lors de la ruée vers l’or
des années 1960, Queenstown est
devenu la capitale
internationale des sports
d’aventure. |
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Fiordland National
Park |
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C’est sous une météo bien plombée et une
couverture nuageuse bien épaisse que
j’arrive au Fiordland National Park
qui est le plus grand parc national de
Nouvelle-Zélande.
Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco,
le Fiordland ne compte pas moins de 14
fjords, des lacs, des forêts pluviales
denses, et bien plus encore.
La faune y est aussi très importante et les
espèces rares ne manquent pas. |
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Pendant deux jours, je vais
sillonner la Milford Road
qui traverse des paysages
exceptionnels fait de
luxuriantes forêts, de reliefs
escarpés, de torrents de
montagne et de chutes d’eau
impressionnantes qui ne rendent
jamais le parcours monotone.
Depuis l’arrêt de five miles un
jolie point de vue sur la lac
Te Anau.
Vue panoramique sur l’Eglinton
Valley.
Les lacs Mirror doivent
leur nom aux reflets des
montagnes environnantes dans les
eaux sombres où s’ébattent
quelques volatiles. |
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Mais au bout de la route, le clou du
spectacle c’est le Milford Sound qui a
largement contribué à forger la réputation
du Fiordland National Park.
Il a été formé par des glaciers qui ont
creusé la montagne jusqu’à la mer puis s’en
sont retirés, laissant la place à des à-pic
vertigineux.
A gauche, le Mitre Peak, ressemblant
à une mitre, d’où son nom, ce pic culminant
à près de 1700 m est le principal point de
repère du Milford Sound. |
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Pour découvrir ce fjord long de
16 km il faut absolument
embarquer pour croisière à bord
d’un des nombreux bateaux
disponible. Pour éviter les
groupes et les circuits
organisés, il faut préférer le
premier ou le dernier tour de la
journée, en plus comme il y a
moins de monde les prix sont
(très) inférieurs.
Tout au long de la croisière,
des curiosités géologiques :
Lion Mountain et Elephant
and Cooper Point ;
l’approche impressionnante en
bateau de cascades
vertigineuses : Bowen Falls
(160 m) et Stirling Falls
(146 m) ; et plus aléatoires la
rencontre avec la faune locale :
otaries à fourrure, dauphins et
manchots. |
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L’Underwater Observatory,
fermé ce jour la pour cause de
mauvaise visibilité, permet de
découvrir la faune sous marine
dont l’étonnant corail noir. |
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Le Wildlife Center de Te Anau
présente des oiseaux endémiques de cette
région de Nouvelle-Zélande.
Entre autre curiosité animalière, le
Nestor Kea, un gros perroquet curieux et
réputé pour son intelligence et son
caractère joueur...
Il est particulièrement intéressé par les
affaires et les victuailles des randonneurs. |
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À la sortie de Te Anau, une famille de
Cerfs profite des vastes pâturages
dégagés sur les collines par l’abattage de
la forêt primitive.
Le cerf est élevé dans près de 5 000 fermes
pour sa viande mais aussi pour ses bois très
recherchés en Asie! |
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Southland |
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Dernière étape en direction de l’extrême sud
de l’île, la N1 se termine à Stirling
Point où se dresse un poteau
signalétique des distances avec les
principales villes du monde.
C'est ici que se termine la N1 ! le bout du
bout de la Nouvelle-Zélande !
La météo capricieuse m’a fait perdre du
temps, je n’embarquerai donc pas pour
Stewart Island, la troisième grande île
de Nouvelle-Zélande, qui est à seulement 1 h
de ferry d’ici ! |
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Au sud-est de l’île, dans la
belle région des Catlins,
le solitaire phare de Waipapa
Point, fût érigé à la suite
de la pire catastrophe navale
qu’ai jamais connue la
Nouvelle-Zélande.
