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Bloc-notes :
Vietnam |
cliquer sur la « vignette
photo » pour accéder à l'album
photos correspondant. Bonne
visite. |
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Installé sur un tabouret lilliputien en
plastique de couleur improbable, je
m’apprête à déjeuner d’une soupe aux
vermicelles et d’un « pho ga » - soupe de
poulet -, dans un des nombreux « com bui » -
riz de poussière - comme les Vietnamiens
nomment les mille et une gargotes
éparpillées dans Hanoï.
Les motos et les camionnettes viennent
garnir les étals du marché à deux pas de là.
Un bon point de chute pour démarrer mon
immersion dans ce pays déroutant et
envoutant à la fois. Un concert de klaxon
émerge des embouteillages et la brume
matinale a cédé sa place à un nuage de
pollution. Il est temps de bouger un peu !
On s’attend à une certaine dose d’hostilité.
Cette guerre, tout de même… elle a dû
laisser des traces. Et l’on ne trouve que
des sourires, des gosses qui crient
« hello », des étudiants qui tentent un
« bonjour », des hommes qui me tendent un
verre de liqueur de riz (assez raide) ou de banane…
Une curiosité réciproque s’installe et tout
le monde vous demande d’où vous venez, ce que
vous faites, ce que vous allez visiter.
Le Vietnam se situe à l’extrémité Est de la
péninsule indochinoise, aux frontières du
Cambodge, du Laos et de la Chine.
Longue bande terrestre bordée par la mer de
Chine méridionale, sa physionomie n’est pas
sans rappeler celle d’un Dragon. Ce qui est
plutôt de bon augure pour un pays du Sud-Est
Asiatique... |
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Hanoï - Hà Nội - «
la ville au-delà du fleuve » |
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Hanoi, dont le nom signifie en vietnamien «
la ville au-delà du fleuve », est une ville
à la croisée des traditions et des légendes.
Hanoi ne scintille pas, n’aguiche pas le
visiteur et n’écrase pas par son gigantisme
ou sa magnificence. Avec ses îlots de
verdure, ses lacs aux berges envahies de
lotus, ses boulevards plantés de tamariniers
et de flamboyants qui jettent leurs ombres
apaisantes sur les façades des anciens
édifices coloniaux, Hanoi diffuse un charme
subtil, discret, voire secret et
profondément envoûtant. |
Une ville grouillante de motos
pétaradantes au bruit de fond qui devient
vite familier, où traverser les
avenues demeure un sport
quotidien qu’accomplissent avec
aisance les femmes portant
palanche, où partout, le commerce
prospère tandis que les
traditions ancestrales se
perpétuent dans des anciens
quartiers aux ruelles
entrelacées. |
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Ville aux multiples facettes,
aux multiples saveurs, senteurs
d’où s’échappent tous les rêves
d’Asie. L’encens omniprésent,
dans les venelles des vieux
quartiers, des temples, la
citronnelle, le safran, la
coriandre qui taquinent nos
papilles, et l’insoutenable
saumure qui fait basculer les
sens. C’est bien l’Orient qui
nous enveloppe, nous enivre,
nous envoûte. Fermons les yeux
et laissons nous guider par les
parfums si particuliers des
ruelles marchandes.
Se balader dans Hanoi, c'est passer
d'un village à un autre, chacun avec
son histoire, son atmosphère, ses
lumières... |
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Premiers contacts avec la rue,
il y a des habitants qui
tiennent leur petite boutique
avec tout et rien, le commerce
tient souvent dans un dé à
coudre, d'autres qui
transportent leurs échoppes, des
gens qui mangent à même la rue
sur des tout petits tabourets,
beaucoup de bruit, de coups de
klaxon, une circulation
inimaginable mais pas
dangereuse, il faut juste être
prévoyant… des motos, cyclos ou
taxis, des fils électriques
partout, de la poussière, mais
l’ambiance est bonne et
chaleureuse. |
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Les images se bousculent aussi :
d'une rue à l'autre, des femmes
venues des campagnes portent encore
d'un pas rapide de lourdes palanches
chargées de fruits ou de légumes.
Des cyclo-pousses promènent quelques
touristes tandis que les klaxons des
scooters résonnent non loin.
Sur les trottoirs, débordant de vie
et d'activité, les petits métiers se
sont installés : ici, c'est un
coiffeur, un peu plus loin c'est un
cordonnier... Une femme arrose ses
paniers de fleurs à l’aide d’une
bouteille en plastique transformée
en pomme d’arrosoir, d'autres
disputent âprement une partie d'un
jeu incompréhensible à même le sol ! |
La palanche et la bicyclette,
associées au fameux chapeau conique,
font parties intégrantes des rues de
Hanoi et sont emblématiques du
Vietnam... |
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Ce sont surtout les femmes qui
portent adroitement des charges
aussi lourdes que variées : riz,
fruits, légumes, sel, fleurs,
balais, ballons… Et, il n’est pas
rare de voir l’équipement complet
d’un petit restaurant de rue
acheminé par ce moyen !