Cet endroit est longtemps restée
à l’écart des circuits
touristiques et est devenu un
espace préservé et sauvage où le
temps s’est comme arrêté, le
lieu idéal pour l’ornithologie :
otaries, lions de mer,
huitriers, sternes, goélands… |
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otarie |
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lion de mer |
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huitriers, sternes, goélands… |
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La côte de Catlins
offre au voyageur ses côtes ciselées, ses
plages sublimes, ses forêts luxuriantes ou
fossilisées, ses chutes d’eau, ses
curiosités géologiques…
À l’ombre de la forêt apparaît Pupakaunui
Falls, une jolie cascade qui dévale une
série de terrasses sur une hauteur de 20 m. |
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Je termine la région des Catlins
par Nugget Point, un
charmant petit phare, construit
au XIXes sur un
promontoire rocheux, qui monte
la garde sur une portion de
littoral qu’affectionnent là
aussi une faune abondante. |
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... en route
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En remontant maintenant la côte
Est, les Moeraki Boulders,
ces étonnantes formations
géologiques alignées sur la
plage, font penser à une colonie
de tortues géantes. Hémisphères
presque parfaits qui peuvent
mesurer jusqu’à 4 m de diamètre.
Certaines se sont formées il y a
60 millions d’années.
Les Maoris racontent qu’elles
proviendraient du chargement
d’une pirogue qui se serait, un
jour de tempête, abîmée en mer.
Les plus grosses sphères
seraient des nasses retournées,
les plus petites des morceaux de
pain ou des patates douces. |
Moins poétique mais plus exacte,
l’explication scientifique : elles se sont
formées, comme des perles, par
l’accumulation de concrétions autour d’un
coquillage. |
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La ville de Oamaru
apparaît comme un musée à ciel
ouvert avec ses édifices anciens
parmi les mieux conservés de
Nouvelle-Zélande. |
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Situé au centre de l’île, le
lac Pukaki est venu
s’implanter dans une belle
vallée glaciaire.
Sa teinte turquoise, qui paraît
presque artificielle, est due
aux particules de silice
contenues dans l’eau.
Un canal le relie au lac Ohau et
un autre au lac Tekapo. |
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L’église du Bon-Pasteur – Church of the
Good Shepherd – dont la première pierre
fut posée en 1935 participe à la renommée du
lac Tekapo, situé au centre de l’île,
et s’inscrit dans un cadre de toute beauté.
Non loin, une statue en bronze d'un chien de
berger rappelle le rôle crucial qu'il a joué
dans cette région d'élevage.
Les eaux sont ici remarquablement claires,
et les collines alentours apportent encore
un peu plus de majesté au site. Un décor
magique que l’on peut voir d’un peu plus
haut grâce aux nombreux sentiers pédestres |
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Banks
peninsula |
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Près de Christchurch, je me rapproche
inexorablement de mon point de départ, la
péninsule de Banks s’est formée grâce
aux éruptions successives de deux volcans :
le Lyttelton et l’Akaroa.
À Okains Bay, le Maori and
Colonial Museum est sympathique et vaut
le détour. Il abrite un bel ensemble
d’objets maoris notamment une maison commune
de toute beauté. |
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Cette formation vieille de plusieurs
centaines d’années a laissé quelques petits
bijoux : roches et falaises tortueuses,
vallées à pic… qu’il faut absolument
appréhender depuis Summit Road, une
route tortueuse à souhait, sans visibilité
routière, qui grimpe dure mais offre des
points de vue sur la péninsule à couper le
souffle !
Le littoral est très beau, ponctué par de
beaux villages parfois hauts perchés, là
aussi parcourus par divers sentiers. |
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À l’heure du diner, le soleil file déjà vers l’océan. Quand il
est 7 heures du soir en Nouvelle-Zélande,
il est 7 heures du matin en France.
S’il n’y avait qu’une raison d’aller au bout du monde, ce
serait celle là : sentir combien la terre
est immense, splendide et… ronde ! |
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