Un voyage au Vietnam n'est pas
complet sans la dégustation des
produits locaux et l’arrêt dans une
des très avenantes gargotes de rue.
Tout y est vendu et tout y est
consommé de jour comme de nuit. |
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Les plats les plus prisés sont les
soupes comme le pho, la soupe aux
vermicelles, le ga tan, une soupe de
poulet, des soupes avec des fruits
de mer, de la viande de chèvre, de
la viande de chien puis le riz
gluant agrémenté de saucisse, œuf
bouilli, porc déchiré sec, concombre
et sauce de poisson… que du bonheur
! |
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Le Temple de La Littérature -
Van Mieu
Construit en 1070 en l'honneur
de Confucius, ce fut la première
université du Vietnam. , il a
servit à former des milliers de
mandarins en 900 ans d’histoire.
En 1802, l'empereur Gia Long
transféra I'université nationale
à Hué. De nos jours, on peut
voir les noms de mandarins
sortis des rangs de l’école,
gravés sur des stèles posées sur
le dos de tortues géantes. |
Plusieurs statues de Confucius et de ses
disciples habillent le site, où plusieurs
vestiges architecturaux sont conservés comme
le pavillon Khue Van, la salle de prières et
des dragons de pierre.
L'ensemble du temple se divise en cinq cours
intérieures. L'allée et la porte centrale
étaient réservées à l’empereur, les allées
latérales aux mandarins lettrés d'une part,
aux mandarins militaires d'autre part. |
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Le Temple Quan Tranh
Construit sous le règne du roi Ly
Thai To (1010-1028) en hommage à
Huyen Thien Tran Vo, génie gardien
du nord.
Le temple Quan Tranh se situe au
bord du lac de l'Ouest. Les
rénovations entreprises au XIXe
siècle portèrent sur le porche, la
cour et l'arrière-cour, ainsi que
sur le sanctuaire à trois niveaux.
On peut encore y voir une statue de
bronze de près de quatre mètres de
haut érigée en 1677 à la mémoire de
Saint Huyen Thien Tranh Vo. |
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Le musée d’Ethnologie
Toute la richesse et la
diversité de la culture
vietnamienne : pièces, photos,
extraits de films… décrivent le
mode de vie, les us et coutumes,
fêtes traditionnelles ou
rituelles des 54 ethnies vivant
au Vietnam. L’exposition en
plein air présente plusieurs
types d’habitat traditionnels
grandeur nature.
L’un des plus beau musée du pays
montre fièrement sa diversité
ethnique et permet de découvrir
la maison haute des Bana, la
maison longue des Ede, la tombe
aux sculptures érotiques des
Jorai, |
les paniers de pêche, les arcs, les
sandales, les habits de mariage, les
instruments de musique, les pipes et les
jarres à liqueur. |
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Hanoï en cyclo pousse
Partie de roulette russe au cœur de
la circulation où s'enchevêtrent
dans un bruit de klaxons incessant
cyclomoteurs, vélos, voitures et
cyclopousses pour découvrir l'ancien
quartier colonial Français.
Une balade ludique et originale, une
autre façon de découvrir la capitale
vietnamienne. |
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Le vieil Hanoï by night
Plus que millénaire, la vieille
ville avec ses 36 rues est l'un
des quartiers les plus vivants
de Hanoi.
Les 36 corporations investirent
chacune une rue différente à
partir du XIIIe siècle : Hàng
Chieu, Hàng Buôm, Hang Khoai…,
où hàng signifie marchandise.
Ainsi, Pho Hàng Gai désigne «
rue de la Soie ».
Dans ce dédale de ruelles
entrelacées inspirées de
géomancie, tout s’y trouve,
soieries, orfèvrerie, œuvres
d’art, plantes médicinales…
derrière des murs décrépis et
une décoration un peu kitsh.
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On trouve la rue des ferblantiers, de la
métallurgie, la rue des miroitiers, la rue
de la soie, la rue du coton, la rue du
papier...
Dans le quartier des Trente-Sis-Rues, les
noms anciens ont été conservés, mais les
activités ont changé. Toute sorte de petits
commerçants et de vendeurs ambulants y
foisonnent.
Les « maisons-tunnels » des anciens
quartiers ont une façade étroite avec de
longues pièces à l'arrière... les taxes
foncières étant calculées sur la largeur de
l'habitation ! |
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Le mausolée de Ho Chi Minh
La construction du mausolée de Ho
Chi Minh a débuté en 1973 pour
s’achever en 1975 à l’emplacement de
la tribune Ba Dinh, où le Président
dirigeait les assemblées nationales.
Son architecture évoque une maison
commune traditionnelle ou encore une
fleur de lotus !
La façade du bâtiment, où repose
aujourd’hui la dépouille, porte
l’inscription Chu Tich Ho Chi Minh,
littéralement Président Ho Chi Minh. |
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A l’intérieur, installée dans un
cercueil de verre et protégée en
permanence par deux gardes, se
trouve la dépouille embaumée de
l'oncle Hô, mort en 1969.
L’embaumement dura près d’un an et
fut exécuté par le soviétique Sergai
Debrov dans une grotte, à l’abri des
bombardements américains.
Nombre de provinciaux effectuent
leur pèlerinage au mausolée en
marbre et granit Hô Chi Minh, qui y
repose, momifié.
Pour observer le corps d’Hô Chi
Minh, il faut être vêtu de manière «
respectueuse », les appareils photos
sont proscrits ainsi que les sacs et
à l’intérieur du mausolée il faut
rester silencieux, ne pas mettre les
mains dans les poches et ne pas
s’arrêter devant le corps.
Un peu Stalinien tout ça, quand même
! |
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Palais présidentiel
La façade moutarde du Palais
présidentiel, l'ancien Palais du
Gouverneur de l’Indochine et la
maison de Ho Chi Minh jouxte le
mausolée de marbre gris..
Entièrement en bois de teck, la
Pagode au Pilier unique est une
représentation bouddhique
microcosmique du monde sous la
forme d'un lotus émergeant de
l'onde. |
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Le théâtre de marionnettes sur
l’eau
Le théâtre municipal de 1911 avec sa
colonnade d’apparat n’attire plus
guère que les touristes Occidentaux.
Après une série d’explosions de
pétards, le spectacle commence. Se
déroule alors une succession de
tableaux dépeignant tour à tour des
scènes de la vie campagnarde ou de
contes légendaires… |
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Des dragons crachant le feu, une
bataille homérique entre un pécheur
et un poisson, la poétique histoire
de la culture du riz, une
époustouflante course-poursuite
entre un jaguar, des canards et leur
gardien, et un petit gardien de
buffles jouant de la flûte…
Le spectacle se déroule sur un
enchaînement de musiques
traditionnelles, jouées par un
orchestre composé entre autres de
gongs, flûtes en bois, tambours et
xylophones. |
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Le marché de Hoàn Hà |
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En route pour Hoa Binh, le pays des
Muong, nous faisons halte dans un
petit village absolument pas
touristique où le marché réserve
quelques surprises... pas toujours
de bon goût (jeu de mots !) pour nos
estomac occidentaux !
La plupart des régions rurales
possèdent leur marché en plein air,
généralement appelé Cho Que, «
marché de campagne ». Les gens y
achètent des produits de base comme
les fruits, l’huile, le sel, les
légumes, et autres denrées plus ou
moins comestibles... Extraordinaire
!
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Difficile de raconter le brouhaha de
la foule, du cri des animaux, des
coups de marteaux du forgeron qui
répare les « coupe coupe » ou les
socs des charrues, les odeurs des
étalages de viande fraîche ou de
viande grillée comme cette femme qui
vend un chien rôti à l'étal,
Des cuviers où nagent les poissons
chats et autres carpes car les
Vietnamiens achètent leurs poissons
vivant, ..., les casiers où sont
enfermés les grenouilles qui
ressemblent plus à des crapauds,
..., les devantures colorées des
marchands de tissus et de vêtements.
Inoubliable ! |
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Hoa Binh |
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La rivière Da - rivière noire - qui
descend de la Chine du Sud, est
considérée comme la source mère de
la région du Nord-ouest Vietnam.
Mais cette région a subi de grandes
transformations depuis la
construction de la plus grande
centrale hydroélectrique d'Asie,
entraînant la transformation de la
rivière Da en lac.
Ce site n'en demeure pas moins très
intéressant de par ces très beaux
paysages et les nombreuses
rencontres avec des ethnies
qui ont gardé leurs coutumes, leurs
moeurs et leurs croyance. |
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Croisière sur la rivière Da
Seule une excursion en bateau, un
peu difficile à extraire de son
amarrage, permet d’admirer de
sublimes paysages, la couleur des
eaux et la beauté des berges de ce
lac nouvellement créé.
Nous embarquons donc à bord d'un
bateau, pas franchement de la
première jeunesse, un rafiot certes
mais qui flotte et ne prend pas
l'eau... c'est déjà ça ! avec la
promesse en fin de parcours de
rencontrer de rendre visite à un
village sur pilotis de la minorité
Dao.
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Bordant ses rives, les villages des
minorités ethniques restent cachés
dans de petites vallées ou sur les
pentes des collines. Farouchement
attachées à leur liberté et fidèle à
leurs modes de vie ancestraux, elles
cohabitent paisiblement dans une
atmosphère sereine et laborieuse.
Sur les eaux du lac la vie s’active. |
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Les multiples embarcations aux
chargements souvent aussi insolites
qu'improbables, croisent des barques
plus modestes dirigées de « pied »
de maître ! une technique originale,
que nous reverrons à Hoa Lu, et qui
doit être parfaitement maîtrisée
pour être efficace.
La balade offre un point de vue
incomparable sur le paysage de toute
beauté.
Mais nous arrivons à notre point
d'ancrage, une petite baie
magnifique, où est planté une
habitation modeste avec une barque
amarrée qui se reflète dans les eaux
du lac. |
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Village Dao |
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L'aventure commence par à une petite
randonnée qui consiste à gravir un
escalier plutôt sauvage et
interminable, plus ou moins creusé
accidentellement sous l’épaisse
canopée qui recouvre les formations
rocheuses qui bordent le lac avec la
promesse en fin de course de côtoyer
les villageois dans leurs activités
traditionnelles.
Dans ces contrées isolées, le
touriste se repère de loin, et c’est
tout naturellement qu’à peine le col
franchi, des enfants puis un
autochtone, genre buveur d’alcool
local, vient à ma rencontre. |
Et nous convie gentiment à investir
son habitation et à nous joindre à
sa fête de famille déjà bien
arrosée…
Les Dao habitent des maisons sur
pilotis. Leur langue appartient au
groupe Mong Dao qui emploie les
caractères han (caractères chinois
modifiés). |
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Notre hôte nous accueille avec le
traditionnel thé vert - imbuvable -
et le « Ruou Can » une sorte
d’alcool de riz maison - très
buvable - fait à base de riz de
montagne. Les Dao vivent
principalement de la riziculture sur
brûlis et sur champs irrigués. Les
outils aratoires sont rudimentaires.
Depuis quelques années les métiers
manuels se développent comme le
tissage, la fonte de métaux, la
menuiserie et l’attrape touristes !
Sachant que l'hospitalité peut être
pleine de mauvaises surprises, nous
déclinerons l’offre de partager le
« Bánh Chung », un gâteau de riz
gluant farci de viande de porc et de
haricots. |
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Il nous reste de la route à
avaler !... mais je reprendrai
volontiers du « Ruou Can », je ne
conduis pas ! Belle rencontre. |
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Village Muong |
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C'est la plus grande des 53
minorités officiellement reconnues.
Ils vivent essentiellement dans la
province de Hoa Binh. Ils parlent la
langue Viet - Muong et habitent dans
des maisons, sur pilotis en bois,
établis sur les piémonts ou versants
des montagnes. Ils pratiquent le
culte des ancêtres et adhèrent au
polythéisme.
Si la culture du riz est leur
activité principale, l'artisanat
tels que le tissage et la vannerie
leurs rapportent des revenus
additionnels... et eux aussi
pratiquent la chasse aux touristes. |
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Après une démonstration des
techniques ancestrales de la
préparation du riz, les Muongs nous
invitent à monter, sans chaussures,
dans leurs maisons sur pilotis.
D'une grande hospitalité, ils font
tourner la pipe à eau, servent le
thé, remplissent - généreusement -
des verres d'alcool de riz et de
banane et ils convient les plus
courageux à déguster l’alcool local
: du riz gluant fermenté avec des
racines d'herbes médicinales, à
boire en groupe en tétant une paille
plongée dans une jarre.
Il me défie à coup de ruou,
l’alcool de riz flirtant avec les
50° (47°). |
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Ensuite les villageois
organisent un spectacle de danse
traditionnelle ou les gongs, la
viole à deux cordes, la flûte et
le tambour, qui font partie des
instruments traditionnels, s'en
donnent à cœur joie pour le plus
grand plaisir de nos oreilles.
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Puis les femmes entrainent l'homme
téméraire dans leur habitation pour
une séance… d’achat d’artisanats…
que l’on ne s’y méprenne pas !
La séquence : « touriste, ton argent
nous intéresse ». On négocie les
prix à coup d'alcool de riz et
d'alcool de banane. Ces gens sont
tellement sympathiques que l'on
achète volontiers sans état d'âmes.
La sœur de la maîtresse de maison me
trouve très beau... surtout les yeux
(l'avantage c'est qu'ils sont deux
!). Je crois qu'il est temps de
prendre congé avant que les choses
ne s'enveniment ! Retour sur Hanoi. |
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La culture du riz |
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Indissociable de l'inconscient
collectif, la culture du riz fait
partie intégrante des images
d'Épinal qui représente le Vietnam.
Avec son climat tropical humide, le
Vietnam est une des régions les plus
favorables à la culture du riz. La
quasi-totalité des terres agricoles
du pays lui est consacrée, à raison
de deux récoltes par an dans bien
des zones. |
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Les rizières sont délimitées en
casiers par des diguettes de terre
qui permettent de réguler
l’irrigation.
Les diverses phases de la culture
sont toujours les mêmes : semailles
du riz en pépinières, arrachage des
jeunes plants après qu’ils aient
passé de vingt jours à deux mois
dans une pépinière, repiquage dans
le champ qui a été plusieurs fois
labouré, hersé et fumé.
Le travail de repiquage, dans les
casiers inondés, est généralement
confié à des femmes ; les touffes
sont disposées en quinconces. |
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Il faut, par la suite, maintenir le
niveau d’eau nécessaire à la
maturation en raison de la très
forte évaporation ; par ailleurs, le
niveau de l’eau ne doit pas être
trop important, car on arrive
facilement à noyer la plante.
Il faut environ 10000 tonnes d’eau
par hectare pour chaque récolte. |
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Lié à la vie des paysans, le Buffle
fait partie depuis toujours du
quotidien, des croyances, des us et
coutumes des campagnes
vietnamiennes.
L'image du buffle labourant la
rizière ou paissant tranquillement
est omniprésente et fait partie des
symboles du Vietnam.
Le buffle est également présent dans
les croyances de certaines ethnies.
Cette race de buffle vient de la
domestication, il y a plusieurs
milliers d'années, du buffle
sauvage, qui se trouvait dans les
régions marécageuses à climat doux
et humide. |
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Sépultures |
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Tout au long du parcours, surtout
dans la partie Nord du pays, des
caveaux et pierres tombales sont
implantés au milieu des rizières,
par petit groupe ou isolés, de
couleurs vives ou blanches.
Les vietnamiens croient à
l'existence d'un monde de l'au-delà,
les morts quittent le monde
terrestre pour rejoindre un autre
monde.
Dans le passé, les fosses étaient
souvent creusées dans la rizière du
défunt et l’orientation bénéfique du
cercueil vérifiée au moyen de la
boussole géomagnétique. |
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Propagande |
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A chaque carrefour, le long des
voies de circulation, en fait, un peu partout au Vietnam, on peut
voir de grands panneaux de
propagande... des affiches de six
mètres sur trois annoncent la
couleur... le visage souriant d'un
ouvrier, d'une enseignante, d'un
officier, d'une paysanne et bien sur
l'L’oncle Ho reste l’exemple à suivre.
Sa vie, son combat, son histoire
sont connus de tous. « Apprendre et
travailler en suivant l’exemple
vertueux d’Ho Chi Minh ».
Cette propagande patriotique
mobilise un nombre incroyable de
panneaux qui, lorsqu’ils sont peints
à la main
sont parfois de vraies œuvres d’art.
Aujourd’hui, ils sont de plus en
plus remplacés par des toiles
synthétiques imprimées. |
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Ninh Binh |
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Ce matin nous quittons
définitivement Hanoi pour rejoindre
dans un premier temps Ninh Binh,
un peu plus au sud. Cette ancienne
capitale des dynasties Dinh
et Le possède deux temples
qui méritent le détours et la
visite. |
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Le Temple Dinh Thiên Hoàng
Ce sanctuaire, restauré durant le
XVIIe siècle, est dédié à la
dynastie Dinh. Il abrite des cloches
de bronze et une statue de
l’empereur Dinh Tien Hoang en
compagnie de ses trois fils. |
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Le Temple Lê Dai Hành
Le deuxième temple situé à quelques
foulées du précédent, auquel le mont
Yen Ngua procure un décor
enchanteur, est assez semblable au
premier.
A gauche de l’entrée apparaît un
sanctuaire dédié à Confucius.
A l'intérieur, la statue de Lê Dai
Hành, roi de 980 à 1005, avec, à sa
droite, la reine, et à sa gauche,
son fils aîné. Dans la salle
principale toutes sortes de
tambours, gongs, encensoirs,
chandeliers et armes. |
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Hoa Lu : le « Halong terrestre » |
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C'est au sud ouest de Hanoi, que ce
trouvent ces émergences karstiques
où le vert émeraude de la baie
d'Along est remplacé par le vert des
rizières.
Le seul moyen de visiter la « baie
d'Halong terrestre », est de se
promener en canot sur la Ngo Dong.
Les embarcations s’infiltrent entre
les formations rocheuses, les champs
et les rizières, offrant une
excursion superbe et tranquille. A
noter la technique originale de la
conductrice qui rame alternativement
avec ses bras et ses jambes. |
De nombreuses rivières coulent sous
les montagnes et forment ainsi les
grottes de Tam Coc que l'on peut
visiter en barque. |
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Tout au long des berges la vie
s'active, pèche aux moules, aux
écrevisses, aux poissons d'eau douce
et aux touristes...
Il s'agit d'un des paysages les plus
fantastiques du Vietnam.
Alors que les hautes formations
rocheuses de la baie d’Along se
dressent au-dessus de la mer, celles
de Tam Coc dominent un paysage de
rizières, une succession de cirques
naturels reliés entre eux par des
tunnels creusés par les érosions.
Les embarcations s’invitent dans
les grottes, offrant un spectacle de
toute beauté. |
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Baie d'Halong |
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Nous y sommes ! sans aucun doute le
temps fort du voyage, un premier
point d'orgue dans un voyage qui ne
fait que commencer. Un des grands
décors de la planète !
Nous embarquons à Ha Long
pour une croisière d'une journée à
travers 3000 îlots et pitons
calcaires aux formes fantastiques
qui sont éparpillés dans l'eau
émeraude du golfe du Tonkin.
Certains sont habités, d'autres
renferment des grottes que l'on
visite d'ailleurs nous en
découvrirons une.
Un paysage extraordinaire, une des
merveilles du monde... |
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La légende de la Baie du Dragon :
« Le Vietnam était à peine fondé que
son peuple fut attaqué par un pays
voisin. Sur ordre de l’Empereur
Céleste, une mère Dragon et ses
enfants furent envoyé pour aider les
Vietnamiens à combattre les
envahisseurs. Quand l’armada ennemie
déclencha des attaques massives vers
la terre ferme, les dragons ont
répandus dans la baie une multitude
de perles. Ces perles transformées
en d’innombrables rochers ont fini
par barrer la route aux agresseurs
et mettre en pièces leurs vaisseaux. |
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Les envahisseurs chassés, les
dragons, au lieu de retourner au
ciel ont décidé de rester sur la
terre. Le lieu où la mère dragon
était descendue s’appelle Along et
le lieu où sont descendus ses
enfants, Bai Tu Long. Leurs queues
ont formé l’actuelle péninsule de
Tra Co avec une plage de sable fin
d’une dizaine de kilomètres ». |
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Formés depuis plus de 500 millions
d’années, la plupart des rochers de
la Baie d’Along sont calcaires, ont
une hauteur de 50 à 200 m et sont
souvent couverts d’un riche tapis
végétal.
Sur le chemin du retour, nous
continuons notre promenade parmi les
pains de sucre et nous marquons un
arrêt baignade et puis comme le
temps est magnifique et qu'il augure
d'une belle fin de journée...
quelques amabilités et une bonne
poignée de dollars nous permettent
de rester sur l'eau pour le coucher
du soleil !... |
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Sur les îles calcaires de la
Baie d'Halong se trouve une
grande variété de grottes dont
les plus connues sont Thien
Cung, Dau Go, Sung Sot, Tam
Cung...
Je crois que nous avons visité
la grotte de Dau Go mais le
contexte très touristique et les
éclairages flashy m'ont un peu
fait oublié ce moment.
La visite ne manque pas
d'intérêt pourtant... |
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Hué : La Cité Impériale |
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De retour à Hanoi, nous filons
directement à l'aéroport pour
prendre l'avion en direction de
Hué au centre du pays et
capitale impériale de la dynastie
des Nguyen, notre deuxième étape, où
nous arriverons de nuit après une
heure de vol à bord d'un Boeing où
le service est impeccable. |
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La visite de Hué commence
traditionnellement par la Cité
Impériale, nichée dans
l'enceinte de la Citadelle, face à
l'imposante Tour du Drapeau. Modèle
réduit de celle de Pékin, la Cité
Impériale a perdu en 1968 un grand
nombre de bâtiments dont la quasi
intégralité de la Cité Interdite.
La citadelle - Kinh Thanh - est ceinte
de douves sur un périmètre de 10 km.
On doit sa construction, entamée en
1804, à l'empereur Gia Long, qui fit
choisir le site par des géomanciens. |
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Les remparts construits sur le
modèle des fortifications de Vauban,
furent consolidés par un écran de
brique de 2 m d’épaisseur au début
du XIXe siècle. |
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La Rivière des Parfums
La rivière des Parfums traverse
paisiblement la ville de Hué. On s’y
promène en sampan, entre rêve et
poésie, en se laissant peu à peu
gagner par le murmure des eaux et la
beauté des femmes.
A peine, on devine la vie des rues
de la cité, les vergers, les
pagodes... |
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Pagode de la Dame Céleste - Thien Mu
Située sur la rive gauche de la
rivière des Parfums, elle domine la
colline de Ha Khe.
Selon la légende, les paysans virent
apparaître comme dans un songe, une
vieille femme habillée d’une robe
rouge et un pantalon vert. Elle
annonça qu’un seigneur édifierait un
jour, une pagode à cet emplacement,
puis s’évanouit.
Le seigneur Nguyên Hoang entendant
l’histoire colportée, décida de
faire ériger la pagode, qu’il
baptisa pagode de Thien Mu - pagode
de la Dame Céleste. |
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Autour des temples, maisons
d'abstinence bouddhique occupées par
les bonzes, et salles de réception
des visiteurs, s’étendent des
jardins floraux, jusqu’à la lisière
de la pinède. |
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Impossible de ne pas croiser cette
magnifique fleur très photogénique
qui est présente dans quasiment tous
les temples que nous avons visités.
Le lotus vit surtout dans
d'eau. Sa fleur bleue ou blanche
s'apparente au nénuphar et fleurit
habituellement pendant l'été. Les
jardins décoratifs sont souvent
remplis de petits lotus. Cette fleur
est présentée en offrande lors de
cérémonies religieuses.
Ses feuilles servent à envelopper le
riz vert et les feuilles de thé et
aident aussi à la préparation
d'aliments et de lotions toniques. |
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Tombeau de Tu Duc
Le site se situe à 7 km de Hué dans
un bel environnement de
frangipaniers et de pins.
L'empereur Tu Duc régna de 1848 à
1883 et conçut lui même les plans de
son tombeau qui lui servait aussi de
résidence secondaire.
Abrité derrière une solide muraille
octogonale, ce lieu s'étend sur près
de 12 hectares, de quoi batifoler un
peu !
Nous accédons au tombeau par la
porte Vu Khiem où de nombreux étals
pour touristes nous attendent de
pied ferme ! |
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De là une promenade, qui longe le
lac Luu Khiem, conduit
à l’embarcadère Du Khiem. A
proximité, le pavillon Khiem Cung
est construit sur pilotis.
En face, s’élancent les colonnes du
pavillon Xung Khiem, où l’empereur
venait composer ou déclamer des
poèmes, en compagnie de concubines.
Le pavillon Minh Khiem accueillait
un théâtre privé dans lequel il est
possible de se faire photographier
en tenue de mandarin !!!
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La cour d'honneur avec ses guerriers
en pierre, et la stèle en pierre, de
près de 20 tonnes, raconte
l'histoire de l'empereur. |
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Autre star des bassins vietnamiens,
la lune d'eau à fleur rouge
pousse dans les lacs et autour des
pagodes et des palais impériaux.
Dans le Sud, la tige du nénuphar
rouge fait partie de certains plats.
Les racines de cette fleur sont
aussi utilisées dans des médicaments
toniques. |
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Hoi An |
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Départ matinal pour Danang en
passant par le fameux Col des
Nuages - Hai Van - puis la route
descend jusqu'à la mer et traverse
un paysage magnifique d'arbres et de
rizières. Passage de deux autres
cols parsemés de villages de
pêcheurs, de rizières, de marchés,
de paysannes aux chapeaux coniques
et de gamins juchés sur des buffles
qui viennent à la rencontre de notre
véhicule en espérant glaner quelques
monnaie en échange d'une photo. |
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Autrefois située sur les routes
maritimes de la soie, Hoi An connu
son expansion à partir du XVe
siècle, lorsque de grands
commerçants y installèrent des
comptoirs.
Ses riches marchands construisirent
d’élégantes maisons tout en bois. Au
fil des décennies, tous les styles
architecturaux se mêlèrent pour
donner un cachet unique à Hoi An,
cité aujourd’hui inscrite au
patrimoine mondial de l'humanité par
l'Unesco. |
Le pont couvert japonais - Cau Nhat
Ban - fut construit en 1593 pour
relier le quartier japonais et le
quartier chinois.
Une ornementation assez fidèle au
style nippon, qui contraste dans sa
sobriété avec le luxe des
décorations vietnamiennes et
chinoises. |
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Incontournable, la balade en bateau
sur la rivière Thu Bon...
... et le lancer de filet par un
pêcheur expérimenté qui doit ramener
plus de dollars que de carrelets ! |
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Temple Quan Cong
Fondé en 1653 en l’honneur de Quan
Cong, il comporte des éléments
appartenant à la mythologie
chinoise, comme les carpes qui
ornent les toits, symbolisant la
patience. |
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Hô Chi Minh Ville |
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Départ matinal pour l'aéroport et
envol pour Ho Chi Minh Ville, où
nous arrivons en début de matinée
frais et dispo pour un premier tour
de la ville.. |
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Hô Chi Minh-Ville affiche une
diversité architecturale sans
pareil.
Les monuments se divisent en
différentes catégories : les
bâtiments coloniaux dus aux Français
ou aux Américains et des édifices
religieux chinois ou plus
globalement typiquement asiatiques.
Nous commençons la visite par le
centre ville qui tout entier
témoigne de l’implantation des
colons français à partir de la fin
du XIXème siècle. La cathédrale
Notre-Dame – faite de briques rouges
– et la Poste centrale, œuvre de
Gustave Eiffel – bel immeuble
mélangeant architecture européenne
et motifs kmers – constituent les
plus belles constructions exécutées
par les Français. |
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Pagode Giac Lam
Construite en 1744, sous le règne de
Lord Nguyen Phuc Khoat, elle n’a pas
été rénovée depuis 1900,
contrairement à la plupart des
autres édifices religieux.
Son architecture et sa décoration
typiquement vietnamiennes demeurent
donc presque intactes.
Le cadre naturel de la pagode est
très pittoresque. Dans le jardin, où
viennent se rencontrer les amateurs
de poésie, s’élève l'arbre Bo De en
arrière de la statue immaculée de
Quan The Am Bo Tat, la Déesse de la
miséricorde, assise sur un lotus. |
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En avançant vers le sanctuaire, une
nouvelle statue de Chuan De avec ses
dix-huit bras représente la Déesse.
Dans le sanctuaire, 113 statues en
bois précieux et autres chefs œuvres
ont été recensé. |
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Temple Le Tien Hau
Egalement appelée la pagode de la
Dame Céleste, elle a été élevée par
la congrégation de Canton au début
du XIXe siècle à Cholon. Elle est
dédiée à Thien Hau, la déesse de la
Mer qui parcourt les océans, volant
de nuage en nuage, pour secourir les
navires en détresse.
Des danses du dragon sont organisées
dans la cour lors des grandes fêtes
de la pagode. |
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artisanat et
marchés de nuit |
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Si les marchés de nuit - Cho Hom -
attirent généralement moins de
monde, ils n'en sont pas moins
intéressants.
Les gens viennent y acheter des
produits de base comme les fruits,
l’huile, le sel, les légumes, et
autres denrées comestibles. Mais on
y trouve également de nombreux
produits industriels et de précieux
produits provenant d’autres
localités. |
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My Tho : Delta Du Mékong |
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De bonne heure, nous quittons Ho Chi
Minh Ville pour éviter les
embouteillages récurrents et les
heures passés sur la route à ne rien
faire.
My Tho - la bonne herbe parfumée -
est située sur la rive du bras nord
du Mékong.
La campagne environnante constitue
l'un des plus luxuriants jardins du
Vietnam : cocotiers, bananiers,
manguiers... |
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Le principal intérêt de cette ville
est d'être le point de départ d'une
petite croisière sur le Mékong.
En fait un prétexte pour visiter des
villages vietnamiens où l'on fait
boire aux visiteurs du thé, déguster
des fruits, écouter de la musique
traditionnelle, découvrir la
fabrication des bonbons à la noix de
coco... avant de lui faire visiter
le magasin.
Bien rodé et très touristique ! |
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Ces villages, soi-disant
traditionnels, sont manquent
d'authenticité et ne reflètent
que très partiellement la
réalité.
Trois petits tours, et puis s’en
vont en sampan... |
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Pagode Vinh Trang
Sur le chemin du retour, nous
faisons halte pour visiter une
très belle pagode où trône un
immense Bouddha sur une
esplanade extérieur. Le meilleur
moment de la journée !
Construite au XIXe, elle est
entièrement recouverte de
céramique, et accueille des
orphelins, handicapés,
démunis...
Il est temps de préciser que les
billets destinés aux offrandes -
Hang Ma - sont des faux ! La
ferveur à ses limites. |
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Un voyage trop court et pourtant
riche en impressions, en rencontres,
en émotions...
Un voyage entre amis, différent de
ce que je fais habituellement, qui
ne permet pas une immersion totale
mais qui donne envie de revenir pour
succomber définitivement aux charmes
de ce pays envoutant qui, après une
longue période d'isolement, s'ouvre
aujourd'hui largement aux visiteurs.
Un vrai bonheur ! |
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